Le pays s’est engagé lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial à compter 40 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique à l’horizon 2030. Il sera aidé financièrement à hauteur de 2,5 milliards d’euros par la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Union européenne.
Alors que le Cameroun a fait le pari des taux multiples pour mobiliser 150 milliards de francs CFA, le Gabon a misé, lui, pour le même montant, sur un coupon unique.
Le gouverneur de la Banque centrale angolaise, réputé pour sa compétence, a été nommé, le 8 juin, ministre d’État chargé de la Coordination économique. Il devra notamment mettre fin aux subventions sur les carburants, une réforme délicate.
Éplucher les conseils d’administration des sociétés tunisiennes, c’est tomber régulièrement sur les mêmes noms de famille. Mais la Tunisie tente d’imposer une gouvernance plus moderne.
Un accord entre créanciers occidentaux et chinois pourrait arriver dans la semaine, selon une source au sein du Club de Paris. Le groupe informel se réunit le 21 juin, à la veille d’un sommet pour un nouveau pacte financier qui doit se tenir dans la capitale française.
La mobilisation des entreprises pour réduire l’utilisation des dérivés d’hydrocarbures et accélérer leur recyclage se révèle insuffisante face à l’ampleur du défi. Le soutien des États et un recours accru à l’innovation apparaissent indispensables.
Comment répondre aux difficultés de financement que rencontrent les pays du Sud dans un contexte de lutte contre réchauffement climatique ? La question, épineuse, est au cœur des discussions qui se tiendront à Paris les 22 et 23 juin.
Les chocs macroéconomiques ont poussé les partenaires du développement à gérer l’urgence. Pour Rabah Arezki, ancien chef économiste à la BAD, il faudrait que l’aide au développement se concentre sur les déficiences structurelles et climatiques préexistantes afin que les pays à faible revenu puissent se transformer.
Un accord de partenariat économique a été signé à Nairobi avec l’Union européenne, destination d’environ 20 % des exportations kényanes, dont du thé, du café et des fleurs.
En amont des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, organisées, en octobre, à Marrakech, la directrice générale du Fonds, va rencontrer des officiels du gouvernement.
Alger s’apprête à refondre totalement ses règles de passation des marchés publics, lesquels représentent 20 % du PIB du pays. Objectif annoncé : plus de transparence et d’efficacité, et moins de corruption, notamment grâce à la dématérialisation.
Jusque-là épargnées, les relations entre les patronats des deux pays font désormais les frais de la crise diplomatique entre Rabat et Paris. Les dessous d’un revirement.
Affaibli par une balance commerciale fortement déficitaire, Tunis envisage de modifier son partenariat économique avec Ankara et remet sur la table « la menace » de révision de l’accord de libre-échange de 2005. Décryptage.
Jusque-là discrète, la diplomatie sud-africaine a décidé de se faire entendre dans la croisade judiciaire déclenchée au Cameroun par Baba Danpullo contre des filiales des groupes de leur pays. Les liquidateurs des entreprises de l’homme d’affaires en Afrique du Sud ont également chargé un cabinet camerounais de les représenter dans les procédures locales.
Des dirigeants européens en visite à Tunis le 11 juin ont consenti à allouer une enveloppe de 150 millions d’euros en 2023 pour soutenir les réformes. Une manière de gagner du temps et de faire pression sur le FMI.
Conclus lors du premier jour de la dixième conférence d’affaires sino-arabe, ces investissements couvrent des domaines variés. Plus de 5 milliards de dollars ont été investis dans une coentreprise de voitures électriques.
Le sujet a été au cœur des débats de l’Africa CEO Forum 2023, qui s’est tenu les 5 et 6 juin à Abidjan. Comment créer des champions africains, à même d’assurer une plus grande souveraineté économique du continent ? Sélection, en vidéo, de pistes de solutions.
C’est l’une des questions qui a taraudé les participants de l’Africa CEO Forum, qui s’est déroulé les 5 et 6 juin à Abidjan. Voici quelques-unes de leurs réponses.
Dans un pays durement frappé par l’inflation et où la Banque centrale obéit aux injonctions de la présidence, la nomination était très attendue. Tout juste réélu, le chef de l’État doit désormais prouver sa capacité à enrayer la crise économique.
Pour la société de conseil McKinsey, les économies du continent doivent mettre l’accent sur la productivité, en particulier dans le secteur des services, afin de relancer leurs croissances.
Alors que les économies sont malmenées depuis une décennie, Acha Leke, associé senior et président de McKinsey Afrique, estime que le continent a une occasion en or de faire de la productivité le moteur de sa croissance.
Elles sont nées en Côte d’Ivoire et ont grandi en dehors des frontières du pays. Parcours de trois « success stories » ivoiriennes devenues africaines.
Comment améliorer la sécurité alimentaire du continent ? Quels sont les leviers pour lutter contre le changement climatique ? Comment soutenir le commerce interafricain ? En amont de l’Africa CEO Forum, le directeur de la Société financière internationale (IFC) détaille les actions de son institution.
Près de 350 entreprises africaines pèsent plus d’un milliard de dollars. Comment faire pour que ce chiffre passe à 3 000 ? En amont de l’Africa CEO Forum 2023, qui se tient les 5 et 6 juin à Abidjan, deux experts livrent leur analyse à Jeune Afrique.
La banque panafricaine dispose d’une multitude d’outils financiers « innovants » et « avant-gardistes », selon les mots du ministre d’État britannique chargé du Développement et de l’Afrique. De quoi s’agit-il concrètement ?
En dépit des tentatives d’empêcher l’examen du projet, le conseil d’administration du Groupement inter-patronal du Cameroun a voté pour la fusion E.cam-Gicam. Le dernier mot reviendra aux adhérents convoqués en Assemblée générale extraordinaire.
Pour améliorer l’entrepreneuriat, l’élevage de bétail et la fourniture de services de base, trois accords ont été signés par le ministre burkinabè de l’Économie pour un montant global de 276 milliards de francs CFA.