Alors que l’homme d’affaires franco-libanais Iskandar Safa est accusé de corruption d’agents publics, il dénonce une « machination politique » du président Filipe Nyusi, au premier jour du procès à Londres d’un scandale politico-financier qui secoue le Mozambique depuis une décennie.
Assainissement budgétaire, fin des subventions : le gouverneur de la Banque centrale du Kenya explique ses recettes pour retrouver le chemin des marchés internationaux.
Pour Mounir Houari, le directeur général du Centre régional d’investissement, la priorité accordée au développement de Dakhla et de ses environs est en train de porter ses fruits, même si des efforts restent à faire pour attirer des talents et densifier les liaisons aériennes.
À l’occasion d’un échange avec le président du groupe de la Banque mondiale au Maroc, le milliardaire anglo-soudanais a vertement critiqué l’organisation de l’institution internationale.
Si le Sommet de Paris a permis de constater la nécessité d’une meilleure représentation des pays du Sud au sein des institutions de Bretton Woods, l’heure est venue, selon les intéressés, d’accélérer le mouvement à l’occasion des assemblées annuelles des deux institutions au Maroc.
Le directeur général de la Société financière internationale aborde les réformes passées et en cours au sein de la filiale de la Banque mondiale. Il détaille également les investissements records réalisés par l’institution cette année.
Depuis plusieurs mois, des représentants de haut niveau de la Cemac et de la BDEAC font la tournée des grands rendez-vous du financement du développement pour convaincre les investisseurs de miser sur une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Coulisses.
À Marrakech, les économies les plus riches montreront si elles prennent au sérieux les effets dévastateurs de la crise climatique sur les pays en développement. Ou si elles veulent continuer à se replier sur elles-mêmes.
Crise de la dette, réchauffement climatique, réduction trop lente de la pauvreté… Pour le rassemblement annuel des deux institutions internationales, le continent sera au cœur de nombreuses conversations.
L’ancien ministre des Finances et de la Planification économique du Rwanda de 61 ans doit prendre prochainement ses fonctions à la tête de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
En amont des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, du 9 au 15 octobre à Marrakech, Ousmane Diagana, vice-président Afrique de l’Ouest et Afrique centrale de la Banque mondiale, livre son diagnostic sur les sujets brûlants de l’actualité.
Frappé par le tremblement de terre le plus puissant de son histoire récente, le royaume panse ses plaies, tout en préparant la reconstruction. Une opération d’envergure qui « prendra du temps et nécessitera des moyens colossaux ».
Longtemps décrié pour ses politiques d’austérité imposées, le FMI offre désormais un nouveau visage, plus social. La Banque mondiale est également en passe d’adopter une feuille de route remaniée pour se concentrer sur la lutte contre le changement climatique.
La directrice générale du FMI a choisi la Côte d’Ivoire pour prononcer son discours inaugural avant l’ouverture des Assemblées annuelles, qui se tiendront à Marrakech du 9 au 15 octobre. La dirigeante bulgare en a profité pour rencontrer les principaux responsables politiques du pays. Coulisses.
L’État tunisien a un besoin impérieux d’argent pour boucler son budget, et met donc fortement à contribution les chefs d’entreprise. Lesquels dénoncent le recours à l’intimidation et aux méthodes brutales.
Africa50, le fonds d’investissement dans les infrastructures de la Banque africaine de développement, a lancé un concept innovant : le recyclage d’actifs. Trois pays se sont déjà laissé convaincre.
Pour l’ex-président du Nigeria, une exploitation raisonnée des ressources naturelles du continent permettrait d’accélérer son développement économique sans freiner ses objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.
Le vice-président de l’institution multilatérale, qui a fait escale à Madagascar en juillet durant son dernier roadshow sur le continent, rappelle la nécessité de soutenir des projets risqués, de l’électricité solaire à l’agroalimentaire.
Étouffée par les conséquences de la guerre en Ukraine, ébranlée par les suites de la pandémie, et victime collatérale du ralentissement de la Chine, l’économie africaine marque le pas, mais certaines poches de résilience émergent.
Catastrophes naturelles et sanitaires, hausse des importations, dépréciation de l’ariary… La Grande Île reste prise dans une spirale inflationniste et peine à renouer avec la croissance.
Depuis la mi-septembre, le sujet de la dette intérieure du Gabon – qui a explosé en trois ans – est revenu sur le devant de la scène. Et ce, à la lumière de la nouvelle task force convoquée par le nouvel homme fort du pays.
Accusées de travailler dans l’illégalité, 1 200 entreprises ont été radiées par l’Autorité de régulation de la sous-traitance du secteur privé. Mais les opérateurs économiques dénoncent des incohérences et un harcèlement de la part de l’organisme public.
Hausse temporaire de salaire minimum, baisse des prix des transports publics… Le président nigérian a fait plusieurs annonces pour apaiser un front social au sein duquel la grogne ne cesse de monter.
L’ancienne ministre rwandaise prendra le 1er octobre la tête du bureau Afrique de l’Organisation internationale, où elle remplace la Nigériane Cynthia Samuel-Olonjuwon.
Au Sénégal, les liaisons maritimes nord-sud sont stoppées depuis juin. Quelque 120 km de la route Ziguinchor-Dakar sont en travaux. L’aéroport du chef-lieu est toujours en chantier… Pourquoi le développement régional stagne-t-il à ce point ?
La filiale de la Banque mondiale consacrée au secteur privé coopte une nouvelle représentante pour l’Afrique centrale. L’économiste sénégalaise doit mettre en particulier l’accent sur la diversification des économies en misant sur l’agro-industrie.
Le mécanisme européen d’ajustement carbone aux frontières (MACF) entre en vigueur le 1er octobre. Les entreprises exportatrices de fer et d’acier, d’aluminium, d’engrais et de ciment vont devoir, à terme, payer une taxe supplémentaire. Explications.
En s’abstenant, le 25 septembre, de relever ses taux directeurs, la Banque des États de l’Afrique centrale maintient la capacité des pays à emprunter sur le marché monétaire.
Le très remuant et controversé ministre burkinabè Bassolma Bazié a jeté un pavé dans la marre à la tribune des Nations unies en s’invitant dans le débat aussi bien économique que politique sur le franc CFA qu’il dénonce comme une monnaie coloniale.
Alors que commence à se dessiner au Maroc la reconstruction de la province d’Al-Haouz, il faut désormais s’atteler au développement des régions marginalisées, qui n’ont guère profité de la transformation du pays et du tourisme.