Spécialiste en transmission des entreprises familiales, le président de BDO Maroc analyse pour Jeune Afrique la manière dont les grands patrons du royaume abordent la question de leur succession. Un sujet encore considéré comme sensible.
Lors du sommet de Yaoundé du 17 mars, les dirigeants des six États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont recommandé un élargissement, au niveau ministériel, de la réflexion entamée par la banque centrale régionale et la Commission de la Cemac.
Franc CFA, crise bancaire, urgence climatique, Zlecaf… L’économiste et ex-ministre togolais, actuel commissaire de l’Uemoa, livre son analyse sur les grands dossiers économiques du moment. Et annonce au passage sa candidature à la succession de la Camerounaise Vera Songwe à la tête de la Commission économique pour l’Afrique.
Le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), à Yaoundé, en a eu la primeur le 15 mars. Les représentants de la Centrafrique y ont annoncé avoir soumis un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi du 22 avril 2022 sur la cryptomonnaie, à quelques heures du sommet de la Cemac.
Qu’elle soit préparée en amont ou réalisée discrètement à la mort du chef de famille, la succession à la tête de certains groupes a lieu, la plupart du temps, sans anicroche. Plongée dans les coulisses des cas les plus emblématiques du royaume : Akwa Group, Holmarcom, Safari et Diana Holding.
La transmission de la plupart des grands groupes familiaux du royaume, d’une génération à la suivante, constitue souvent un sujet sensible. Batailles fratricides, convoitise, méthodes de gouvernance inédites… Tour d’horizon des exemples les plus emblématiques.
Attendue depuis près de deux ans, la prochaine conférence des chefs d’État de l’organisation régionale se tient ce 17 mars à Yaoundé. Au menu des discussions, des annonces fortes, notamment sur la réforme du Franc CFA.
Certaines grandes entreprises africaines n’apparaissent pas dans notre classement des 500 champions africains. La raison ? Elles refusent de divulguer leurs comptes. Un manque de transparence signe d’une faiblesse de l’État de droit, qui est aussi nuisible au développement des marchés de capitaux.
500 entreprises classées, 665 milliards de dollars de chiffre d’affaires cumulé, un taux de rentabilité moyen record de 14,9 %… Quelles réalités se cachent derrière ces données ? Qui sont les gagnants et les perdants ?
Après avoir analysé les résultats de plus de 1200 sociétés, Jeune Afrique vous dévoile son classement exclusif des 500 plus importantes entreprises du continent.
Aux commandes du groupe familial depuis le départ à la retraite de son père, Issad, en juin 2022, le patron du premier conglomérat privé d’Algérie a réussi à détendre les relations avec les autorités. Il lui reste à imprimer sa marque.
Sidérurgie, mines et même outsourcing ont permis aux groupes nord-africains d’enregistrer de belles performances dans notre classement régional des 500 Champions africains 2023.
Télécommunications, logistique, industrie manufacturière et services publics : les sept entreprises est-africaines dont le chiffre d’affaires annuel dépasse le milliard de dollars sont actives dans des secteurs très différents.
Après la crise liée au Covid, la reprise d’activité des 500 champions africains est quasi générale. Porté par la croissance et la hausse du cours des matières premières, le total de leur chiffre d’affaires a bondi de près de 12 % en 2021.
Toujours largement dominée par les groupes sudafricains, notre classement régional traduit la remontée des prix des matières premières. Les groupes télécoms aussi ont marqué des points.
Avec huit sociétés dans le Top 10 des principaux groupes d’Afrique de l’Ouest, dont NNPC ou encore Airtel Africa, le Nigeria se positionne comme la fabrique des champions régionaux en 2021. Derrière lui, les pays de l’Uemoa imposent une belle présence.
Première organisation patronale de la Belle Province, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) se tourne de plus en plus vers le continent. Entretien avec Karl Blackburn, son président.
Le cabinet britannique Brand Finance vient de rendre public son rapport « Global Soft Power Index 2023 » qui classe les pays les plus influents au monde.
La tendance mondiale au tassement de la hausse des prix des produits de consommation de base ne se voit pas encore clairement sur le continent. Explications.
Alors que la guerre en Ukraine a fragilisé ses approvisionnements énergétiques et compliqué ses relations avec Moscou et Pékin, Berlin pose un œil neuf sur le continent. Et fait tout pour convaincre ses entrepreneurs d’y investir.
La Banque mondiale est un créancier incontournable de la Tunisie. Quelles pourraient être les conséquences économiques d’une longue suspension de son appui budgétaire au pays ?
Malgré des réunions de crise et des mesures en faveur des migrants subsahariens, le rétropédalage du gouvernement Bouden a été jugé insuffisant par l’organisation financière.
Désigné par le président américain Joe Biden pour diriger la Banque mondiale, Ajay Banga entame sa tournée mondiale en Côte d’Ivoire pour rencontrer les responsables de la Banque africaine de développement (BAD) et des membres du gouvernement.
Actif dans 48 pays et sur six continents, le négociant, dont la réputation a été entachée par le passé d’affaires de corruption, a subi une fraude « systématique » dans le cadre d’achats de nickel à un homme d’affaires indien. Récit d’une escroquerie de haut vol.
Malgré les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et la baisse des volumes de ventes, le géant nigérian maintient le cap avec un bénéfice net en progression de 4,9 % en 2022.
Sur un marché du ciment en forte croissance, IFC, filiale de la Banque mondiale, et Sococim, filiale sénégalaise du cimentier français Vicat, s’allient pour moderniser leurs infrastructures et réduire l’empreinte carbone du secteur.
Expansion au Maghreb, réduction des effectifs au Cameroun, impact de la pandémie et de la guerre en Ukraine… Le DG du producteur d’électricité britannique, leader sur le continent, maintient ses ambitions africaines malgré un contexte difficile.