L’Assemblée nationale angolaise a adopté le 13 novembre les grandes lignes du budget 2015. Estimé à 72 milliards de dollars, il table sur une croissance de 9,7 %, avec un déficit de 7,6 % principalement en raison de la chute du cours du pétrole.
Désormais, toutes les entreprises de droit algérien peuvent convertir des dinars afin d’investir à l’étranger. Un privilège jusque-là réservé à l’entreprise nationale d’hydrocarbures Sonatrach. Cette décision était réclamée depuis plusieurs années par les patrons algériens.
Pourfendeur d’un système basé sur la rente, promoteur d’une économie sociale et solidaire capable de créer des emplois en Tunisie, l’intellectuel et homme d’affaires tunisien Radhi Meddeb est le grand invité de l’économie RFI-Jeune Afrique.
La Banque des États de l’Afrique centrale a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour la région Cemac de 6,1 % à 5,7 % en 2014. Une décision qui reflète le recul des activités pétrolières. Le taux directeur de la BEAC reste lui inchangé à 2,95 %, après trois baisses successives en un an.
Pour atteindre « l’émergence » en 2020, la Côte d’Ivoire devra s’engager dans un massif programme d’investissements dans ses infrastructures routières. Un effort estimé à 4 % du PIB par an, sur une décennie.
L’agence Standard & Poor’s vient de dégrader la note du Ghana, la passant de « B » à « B-« , avec des perspectives stables. En cause : la détérioration de l’état des comptes publics et les lourds besoins en financement externe d’Accra.
Après le succès de Bagrepôle, le gouvernement Burkinabè penche en faveur des pôles de croissance pour doper ses exportations et diversifier son économie. Le plus avancé de ces projets est le pôle de croissance du Sahel (nord-est) qui sera lancé en juin 2015.
Le conseil de Bank Al-Maghrib, la Banque centrale marocaine, a annoncé ce mardi 23 septembre avoir abaissé son taux directeur de 3 % à 2,75 %. En cause : le repli de la valeur ajoutée agricole et le ralentissement de l’activité économique. La précédente révision de cet indicateur remonte à mars 2012.
Maurice est le pays le plus compétitif d’Afrique. Sa recette : les réformes structurelles et la diversification. Retour sur une transformation réussie.
Le dynamisme de la place boursière et du secteur bancaire structuré et efficace de Port louis, capitale de Maurice, inspirent de plus en plus confiance aux investisseurs.
Début septembre bailleurs et investisseurs se sont réunis à Tunis pour tracer les perspectives d’avenir du pays. Son présent, las, n’est guère brillant. Presque tous les indicateurs sont au rouge. La recette qui a fait le succès de cette économie est à réinventer.
Alors que Moody’s soulignait les perspectives négatives de l’économie marocaine en mars dernier, désormais l’agence de notation les juge stables et confirme la note « Ba1 » attribuée aux émissions souveraines du royaume chérifien.
L’économiste français vient de remettre un rapport à François Hollande dans lequel il détaille 53 propositions afin de dynamiser les échanges économiques dans l’espace francophone.
Dans une note publiée ce jeudi 28 août, la Banque mondiale a revu à la baisse les prévisions de croissance du Rwanda pour l’année 2014, de 7,2 % à 5,7 %. Explications.
L’Algérie prépare le lancement d’un nouveau programme d’investissements quinquennal. D’un montant de 260 milliards de dollars, ce plan, qui court jusqu’à 2019, vise à faire de l’Algérie une « économie productive et diversifiée ».
Entre janvier et juillet 2014, les exportations issues de la construction automobile marocaine ont atteint 11,76 milliards de dirhams (1,05 milliard d’euros) contre 6,1 milliards de dirhams (546 millions d’euros) sur la même période l’an dernier.
S’estimant mal représentés dans les institutions de Bretton Woods, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud ont créé leur propre banque de développement. Mais fort de son poids économique, Pékin pourrait bien faire la pluie et le beau temps dans cette alliance inégale.
La Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a refusé de parapher l’accord de partenariat économique (APE) intérimaire que lui tendait l’Union européenne (UE). Parmi les blocages encore non résolus : la Politique européenne agricole commune, accusée de déstabiliser le marché est-africain.
Pêche, tourisme, énergie… Le fonds souverain du Gabon conclut des partenariats dans des secteurs clés. Mais sa priorité reste la constitution d’un portefeuille rentable, surtout à l’étranger.
Après l’amende record infligée par les États-Unis à BNP Paribas, la France joint sa voix à celles des économies émergentes pour dénoncer la domination du dollar sur le commerce international.
Entre 2000 et 2010, les prix auraient augmenté de 33 % en moyenne au Togo, ce qui a entraîné une baisse du pouvoir d’achat de près de 25 % durant la même période. Dans un pays où l’économie a été mise à mal par quatorze années d’embargo, les conséquences sociales de cette escalade des prix sont importantes.
Dévasté par un génocide il y a vingt ans, le pays pauvre et enclavé réalise un spectaculaire redressement économique. « Jeune Afrique » analyse les ingrédients de cette réussite, entre méthodes non conventionnelles et culture du résultat.
Moins d’un an après Fitch, Moody’s abaisse lui-aussi la note souveraine du Ghana. En cause : la détérioration de la situation budgétaire et de l’endettement du pays d’Afrique de l’Ouest.
Peu de ressources naturelles, mais des investissements directs étrangers qui affluent. Voilà l’atout majeur de Djibouti, dont la croissance est dopée par ses activités portuaires.
Épargné par l’extrémisme religieux et l’explosion sociale qui ont touché d’autres pays du Printemps arabe, le royaume est néanmoins confronté à de nombreux défis : redressement des finances publiques, diversification de l’économie, réduction des inégalités… L’heure est aux réformes !
En marge d’une visite de travail effectuée par Bouaré Fily Sissoko, ministre de l’Économie et des Finances du Mali, le Fonds monétaire international est revenu sur l’achat d’un nouvel avion présidentiel au Mali. Gelée depuis, l’aide de l’institution restera bloquée au moins jusqu’en septembre et la mise en oeuvre d’un audit.
Une légion de cabinets assistent désormais les États africains dans la définition de leurs stratégies de développement. Coût, efficacité, utilité… « Jeune Afrique » fait le bilan.
Côté face, une croissance soutenue, une inflation et une dette faibles, des finances publiques en ordre. Côté pile, un système fiscal inefficace et une corruption endémique.