La Banque africaine de développement rend publique la démission de l’économiste sénégalais de ses fonctions au sein de l’institution. Il est désormais libre d’entamer sa campagne visant à engranger les soutiens en vue de succéder à Akinwumi Adesina en 2025.
Le concepteur chinois qui vient de livrer un prototype de passeport électronique aux Burkinabè, tente depuis plusieurs semaines de se positionner sur le marché malien. Et ce, malgré la récente annonce d’Assimi Goïta concernant un projet de passeport commun à l’Alliance des États du Sahel.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Chloé, Fendi, Swatch, Rinascent… Ces marques, bien connues du grand public, partagent un important point commun : elles font appel à « Made For A Woman », une entreprise malgache spécialisée dans la mode, l’artisanat et la production éthique.
L’annonce de sa candidature était attendue depuis juillet et les perspectives s’annoncent plutôt favorables pour la Nigériane, sauf une nouvelle victoire de Donald Trump à la Maison Blanche qui avait bloqué sa nomination en 2020.
Dans un rapport sur l’économie marocaine, l’organisation intergouvernementale tacle l’institution marocaine sur l’absence de données à jour sur la comptabilité nationale. Des allégations qui ont provoqué la colère du HCP, en charge des statistiques du royaume.
À l’issue d’une visite d’une délégation du FMI au Sénégal, l’institution a revu les perspectives de croissance du pays à la baisse. Sans les hydrocarbures, la tendance serait encore plus marquée.
Le chef de la junte malienne a annoncé la mise en place de nouveaux passeports biométriques au Burkina Faso, au Niger et au Mali, afin « d’harmoniser les titres de voyages dans [leur] espace commun » de l’AES.
L’ACTU VUE PAR – Sommet Chine-Afrique, course aux minerais stratégiques pour la transition énergétique, BRICS, francophonie économique… L’expert financier franco-congolais commente les principaux sujets du moment.
Le remplacement de l’ancien gouverneur de la Banque centrale de Libye (BCL), fin août, à Tripoli, n’a pas que des répercussions politiques. La crise qu’il a déclenchée aura des conséquences potentiellement désastreuses pour le marché tunisien.
Après avoir reçu moins de flux d’investissements que quinze pays africains en 2023, le royaume redresse cette année la barre grâce à des projets stratégiques.
Certaines des plus grandes fortunes et personnalités parmi les plus influentes du continent se sont discrètement réunies à Kigali pour une « retraite » du 6 au 8 septembre.
Promesses d’investissements, partenariats, augmentation des prêts souverains… Après des années de recul, les engagements formulés à l’issue du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) laissent entrevoir un retour de Pékin sur le devant de la scène. Mais qu’en est-il réellement ?
Perspectives économiques, réformes de l’État social, dépendance au pétrole… À la veille de l’élection présidentielle algérienne du 7 septembre, la chercheuse associée au CNRS Fatiha Talahite dépeint, sans concession, un pays à la croisée des chemins.
Alors que les Algériens sont appelés aux urnes le 7 septembre, le social est, comme de coutume, au cœur de la campagne. Mais d’autres réformes, plus profondes, pourraient faire entrer le pays dans une autre dimension.
Le président chinois a promis plus de 50 milliards de dollars de financement sur trois ans aux pays africains. Cette somme vise à renforcer les échanges en infrastructures et commerce entre la deuxième économie mondiale et l’Afrique.
Poursuite des dépenses d’investissement décidées par le CTRI, régularisation des agents publics. À quelques semaines du référendum sur la nouvelle constitution, les autorités tentent de contenter l’électorat avec le projet de loi de finances rectificatives adopté en conseil des ministres.
Une vingtaine de dirigeants africains se retrouvent à Pékin pour un sommet qui se tiendra jusqu’au 6 septembre. Et qui se déroulera sur fond de promesses de coopération dans les infrastructures, l’énergie et l’éducation.
Arrimer sa monnaie au dollar américain pour contrecarrer l’instabilité politique et les déséquilibres macroéconomiques, une béquille qui a fait long feu pour de plus en plus de pays africains. Le dire et le marteler, malgré les risques, semble toutefois incontournable pour réaffirmer sa souveraineté.
Malgré un rebond en 2023, les prêts accordés par la Chine aux pays d’Afrique sont en chute libre. Alors que Pékin accueille les dirigeants du continent du 4 au 6 septembre, que peuvent encore attendre ces derniers de la grand-messe politico-économique ?
Alors que les prêts chinois à destination du continent sont en chute libre, Pékin accueille les dirigeants africains du 4 au 6 septembre, pour la 9e édition du Focac. La directrice du bureau africain de la Cnuced estime que l’Afrique pourrait tirer son épingle du jeu.
Le « Billionaires Index » du groupe financier Bloomberg classe trois Sud-Africains dans le top cinq des plus grandes fortunes d’Afrique. En attendant le verdict de « Forbes », l’autre classement de référence, Johann Rupert détrônerait Aliko Dangote.
L’entrepreneur à succès, qui a bâti sa renommée dans le secteur de l’assurance au Togo et en Afrique, a été porté à la tête d’une Chambre de commerce et d’industrie du Togo en pleine refonte.
Grâce à des finances publiques à l’équilibre, l’heure est aux grands travaux et à la diversification. L’exécutif tchadien semble avoir toutes les cartes en main pour que le rythme de croissance économique s’accélère. Et celui du développement humain aussi.
L’assainissement budgétaire et le soutien du FMI seront essentiels pour faire baisser les rendements de la dette souveraine africaine. Mais déjà, le Nigeria et le Kenya pourraient faire appel aux marchés si les taux s’améliorent.
LE MATCH – Après avoir cédé du terrain face à Pedro Sánchez, Emmanuel Macron s’est rattrapé en actant le soutien de Paris au plan d’autonomie marocain pour le Sahara. De quoi contrarier les ambitions de l’Espagne, qui lorgne de juteux marchés dans les infrastructures et dans l’énergie au Maroc.