Confrontées à la chute des cours du pétrole, les autorités nigérianes multiplient depuis plusieurs mois les mesures censées atténuer l’impact de la crise. Dernière proposition en date : le durcissement du contrôle des changes.
Le gouvernement nigerian a réduit ses prévisions de croissance pour l’année 2015 de près d’un point à 5,5 %. Le pays d’Afrique occidentale, qui organise une élection présidentielle en février prochain, a également diminué ses dépenses budgétaires.
La Banque centrale marocaine a annoncé le 16 décembre avoir abaissé son taux directeur de 2,75 % à 2,5 %, trois mois à peine après une première réduction de 25 points de base. En cause : la décélération de la croissance du secteur agricole, la morosité économique dans la zone euro et la tendance baissière du marché pétrolier.
Appréciée pour son climat, la qualité de son système de soins et ses écoles, la capitale sénégalaise attire institutions internationales et ONG. Et, avec elles, leurs employés et leurs familles.
L’économiste béninois Abdoulaye Bio-Tchané, ancien du FMI et de la BOAD, pose un regard lucide sur les défis économiques et sociaux que son pays doit relever.
Grâce à une croissance solide, à une inflation maîtrisée et à des projets audacieux, le pays a retrouvé des couleurs. Cependant, le taux d’endettement et la misère restent très élevés.
Diamniadio, un pôle urbain ultramoderne et écologique, accueille le sommet de la Francophonie les 29 et 30 novembre. Une bouffée d’air frais, en périphérie d’une capitale hypertrophiée.
C’est une première dans le royaume. Les chômeurs vont être indemnisés à partir du mois de décembre grâce à la nouvelle indemnité pour perte d’emploi (IPE).
Le premier ministre Philemon Yang l’a annoncé le 25 novembre lors de la présentation des perspectives économiques à l’Assemblée. En hausse de 13 %, le budget du prochain exercice s’établit à 3746,6 milliards de F CFA.
L’Assemblée nationale angolaise a adopté le 13 novembre les grandes lignes du budget 2015. Estimé à 72 milliards de dollars, il table sur une croissance de 9,7 %, avec un déficit de 7,6 % principalement en raison de la chute du cours du pétrole.
Désormais, toutes les entreprises de droit algérien peuvent convertir des dinars afin d’investir à l’étranger. Un privilège jusque-là réservé à l’entreprise nationale d’hydrocarbures Sonatrach. Cette décision était réclamée depuis plusieurs années par les patrons algériens.
Pourfendeur d’un système basé sur la rente, promoteur d’une économie sociale et solidaire capable de créer des emplois en Tunisie, l’intellectuel et homme d’affaires tunisien Radhi Meddeb est le grand invité de l’économie RFI-Jeune Afrique.
La Banque des États de l’Afrique centrale a révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour la région Cemac de 6,1 % à 5,7 % en 2014. Une décision qui reflète le recul des activités pétrolières. Le taux directeur de la BEAC reste lui inchangé à 2,95 %, après trois baisses successives en un an.
Pour atteindre « l’émergence » en 2020, la Côte d’Ivoire devra s’engager dans un massif programme d’investissements dans ses infrastructures routières. Un effort estimé à 4 % du PIB par an, sur une décennie.
L’agence Standard & Poor’s vient de dégrader la note du Ghana, la passant de « B » à « B-« , avec des perspectives stables. En cause : la détérioration de l’état des comptes publics et les lourds besoins en financement externe d’Accra.
Après le succès de Bagrepôle, le gouvernement Burkinabè penche en faveur des pôles de croissance pour doper ses exportations et diversifier son économie. Le plus avancé de ces projets est le pôle de croissance du Sahel (nord-est) qui sera lancé en juin 2015.
Le conseil de Bank Al-Maghrib, la Banque centrale marocaine, a annoncé ce mardi 23 septembre avoir abaissé son taux directeur de 3 % à 2,75 %. En cause : le repli de la valeur ajoutée agricole et le ralentissement de l’activité économique. La précédente révision de cet indicateur remonte à mars 2012.
Maurice est le pays le plus compétitif d’Afrique. Sa recette : les réformes structurelles et la diversification. Retour sur une transformation réussie.
Le dynamisme de la place boursière et du secteur bancaire structuré et efficace de Port louis, capitale de Maurice, inspirent de plus en plus confiance aux investisseurs.
Début septembre bailleurs et investisseurs se sont réunis à Tunis pour tracer les perspectives d’avenir du pays. Son présent, las, n’est guère brillant. Presque tous les indicateurs sont au rouge. La recette qui a fait le succès de cette économie est à réinventer.
Alors que Moody’s soulignait les perspectives négatives de l’économie marocaine en mars dernier, désormais l’agence de notation les juge stables et confirme la note « Ba1 » attribuée aux émissions souveraines du royaume chérifien.
L’économiste français vient de remettre un rapport à François Hollande dans lequel il détaille 53 propositions afin de dynamiser les échanges économiques dans l’espace francophone.
Dans une note publiée ce jeudi 28 août, la Banque mondiale a revu à la baisse les prévisions de croissance du Rwanda pour l’année 2014, de 7,2 % à 5,7 %. Explications.
L’Algérie prépare le lancement d’un nouveau programme d’investissements quinquennal. D’un montant de 260 milliards de dollars, ce plan, qui court jusqu’à 2019, vise à faire de l’Algérie une « économie productive et diversifiée ».
Entre janvier et juillet 2014, les exportations issues de la construction automobile marocaine ont atteint 11,76 milliards de dirhams (1,05 milliard d’euros) contre 6,1 milliards de dirhams (546 millions d’euros) sur la même période l’an dernier.
S’estimant mal représentés dans les institutions de Bretton Woods, le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud ont créé leur propre banque de développement. Mais fort de son poids économique, Pékin pourrait bien faire la pluie et le beau temps dans cette alliance inégale.
La Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a refusé de parapher l’accord de partenariat économique (APE) intérimaire que lui tendait l’Union européenne (UE). Parmi les blocages encore non résolus : la Politique européenne agricole commune, accusée de déstabiliser le marché est-africain.
Pêche, tourisme, énergie… Le fonds souverain du Gabon conclut des partenariats dans des secteurs clés. Mais sa priorité reste la constitution d’un portefeuille rentable, surtout à l’étranger.