Réunis à Accra ce dimanche 3 juillet, les dirigeants ouest-africains ont décidé de supprimer la plupart des mesures coercitives imposées au Mali depuis janvier.
Le pays a enregistré en mai une inflation de 27%, son niveau le plus haut depuis deux décennies, et les manifestations contre la vie chère se multiplient.
Pour le Gabon, « forêts » rime avec « opportunités économiques ». Le pays entend créer 187 millions de crédits carbone et compte en revendre la moitié sur le marché des compensations.
La situation fiscale de Kinshasa est supérieure aux attentes du Fonds monétaire international, qui a décaissé 200 millions de dollars de financement. Mais deux faiblesses majeures demeurent.
L’institution multilatérale décaisse 155 millions de dollars pour accompagner Libreville, qui a profité de la hausse des prix du pétrole pour rembourser ses emprunts.
Après deux ans de traversée du désert, il fait son retour au sein du gouvernement de Patrick Achi en tant que ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie. Au lendemain de la découverte d’importants gisements d’hydrocarbures, le poste est éminemment stratégique.
À l’initiative des États-Unis, le G7 lance un vaste programme dédié aux pays en développement, dont plusieurs États africains. En filigrane, l’objectif est de bousculer la suprématie chinoise en la matière.
Alors que la tension diplomatique entre les deux pays ne faiblit pas, l’institut de notation analyse les différentes implications que pourrait avoir le conflit actuel sur leurs économies respectives.
Alors que les compagnies internationales soulignent l’efficacité et la popularité du partage de capital avec les populations locales, les initiatives dans le domaine demeurent encore limitées.
Une filiale britannique du géant du négoce a officiellement plaidé coupable de sept chefs d’accusation de corruption dans le cadre d’opérations pétrolières au Cameroun, en Guinée équatoriale, en Côte d’Ivoire, au Nigeria et au Soudan du Sud.
David Williams, directeur général Afrique de Maersk, explique que les dernières mesures anti-Covid prises par l’empire du Milieu ont entrainé une forte activité du fret.
Le 3 juillet, l’Ivoirien deviendra officiellement le nouveau gouverneur de la BCEAO. L’occasion de dresser le bilan des quatre années passées à la présidence de la Commission de la Cedeao.
Après cinq jours d’intenses négociations entre ses 164 États membres, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) est parvenue à s’accorder sur plusieurs mesures. Un résultat « sans précédent », d’après sa directrice générale, Ngozi Okonjo-Iweala. Trois points pour comprendre leur impact à l’échelle du continent.
La somme promise au Plan national de développement du pays est presque deux fois plus importante que celle espérée. Le Premier ministre ivoirien s’est félicité de cette preuve de confiance, qui va « bien au-delà de nos attentes ».
The Africa Report a rencontré le président et directeur général de la société égyptienne Elsewedy Electric. Il croit fermement au potentiel commercial de nombreux pays africains et aux opportunités qui existent sur le continent.
À la tête d’une importante délégation, la Première ministre gabonaise est venue à l’Africa CEO Forum, qui se tient ces 13 et 14 juin à Abidjan, pour promouvoir le Plan pour l’accélération de la transformation (PAT) – stratégie de relance post-covid de Libreville – aux investisseurs présents.
Le Plan national de développement nécessite de trouver 9 300 milliards de F CFA auprès des partenaires institutionnels du pays. Mais l’essentiel des investissements devra venir du secteur privé.
Dette, flambée des prix, sanctions contre le Mali… La Côte d’Ivoire est confrontée à des vents contraires. Mais le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances insiste sur les bonnes performances du pays.
L’inflation alimentée par la guerre en Ukraine a atteint un pic le mois dernier. La hausse des taux d’intérêt décidée par le gouvernement ghanéen réussira-t-elle à contenir l’augmentation des prix ?
L’ACTU VUE PAR… Chaque samedi « Jeune Afrique » invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. Grand invité RFI/Jeune Afrique, le ministre béninois de l’Économie et des Finances livre son analyse sur la crise ukrainienne, qui, après le Covid, déstabilise le continent.
L’adoption de la cryptomonnaie, qui repose sur la technologie blockchain, menace une partie des transactions en mobile money. Peuvent-elles coexister ?
Alors que la situation alimentaire mondiale devient critique, Célestin Tawamba, le président de l’Union des patronats d’Afrique centrale (Unipace), invite le président français à provoquer d’urgence une réunion des partenaires européens et africains.
La pandémie a montré à quel point les systèmes sanitaires du continent étaient fragiles et dépendants de l’extérieur. Financement, compréhension du marché, concertation entre États… Amadou Alpha Sall, l’administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, éclaire sur les défis de l’industrie pharmaceutique africaine.
Alors que le sommet de la Cedeao du 4 juin à Accra n’a pas permis de trouver un consensus, reportant au 3 juillet les décisions concernant les sanctions à l’encontre de Bamako, JA fait le point sur l’action des autorités de transition visant à renflouer les caisses de l’État.
Certains États ou citoyens africains se sont-ils trop enthousiasmés pour les actifs numériques virtuels de la blockchain ? L’avenir le dira. En attendant, le krach de certaines monnaies virtuelles inquiète.
Désigné à Accra pour conduire la politique monétaire de l’Union, le nouveau gouverneur prendra ses fonctions à la tête de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest le 4 juillet prochain.
Pour Makhtar Diop, directeur général d’IFC, les débuts de la Zone de libre-échange continentale africaine sont encourageants. Néanmoins, pour que cet accord réalise son plein potentiel, il doit s’accompagner d’investissements privés massifs.
À deux mois des prochaines élections générales, qui viennent d’être fixées au 24 août prochain, le pays n’a peut-être jamais autant compté de partenaires commerciaux.
L’agence américaine de notation financière affirme que les défauts de paiements de Bamako exposent les banques régionales à des risques de liquidités et de crédits.