Les créanciers bilatéraux du Ghana doivent se réunir sous l’égide du Club de Paris, mardi 11 avril, pour discuter d’un plan de restructuration de la dette du pays. Une rencontre scrutée de toutes parts car, sans réaménagement de ses arriérés, Accra ne pourra pas bénéficier de l’aide promise par le FMI.
En plein programme de réformes structurelles, Abidjan est parvenu à un accord de financement de 3,5 milliards de dollars, contre 2,6 milliards attendus, sur 40 mois avec l’institution de Bretton-Woods.
Après le gel des fonds de la filiale camerounaise de l’opérateur télécoms en septembre, l’homme d’affaires vient d’obtenir leur transfert des banques vers le compte d’un greffier. Les avocats de la société sud-africaine s’inquiètent du risque de disparition de l’argent.
Le PIB du Sénégal, dopé par la production pétrogazière, devrait passer la barre des 10% de croissance d’ici à 2024. Un cap qui reste toutefois difficile à tenir.
Le président tunisien a déclaré refuser la suppression des subventions voulue, selon lui, par l’institution internationale. Une sortie virulente alors que le gouverneur de la Banque centrale et le ministre de l’Économie se rendent au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale dans trois jours.
Le cabinet londonien Henley and Partners publie les classements annuels des cités et des nations africaines, en rapport avec le nombre de résidents fortunés qui s’y trouvent.
Le continent enregistre une reprise de l’activité économique à plusieurs vitesses, avec de fortes variations d’un pays à l’autre, souligne la Banque mondiale dans la dernière édition de son rapport « Africa’s Pulse ».
Depuis le 1er mars, au Sénégal, une commission nationale est chargée de faire respecter le décret encadrant les prix à la location. Reste à savoir si elle en a la capacité, dans un domaine aux allures de Far West.
Yaoundé a longtemps joué des rivalités qui opposaient les deux grands mouvements patronaux du pays. Le 5 avril, Ecam et Gicam vont, à la surprise générale, signer un traité de fusion.
Relecture du programme économique, recherche de financement alternatif, restauration d’une gestion orthodoxe… L’arrivée de nouveaux dirigeants, en tête desquels l’Équatoguinéen Baltasar Engonga Edjo’o, doit engager une série de chantiers au cours des cinq prochaines années au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
En proie à une hémorragie financière et à de graves difficultés économiques, le pays peine à renflouer ses caisses. Ses partenaires redoutent le défaut souverain mais qu’en est-il vraiment ?
En déplacement en Afrique de l’Ouest, le président de la Banque mondiale, qui cèdera son siège en juin, expose dans un entretien exclusif à JA les principes fondamentaux auxquels il croit et sa vision du développement sur le continent.
Les dossiers qui empoisonnent les relations entre Paris et Alger ou Rabat sont nombreux. Derrière les soubresauts politiques qu’ils provoquent se cache en réalité la perte d’influence économique de l’Hexagone.
Deux semaines après le secrétaire d’État américain, le président de la Banque mondiale a confirmé que Washington considère le Niger comme un pôle de stabilité pour la sécurité de la région.
La vice-présidente américaine a appelé à plus d’investissements dans l’innovation sur le continent « qui façonnera l’avenir du monde ». Elle se rendra en Tanzanie le 29 mars.
S’il s’apprête à laisser les rênes de la BM en juin prochain, un an avant la fin de son mandat, David Malpass entend néanmoins achever sa mission sur une note symbolique. Qui rimera donc avec Afrique.
Sans négliger ses relations avec ses partenaires économiques traditionnels, le Maroc a amplifié depuis quelques années ses échanges commerciaux avec d’autres pays. Parmi eux, Israël, l’Inde, la Chine.
Climat des affaires, inflation, relations avec le gouvernement, réformes structurelles… Le patron des patrons camerounais analyse la situation économique du pays et de la sous-région. Interview.
Faisant écho aux alertes du chef de la diplomatie européenne, le secrétaire d’État américain Antony Blinken insiste sur la nécessité pour la Tunisie de trouver un accord avec le FMI, sans lequel l’économie du pays pourrait « s’effondrer ».
Si Kako Nubukpo a officiellement déclaré sa candidature au poste de secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, basée à Addis-Abeba, d’autres personnalités se sont également positionnées. Coulisses.
Pour stabiliser sa balance de paiements, Abidjan est entré en négociations avec le Fonds monétaire international pour 2,6 milliards de dollars de prêt. Décryptage.
Spécialiste en transmission des entreprises familiales, le président de BDO Maroc analyse pour Jeune Afrique la manière dont les grands patrons du royaume abordent la question de leur succession. Un sujet encore considéré comme sensible.
Lors du sommet de Yaoundé du 17 mars, les dirigeants des six États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont recommandé un élargissement, au niveau ministériel, de la réflexion entamée par la banque centrale régionale et la Commission de la Cemac.
Franc CFA, crise bancaire, urgence climatique, Zlecaf… L’économiste et ex-ministre togolais, actuel commissaire de l’Uemoa, livre son analyse sur les grands dossiers économiques du moment. Et annonce au passage sa candidature à la succession de la Camerounaise Vera Songwe à la tête de la Commission économique pour l’Afrique.
Le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), à Yaoundé, en a eu la primeur le 15 mars. Les représentants de la Centrafrique y ont annoncé avoir soumis un projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi du 22 avril 2022 sur la cryptomonnaie, à quelques heures du sommet de la Cemac.
Qu’elle soit préparée en amont ou réalisée discrètement à la mort du chef de famille, la succession à la tête de certains groupes a lieu, la plupart du temps, sans anicroche. Plongée dans les coulisses des cas les plus emblématiques du royaume : Akwa Group, Holmarcom, Safari et Diana Holding.
La transmission de la plupart des grands groupes familiaux du royaume, d’une génération à la suivante, constitue souvent un sujet sensible. Batailles fratricides, convoitise, méthodes de gouvernance inédites… Tour d’horizon des exemples les plus emblématiques.