Pendant que la communauté internationale se réunissait lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et le Commonwealth ont défendu le principe de vulnérabilité des États, pour plus d’équité.
Que ce soit sur le volet environnemental ou social, la clé de la réussite de la certification des entreprises sur le continent réside dans la capacité à conjuguer exigences internationales et locales, assure le spécialiste Thierry Téné.
Quelques accords de financement, des « consensus » mais pas de décision concrète en vue de refonder la finance mondiale au service du climat. Un bilan aux notes douces-amères pour un sommet qui se voulait révolutionnaire.
Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial a réuni à Paris, les 22 et 23 juin, chefs d’État et représentants d’institutions internationales et de la société civile dans le but d’aider les pays du Sud à faire face à l’urgence climatique.
Face aux immenses défis auxquels doit faire face le continent pour s’adapter au réchauffement climatique, le « nouveau pacte financier mondial », discuté au sommet de Paris, ne doit pas déboucher sur une liste de promesses vouées à l’oubli.
Retirée de la vie politique, l’ex-ministre de François Hollande participe au sommet de Paris comme représentante d’une ONG. Elle appelle les pays du Nord à davantage de solidarité avec le Sud. Et déplore par ailleurs la dégradation des relations entre la France et le Maroc.
Les créanciers, Chine et pays occidentaux, sont parvenus à un accord pour restructurer une partie de la dette de la Zambie, à Paris, en marge du sommet pour un nouveau pacte financier.
À l’occasion du sommet pour un nouveau pacte financier mondial, les contours d’une réforme des bailleurs internationaux, nés des accords de Bretton Woods, se dessinent. Explications.
Le pays s’est engagé lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial à compter 40 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique à l’horizon 2030. Il sera aidé financièrement à hauteur de 2,5 milliards d’euros par la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Union européenne.
Alors que le Cameroun a fait le pari des taux multiples pour mobiliser 150 milliards de francs CFA, le Gabon a misé, lui, pour le même montant, sur un coupon unique.
Le gouverneur de la Banque centrale angolaise, réputé pour sa compétence, a été nommé, le 8 juin, ministre d’État chargé de la Coordination économique. Il devra notamment mettre fin aux subventions sur les carburants, une réforme délicate.
Éplucher les conseils d’administration des sociétés tunisiennes, c’est tomber régulièrement sur les mêmes noms de famille. Mais la Tunisie tente d’imposer une gouvernance plus moderne.
Un accord entre créanciers occidentaux et chinois pourrait arriver dans la semaine, selon une source au sein du Club de Paris. Le groupe informel se réunit le 21 juin, à la veille d’un sommet pour un nouveau pacte financier qui doit se tenir dans la capitale française.
La mobilisation des entreprises pour réduire l’utilisation des dérivés d’hydrocarbures et accélérer leur recyclage se révèle insuffisante face à l’ampleur du défi. Le soutien des États et un recours accru à l’innovation apparaissent indispensables.
Comment répondre aux difficultés de financement que rencontrent les pays du Sud dans un contexte de lutte contre réchauffement climatique ? La question, épineuse, est au cœur des discussions qui se tiendront à Paris les 22 et 23 juin.
Les chocs macroéconomiques ont poussé les partenaires du développement à gérer l’urgence. Pour Rabah Arezki, ancien chef économiste à la BAD, il faudrait que l’aide au développement se concentre sur les déficiences structurelles et climatiques préexistantes afin que les pays à faible revenu puissent se transformer.
Un accord de partenariat économique a été signé à Nairobi avec l’Union européenne, destination d’environ 20 % des exportations kényanes, dont du thé, du café et des fleurs.
En amont des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, organisées, en octobre, à Marrakech, la directrice générale du Fonds, va rencontrer des officiels du gouvernement.
Alger s’apprête à refondre totalement ses règles de passation des marchés publics, lesquels représentent 20 % du PIB du pays. Objectif annoncé : plus de transparence et d’efficacité, et moins de corruption, notamment grâce à la dématérialisation.
Jusque-là épargnées, les relations entre les patronats des deux pays font désormais les frais de la crise diplomatique entre Rabat et Paris. Les dessous d’un revirement.
Affaibli par une balance commerciale fortement déficitaire, Tunis envisage de modifier son partenariat économique avec Ankara et remet sur la table « la menace » de révision de l’accord de libre-échange de 2005. Décryptage.
Jusque-là discrète, la diplomatie sud-africaine a décidé de se faire entendre dans la croisade judiciaire déclenchée au Cameroun par Baba Danpullo contre des filiales des groupes de leur pays. Les liquidateurs des entreprises de l’homme d’affaires en Afrique du Sud ont également chargé un cabinet camerounais de les représenter dans les procédures locales.
Des dirigeants européens en visite à Tunis le 11 juin ont consenti à allouer une enveloppe de 150 millions d’euros en 2023 pour soutenir les réformes. Une manière de gagner du temps et de faire pression sur le FMI.
Conclus lors du premier jour de la dixième conférence d’affaires sino-arabe, ces investissements couvrent des domaines variés. Plus de 5 milliards de dollars ont été investis dans une coentreprise de voitures électriques.
Le sujet a été au cœur des débats de l’Africa CEO Forum 2023, qui s’est tenu les 5 et 6 juin à Abidjan. Comment créer des champions africains, à même d’assurer une plus grande souveraineté économique du continent ? Sélection, en vidéo, de pistes de solutions.
C’est l’une des questions qui a taraudé les participants de l’Africa CEO Forum, qui s’est déroulé les 5 et 6 juin à Abidjan. Voici quelques-unes de leurs réponses.
Dans un pays durement frappé par l’inflation et où la Banque centrale obéit aux injonctions de la présidence, la nomination était très attendue. Tout juste réélu, le chef de l’État doit désormais prouver sa capacité à enrayer la crise économique.