Alors que Brazzaville semble garder la tête hors de l’eau, il reste pourtant fort à faire. C’est du moins ce qui ressort du dernier rapport de Moody’s Investors Service qui a maintenu la note du Congo à « Caa2 » avec une « perspective stable ».
Proactif, le PDG de BUA croit ce qu’il voit. Il suit son instinct plutôt que les comportements corporatistes, et fuit toutes les décisions frileuses. Une attitude largement validée par une belle enveloppe accordée par la Société Financière Internationale (IFC).
À l’occasion du 48e anniversaire de la Marche verte, le souverain marocain a réaffirmé sa volonté de faire du sud du royaume un hub économique consacré à l’Afrique.
Au Sénégal, depuis l’arrivée au pouvoir en 2012 du chef de l’État, la stratégie économique du pays a connu des succès, en particulier sur le plan des infrastructures et de l’énergie. Mais, sur d’autres volets, dont la création d’emplois et l’industrie, il reste beaucoup à faire
Johannesburg accueillait le 20e forum relatif à l’accord de libre-échange américain avec les pays d’Afrique subsaharienne à moins de deux ans de son expiration et alors que tous veulent le voir prolongé.
Une coalition improbable de fonctionnaires tapis dans la haute administration et d’activistes évoluant en dehors de l’État s’échine depuis des années à renationaliser des pans entiers de l’économie. Une lame de fond qui risque de perdurer.
Adopté en Conseil des ministres, le projet de loi de finance 2024 prévoit une dotation record de 110 milliards dollars, alors que l’inflation sur un an a dépassé les 10 % en septembre.
Dakar supplanté par Mbacké, longévité augmentée, femmes moins nombreuses… L’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a dévoilé le rapport préliminaire du dernier recensement réalisé au Sénégal.
Les contours et l’avenir de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique sont au cœur des discussions entre les ministres du Commerce américain et africains qui se tiendront à Johannesburg du 2 au 4 novembre.
Le patron de Privinvest, qui se trouve au centre d’un scandale de corruption à 2 milliards de dollars au Mozambique, a éludé presque toutes les questions lors de son contre-interrogatoire devant la justice britannique. Récit.
Augmentation du capital et des investissements, transition énergétique, réformes de la finance du développement… À mi-mandat, le président de la Banque ouest-africaine de développement détaille, en exclusivité pour « Jeune Afrique », l’état d’avancement de son plan stratégique.
Le 30 juillet, la Cedeao a interdit toute transaction financière entre ses États membres et le Niger à la suite du putsch du général Abourahamane Tiani. Pourtant, la Banque centrale ne semble pas avoir cessé de fournir des devises aux banques du pays.
La question des fonds promis par l’Europe à Tunis était de nouveau au programme d’une réunion à Bruxelles, le 25 octobre dernier. De nouvelles pistes ont été évoquées pour faire aboutir, enfin, le partenariat.
Les Jeux de la francophonie, qui se sont tenus en juillet et en août à Kinshasa, auraient coûté près de sept fois plus cher que prévu, selon le ministre congolais des Finances, qui met en cause les organisateurs.
Un juge anglais a estimé que la société offshore avait eu recours à la corruption et au parjure pour obtenir une sentence arbitrale frauduleuse d’un montant de 11,5 milliards de dollars. Retour sur le procès du siècle.
Les actionnaires de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) viennent d’approuver les demandes d’adhésion du Bénin et de la Côte d’Ivoire. Une première pour des pays d’Afrique subsaharienne.
Alpha Condé a été chassé du pouvoir à la suite d’un coup d’État en 2021. Pourtant, contrairement à celles des autres pays du Sahel, l’économie guinéenne résiste. Explications.
Sous l’égide du programme économique et financier soutenu par le FMI, le Sénégal s’apprête à recevoir un décaissement d’environ 275 millions de dollars. Mais, dans un contexte préélectoral marqué par des incertitudes politiques, quelles sont les prévisions économiques pour le pays ?
Les sanctions de la Cedeao qui ont visé les pays dirigés par des juntes se retournent contre ceux qui les ont prises. Du Sénégal au Bénin en passant par la Côte d’Ivoire, tous ont connu à divers degrés une baisse de leurs échanges commerciaux avec leurs voisins.
À des degrés divers, les tissus économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se délitent. Même si les indicateurs macroéconomiques tiennent bon, les entreprises sont les premières à payer les frais de l’instabilité politique et sécuritaire.
En compétition avec son compatriote qui sollicitait un nouveau mandat, le patron de Coris Bank s’est imposé en obtenant le vote de confiance des organisations patronales, réunies en assemblée générale. Il prend ainsi les rênes d’un Conseil national du patronat en quête d’un nouveau souffle.
Alors que les putschistes d’Afrique de l’Ouest justifient leur action en promettant une amélioration du bien-être collectif, le résultat est souvent inverse : hausse de la pauvreté, baisse du budget et des dépenses sociales, recul de l’activité économique…
Mali, Burkina Faso, Guinée et maintenant Niger. Depuis trois ans, les pays d’Afrique de l’Ouest sont frappés par une série de coups d’État. Si ces prises de pouvoir par les armes ont isolé diplomatiquement les juntes, elles ont également eu de lourdes conséquences pour les économies de la sous-région.
Depuis de son adhésion en 2022 à la Communauté de l’Afrique de l’Est, la RDC s’emploie à lever les barrières aux déplacements et au commerce avec ses nouveaux partenaires.
La gestion des primes et des caisses d’avance par la nouvelle équipe dirigeante de la Commission, présidée par Baltasar Engonga Edjo’o, est montée en épingle par les proches de son prédécesseur, au moment où le cabinet d’audit s’apprête à livrer ses conclusions sur la gestion passée.
Lors d’une table ronde sur les crises de la dette souveraine, le prix Nobel d’Économie Joseph Stiglitz a déploré l’incapacité de l’Occident à comprendre les besoins de refinancement du continent.
En pleine crise économique, et sans explications, le président tunisien a demandé à la ministre des Finances d’assurer l’intérim de Samir Saïed, le ministre limogé.