L’agence de notation Moody’s prévoit une explosion du déficit budgétaire, à 12% du PIB, en raison de la hausse des dépenses publiques de 28%. Une progression inquiétante à court-terme mais qui servira essentiellement à financer des investissements.
Corruption, investissements étrangers, diversification des activités et fin de l’économie de rente… Pendant la campagne présidentielle, les sujets les plus cruciaux pour l’avenir de l’Algérie ont été consciencieusement ignorés. Revue de programmes.
À la suite d’un changement de calcul, le PIB nigérian atteint désormais 510 milliards de dollars, contre 384 milliards en 2012 pour l’Afrique du Sud. La révision statistique était attendue depuis longtemps mais son ampleur surprend.
Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, l’économiste bissau-guinéen Carlos Lopes s’oppose aux accords de partenariat en cours de signature avec l’Union européenne.
Le 5e forum des affaires Union européenne-Afrique organisé à Bruxelles du 31 mars au 1er avril a réuni plus de 500 entrepreneurs et responsables d’organisations financières.
Jeudi 3 avril, l’Acet a présenté son rapport sur la transformation de l’Afrique au siège de l’OCDE. L’organisme, basé à Accra, au Ghana, constate que l’industrialisation tarde à se concrétiser, mais affiche son optimisme.
Le 2 avril, Mbui Wagacha, directeur de la Banque centrale du Kenya, a annoncé que son pays comptait se doter d’un fonds souverain avant le début de la phase d’exploitation du projet pétrolier co-dirigé par Tullow Oil et Africa Oil, prévu pour 2016.
Chargé par la Commission économique pour l’Afrique de traquer les flux financiers illicites, Thabo Mbeki a déclaré qu’entre 50 et 60 milliards de dollars sont illégalement transférés à l’extérieur du continent chaque année.
Le Nigeria pourrait bouder la signature des accords de partenariat économique (APE) et bloquer l’ensemble du processus. Une réaction qui aurait été provoquée par l’accueil réservé par l’Europe à la loi contre l’homosexualité adoptée en janvier par Abuja.
Aujourd’hui s’ouvre 2e édition du Africa CEO Forum, organisé par le Groupe Jeune Afrique et la Banque africaine de développement. Cet événement rassemble cette année 600 chefs d’entreprises et décideurs venus échanger sur la thématique de la compétitivité en Afrique. Coupures d’électricité, coût exorbitant des transports, faible intégration régionale… Autant de freins que le continent doit desserrer pour parvenir à une croissance durable.
Le Maroc fait figure de bon élève en matière de compétitivité. Pourtant, les défis ne manquent pas et les leviers à activer, au premier rang desquels l’allègement de la pression fiscale, sont clairement identifiés.
Les conditions semblent de plus en plus favorables à l’émergence d’un secteur privé capable d’accélérer la transformation du continent. Mais pour cela, les PME doivent devenir la priorité.
Le magazine Forbes vient de publier son classement des cinquante plus grandes fortunes africaines. Pour la première fois, un Algérien figure parmi les milliardaires africains : Issad Rebrab, patron de Cevital, le premier groupe privé d’Algérie. Sa fortune est estimée à 3,2 milliards de dollars.
Bouygues Énergies & Services, la filiale du groupe français spécialisée dans les réseaux à haute et très haute tension compte doubler son chiffre d’affaires sur le continent d’ici à 2017.
Jean-Philipe Trin et Claude Queyranne, respectivement président directeur général et président pour l’Afrique de Bouygues Énergies & Service, entendent renforcer leurs activités en Afrique et augmenter leur chiffre d’affaires.
En visite pour 48 heures à Abidjan, Martin Bouygues, PDG du géant français Bouygues, a annoncé des investissements de plus de deux milliards de dollars dans les projets énergétiques. Une source au gouvernement indique que les investissements du groupe pourraient atteindre 5 milliards de dollars.
Avec la généralisation des nouvelles technologies, les conditions semblent réunies pour voir émerger des champions de l’innovation en Afrique francophone. Les initiatives ne manquent pas, mais États et grands groupes doivent s’impliquer davantage.
Issad Rebrab, fondateur et président du groupe algérien Cevital, répond aux questions de Jeune Afrique. Expansion panafricaine, tracasseries amdinistratives et sécurité alimentaire : le grand patron donne son opinion sans langue de bois.
Premier entrepreneur privé d’Algérie, Issad Rebrab a fondé et dirige Cevital, un groupe diversifié qui affiche près de 3 milliards de dollars de revenus par an. Alors qu’il entame une importante stratégie de développement au sud du Sahara, il a accordé à Jeune Afrique, à l’occasion du Africa CEO Forum, une interview vidéo.
L’État ivoirien est parvenu à conclure un accord avec la compagnie Foxtrot sur le prix du gaz naturel livré pour l’approvisionnement des centrales thermiques. La filiale de Bouygues a par ailleurs obtenu l’autorisation d’exploiter le champs Manta.
Fondée à Buea au Cameroun, la jeune pousse Njorku a été sélectionnée par le prestigieux magazine Forbes pour figurer parmi les 20 start-up qui comptent en Afrique.
Routes, aéroport, production agricole, défi énergétique… Pas de doute, le chef de l’État a été ambitieux pour son pays. De quoi avoir le tournis et s’interroger sur le coût de certains projets.
Pleins feux sur le capitalisme africain. En 2010, le chiffre d’affaires cumulé des 500 premières entreprises africaines a progressé de 17,7% à 690 milliards de dollars. Avec de forts contrastes entre les pétrolières et les télécoms, en recul, et des minières en pleine forme. Lire la suite de l’analyse… {insertgrid ID = 2_so} Chiffres 2010 en millions de $ – (*): chiffres 2009
Le Printemps arabe redessine le marché. Les révolutions ont entraîné une redistribution des cartes économiques. Dégât collatéral : la croissance a très nettement ralenti.
Porte d’entrée sud-africaine. Ultradominante dans la région, la nation Arc-en-Ciel se transforme peu à peu en plateforme d’investissements vers le reste du continent.
Ces deux pays qui éclipsent les autres. Le Cameroun et le Gabon restent ultradominants dans la zone. Libreville, qui multiplie les investissements et les réformes, se positionne pour l’avenir.