L’Afrique du Sud a perdu son rang de 1ère économique du continent au profit du Nigeria, le 6 avril dernier. Un mois plus tard, la nation Arc-en-Ciel se rend aux urnes, dans le cadre des élections générales prévues le mercredi 7 mai. Cet « électrochoc » suffira-t-il à reveiller le géant ? Rien n’est moins sûr.
La population africaine devrait plus que doubler d’ici à 2050. Et 11 millions d’actifs arrivent chaque année sur le marché du travail. Face à ces défis, les États semblent dépassés.
Grâce à un nouveau calcul de son PIB, le Nigeria est devenu la première puissance économique du continent. Des données à la fiabilité limitée comme souvent en Afrique, selon le chercheur norvégien Morten Jerven.
La Côte d’Ivoire s’apprête à lever 500 millions de dollars sur les marchés financiers internationaux. Deutsche Bank, BNP Paribas et Citi ont été retenus comme co-arrangeurs de cet emprunt obligataire, prévu en juillet prochain. Les agences Moody’s et Fitch ont été désignées pour assurer la notation du pays.
Le Fonds monétaire international a débloqué 225 millions de dollars destinés à aider la Tunisie durant sa période de transition. Ce financement s’inscrit dans le cadre d’un plan d’aide d’un montant de 1,75 milliard de dollars, approuvé en juin 2013.
Le cabinet de conseil A.T. Kearney vient de publier les résultats de sa première édition de l’étude Emerging Cities Outlook. Cette étude identifie huit villes africaines qui pourraient être les futures plateformes du développement économique et commercial du continent.
Au Tchad, la loi alloue 5 % des revenus de l’or noir à la région du Logone oriental pour ses projets de développement. Déjà 1 300 paysans en bénéficient. Les autres attendent impatiemment leur tour.
L’excédent commercial de l’Algérie a chuté de 22,6% au premier trimestre 2014, s’établissant à 2,6 milliards de dollars contre 3,36 milliards au premier trimestre de l’année passée. La Chine conserve sa place de premier fournisseur du pays, acquise en 2013.
Six mois après son entrée au gouvernement, l’homme d’affaires marocain Moulay Hafid Elalamy vient de dévoiler sa nouvelle stratégie industrielle. Objectif : favoriser l’emploi, la valeur ajoutée et l’export. « Jeune Afrique » est allé à sa rencontre.
Le 6 avril, le Nigeria est devenu la première économie du continent, devant l’Afrique du Sud. Par la magie d’un nouveau calcul de son Produit intérieur brut, mais aussi grâce à de réels progrès.
Aon Risk Solutions vient de publier la 16e édition de la carte de risque pays. Si l’Afrique australe reste (à l’exception du Zimbabwe) la zone la moins risquée du continent, le Maroc, le Ghana et l’Ouganda tirent leur épingle du jeu. Le Botswana occupe le premier rang en Afrique avec la note de 2.
L’agence de notation Moody’s prévoit une explosion du déficit budgétaire, à 12% du PIB, en raison de la hausse des dépenses publiques de 28%. Une progression inquiétante à court-terme mais qui servira essentiellement à financer des investissements.
Corruption, investissements étrangers, diversification des activités et fin de l’économie de rente… Pendant la campagne présidentielle, les sujets les plus cruciaux pour l’avenir de l’Algérie ont été consciencieusement ignorés. Revue de programmes.
À la suite d’un changement de calcul, le PIB nigérian atteint désormais 510 milliards de dollars, contre 384 milliards en 2012 pour l’Afrique du Sud. La révision statistique était attendue depuis longtemps mais son ampleur surprend.
Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, l’économiste bissau-guinéen Carlos Lopes s’oppose aux accords de partenariat en cours de signature avec l’Union européenne.
Le 5e forum des affaires Union européenne-Afrique organisé à Bruxelles du 31 mars au 1er avril a réuni plus de 500 entrepreneurs et responsables d’organisations financières.
Jeudi 3 avril, l’Acet a présenté son rapport sur la transformation de l’Afrique au siège de l’OCDE. L’organisme, basé à Accra, au Ghana, constate que l’industrialisation tarde à se concrétiser, mais affiche son optimisme.
Le 2 avril, Mbui Wagacha, directeur de la Banque centrale du Kenya, a annoncé que son pays comptait se doter d’un fonds souverain avant le début de la phase d’exploitation du projet pétrolier co-dirigé par Tullow Oil et Africa Oil, prévu pour 2016.
Chargé par la Commission économique pour l’Afrique de traquer les flux financiers illicites, Thabo Mbeki a déclaré qu’entre 50 et 60 milliards de dollars sont illégalement transférés à l’extérieur du continent chaque année.
Le Nigeria pourrait bouder la signature des accords de partenariat économique (APE) et bloquer l’ensemble du processus. Une réaction qui aurait été provoquée par l’accueil réservé par l’Europe à la loi contre l’homosexualité adoptée en janvier par Abuja.
Aujourd’hui s’ouvre 2e édition du Africa CEO Forum, organisé par le Groupe Jeune Afrique et la Banque africaine de développement. Cet événement rassemble cette année 600 chefs d’entreprises et décideurs venus échanger sur la thématique de la compétitivité en Afrique. Coupures d’électricité, coût exorbitant des transports, faible intégration régionale… Autant de freins que le continent doit desserrer pour parvenir à une croissance durable.
Le Maroc fait figure de bon élève en matière de compétitivité. Pourtant, les défis ne manquent pas et les leviers à activer, au premier rang desquels l’allègement de la pression fiscale, sont clairement identifiés.
Les conditions semblent de plus en plus favorables à l’émergence d’un secteur privé capable d’accélérer la transformation du continent. Mais pour cela, les PME doivent devenir la priorité.
Le magazine Forbes vient de publier son classement des cinquante plus grandes fortunes africaines. Pour la première fois, un Algérien figure parmi les milliardaires africains : Issad Rebrab, patron de Cevital, le premier groupe privé d’Algérie. Sa fortune est estimée à 3,2 milliards de dollars.
Bouygues Énergies & Services, la filiale du groupe français spécialisée dans les réseaux à haute et très haute tension compte doubler son chiffre d’affaires sur le continent d’ici à 2017.
Jean-Philipe Trin et Claude Queyranne, respectivement président directeur général et président pour l’Afrique de Bouygues Énergies & Service, entendent renforcer leurs activités en Afrique et augmenter leur chiffre d’affaires.