L’Algérie prépare le lancement d’un nouveau programme d’investissements quinquennal. D’un montant de 260 milliards de dollars, ce plan, qui court jusqu’à 2019, vise à faire de l’Algérie une « économie productive et diversifiée ».
Entre janvier et juillet 2014, les exportations issues de la construction automobile marocaine ont atteint 11,76 milliards de dirhams (1,05 milliard d’euros) contre 6,1 milliards de dirhams (546 millions d’euros) sur la même période l’an dernier.
S’estimant mal représentés dans les institutions de Bretton Woods, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud ont créé leur propre banque de développement. Mais fort de son poids économique, Pékin pourrait bien faire la pluie et le beau temps dans cette alliance inégale.
La Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a refusé de parapher l’accord de partenariat économique (APE) intérimaire que lui tendait l’Union européenne (UE). Parmi les blocages encore non résolus : la Politique européenne agricole commune, accusée de déstabiliser le marché est-africain.
Pêche, tourisme, énergie… Le fonds souverain du Gabon conclut des partenariats dans des secteurs clés. Mais sa priorité reste la constitution d’un portefeuille rentable, surtout à l’étranger.
Après l’amende record infligée par les États-Unis à BNP Paribas, la France joint sa voix à celles des économies émergentes pour dénoncer la domination du dollar sur le commerce international.
Entre 2000 et 2010, les prix auraient augmenté de 33 % en moyenne au Togo, ce qui a entraîné une baisse du pouvoir d’achat de près de 25 % durant la même période. Dans un pays où l’économie a été mise à mal par quatorze années d’embargo, les conséquences sociales de cette escalade des prix sont importantes.
Dévasté par un génocide il y a vingt ans, le pays pauvre et enclavé réalise un spectaculaire redressement économique. « Jeune Afrique » analyse les ingrédients de cette réussite, entre méthodes non conventionnelles et culture du résultat.
Moins d’un an après Fitch, Moody’s abaisse lui-aussi la note souveraine du Ghana. En cause : la détérioration de la situation budgétaire et de l’endettement du pays d’Afrique de l’Ouest.
Peu de ressources naturelles, mais des investissements directs étrangers qui affluent. Voilà l’atout majeur de Djibouti, dont la croissance est dopée par ses activités portuaires.
Épargné par l’extrémisme religieux et l’explosion sociale qui ont touché d’autres pays du Printemps arabe, le royaume est néanmoins confronté à de nombreux défis : redressement des finances publiques, diversification de l’économie, réduction des inégalités… L’heure est aux réformes !
En marge d’une visite de travail effectuée par Bouaré Fily Sissoko, ministre de l’Économie et des Finances du Mali, le Fonds monétaire international est revenu sur l’achat d’un nouvel avion présidentiel au Mali. Gelée depuis, l’aide de l’institution restera bloquée au moins jusqu’en septembre et la mise en oeuvre d’un audit.
Une légion de cabinets assistent désormais les États africains dans la définition de leurs stratégies de développement. Coût, efficacité, utilité… « Jeune Afrique » fait le bilan.
Côté face, une croissance soutenue, une inflation et une dette faibles, des finances publiques en ordre. Côté pile, un système fiscal inefficace et une corruption endémique.
Biokala est sur de bons rails. Ce projet de construction d’une centrale de production électrique à partir de la biomasse a finalisé son tour de table avec l’arrivée des groupes français EDF et Bouygues.
Issad Rebrab, patron de Cevital, premier groupe privé d’Algérie avec un chiffre d’affaires de 3 milliards de dollars, s’est retiré du Forum des chefs d’entreprises (FCE), la principale organisation patronale du pays. Il accuse certains de ses confrères de s’être ingéniés à contrecarrer ses projets industriels dans le pays.
Le Fonds monétaire international (FMI) a mis en garde les pays africains à propos de leurs émissions obligataires. Selon sa directrice générale, Christine Lagarde, ces derniers risquent de surcharger leurs économies avec trop de dettes et de faire dérailler l’excellente conjoncture économique de la région.
Après une décennie d’instabilité politique et de violences, les huit pays membres de l’Union semblent sortis des années noires. Et vont pouvoir relancer une véritable politique d’intégration régionale.
Son budget était globalement excédentaire jusqu’en 2008. Depuis, le continent a plongé dans le rouge… Et y reste malgré la reprise. Faut-il s’en inquiéter ?
La Chine va lancer un fonds d’investissement multilatéral dédié à l’Afrique, en partenariat avec la Banque africaine de développement. Baptisé « Africa growing together fund », ce véhicule d’investissement sera doté de 2 milliards de dollars. Nouveauté : les projets financés seront ouverts à la concurrence et ne seront plus réservés aux seules entreprises chinoises.
Les obligations des pays en développement trouvent toujours preneurs. Mais les investisseurs sont plus méfiants. Résultat : pour certains États, les taux d’intérêt remontent.
Croissance régulière, rebond pétrolier, inflation contenue : un tableau idyllique ? Non, soupirent les bailleurs de fonds, qui dénoncent l’écart entre la réalité et les objectifs des autorités camerounaises.
Depuis le 12 mai les Tunisiens peuvent souscrire auprès des banques et des intermédiaires en bourse à un emprunt obligataire de 500 millions de dinars (226 millions d’euros). Des conditions préférentielles ont été mises en place pour encourager la participation des particuliers.
L’agence de notation internationale Standard & Poor’s a révisé la perspective de la note marocaine de négative à stable, en raison de la réduction des déficits jumeaux et de la réforme des subventions.
Plateforme de transit privilégiée pour les flux financiers à destination de l’Inde, Maurice compte endosser le même rôle pour l’Afrique, qui attire de plus en plus d’investissements directs étrangers.
Le nom du vainqueur de l’appel d’offres international pour la gestion du réseau de fibre optique du Gabon sera dévoilé le mois prochain. Le groupe français Bouygues apparaît toutefois comme favori.
En 2013, la croissance économique du Mali n’a atteint que 1,7 %. Pour relancer la machine, le Fonds monétaire international conseille vivement aux autorités de remettre à plat la fiscalité et les tarifs de l’électricité.