L’Algérie prépare la révision de son budget pour l’année en cours afin de limiter l’impact de la chute des prix du pétrole, notamment sur sa balance commerciale.
Le FMI a annoncé jeudi avoir achevé son plan d’allègement de dette d’environ 100 millions de dollars en faveur des trois pays africains frappés par l’épidémie d’Ebola : le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée.
Les conséquences de la chute des prix du baril de pétrole se font sentir en Algérie : le pays a enregistré un déficit de 341 millions de dollars de sa balance commerciale sur les deux premiers mois 2015.
La croissance devrait s’établir à 4,2% en 2015, contre 4,4% l’année écoulée, estime la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Mais les déficits jumeaux s’accroissent fortement.
La Guinée-Bissau demandera mercredi près de deux milliards de dollars d’aide à la communauté internationale. La somme devrait permettre au pays de financer un plan de développement sur dix ans et de tourner la page après plusieurs années d’instabilité politique.
Issad Rebrab, fondateur du groupe Cevital, et le Kényan Chris Kirubi ont été nommés dirigeants africains de l’année au cours du Africa CEO Forum. Danone, Equity Bank, Helios et IHS ont également été récompensés.
Malgré la chute des cours du brut, l’État continue d’investir, quitte à s’endetter. Ses bons indicateurs le lui permettent. Il ne faudrait toutefois pas que la situation s’éternise.
Aucun mouvement de protestation n’a sanctionné l’arrêt des aides financières sur les carburants. Une victoire du gouvernement du Maroc due à un timing miraculeux – la chute des prix de l’or noir -, mais pas seulement…
Nouveau mode de gestion, réduction des dépenses dans certains secteurs, diversification des modalités de financement des chantiers… Le Premier ministre explique les choix de l’exécutif. Et sait qu’il doit accélérer la cadence.
Le budget 2015-2016 de l’Afrique du Sud prévoit une baisse des dépenses de 25 milliards de rands et la première hausse des impôts sur le revenu en vingt ans, afin de réduire le déficit et stabiliser la dette.
L’économie sud-africaine a crû de 1,5 % en 2014. Une contreperformance due en partie aux grèves dans les mines et l’industrie, qui ont fortement perturbé l’activité économique.
Au terme d’un roadshow débuté le 16 février, la Côte d’Ivoire a finalisé le 24 février son eurobond de 1 milliard de dollars. La demande des investisseurs a dépassé les 4 milliards.
Yaoundé veut lever des fonds sur les marchés financiers internationaux – une première – et échafaude déjà les grands projets qui créeront un « choc de croissance ». Reste à convaincre les investisseurs internationaux…
Cette fidèle de Goodluck Jonathan doit faire face à un défi sans précédent : préserver son pays de la chute du cours du pétrole. Courtoise mais offensive, Ngozi Okonjo-Iweala, la ministre des Finances du Nigeria, a répondu aux questions de « Jeune Afrique ».
La ministre des Finances nigériane, Ngozi Okonjo-Iweala, a accordé une interview à Jeune Afrique, à lire dans l’édition n°2823 en kiosque du 15 au 21 février.
Un nouveau rapport sur les flux financiers illicites en provenance du continent – estimés à près de 60 milliards de dollars par an selon certaines sources – montre leurs conséquences désastreuses sur le développement des pays africains.
La Tunisie a obtenu le 27 janvier un milliard de dollars sur les marchés internationaux, davantage que les 750 millions prévus. La demande a atteint 4,3 milliards.
Croissance impressionnante, construction à tout va, climat des affaires assaini… La Côte d’Ivoire fait des progrès considérables depuis la crise de 2010. Mais tout le monde n’en profite pas.
Le Fonds monétaire international a nettement abaissé ses perspectives de croissance économique dans le monde. En Afrique subsaharienne, le FMI projette désormais une croissance de 4,9 % en 2015, assez loin des 5,8 % annoncés en octobre dernier.
L’université américaine Harvard et la primature congolaise ont co-organisé un colloque économique à Kinshasa, consacré à la recherche de nouvelles pistes pour le développement de la RD Congo.
Le recul des cours du pétrole va-t-il contraindre l’Angola à renoncer à la hausse des dépenses sociales prévues dans le budget 2015 ? Si la situation économique du pays s’est améliorée depuis la crise financière de 2008, les attentes des citoyens sont elles aussi en hausse.
En 2015, le royaume devrait voir sa croissance accélérer et son déficit budgétaire et commercial se réduire. Mais cela suffira-t-il à inverser la courbe du chômage ?
Le littoral marocain, c’est 3 500 km de côtes cernées par le désert et les montagnes. Un espace stratégique pour le royaume, qui, en développant la pêche et le commerce maritime, compte profiter enfin de la situation.
Dans la nouvelle édition de son rapport semestriel « Perspectives économiques mondiales », la Banque mondiale prévoit une légère hausse de la croissance mondiale en 2015 à 3 %, contre 2,6 % en 2014. Elle devrait atteindre 4,6 % en Afrique subsaharienne (4,5 % en 2014), selon ses estimations.
La Tunisie compte lever 1,75 milliard de dollars en obligations libellées en dollars et en sukuks (emprunts conformes à la charia) en 2015. Le premier eurobond de l’année, d’une valeur de 750 millions de dollars, devrait être émis avant la fin janvier.
Un cadre économique solide, une croissance élevée, des comptes assainis… Beaucoup d’indicateurs sont au vert. Mais pour les Congolais, la réalité est moins rose.
La Banque des États de l’Afrique centrale a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour la zone de 5,6 % à 4,9 % en 2014. Les déficits des comptes publics et l’inflation se sont également aggravés.
La France a échoué en 2014 à reconquérir la place de premier fournisseur de l’Algérie, ravie pour la première fois par la Chine l’an dernier. Avant de la perdre, Paris avait occupé cette position pendant un demi-siècle.