Alors que la situation alimentaire mondiale devient critique, Célestin Tawamba, le président de l’Union des patronats d’Afrique centrale (Unipace), invite le président français à provoquer d’urgence une réunion des partenaires européens et africains.
La pandémie a montré à quel point les systèmes sanitaires du continent étaient fragiles et dépendants de l’extérieur. Financement, compréhension du marché, concertation entre États… Amadou Alpha Sall, l’administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, éclaire sur les défis de l’industrie pharmaceutique africaine.
Alors que le sommet de la Cedeao du 4 juin à Accra n’a pas permis de trouver un consensus, reportant au 3 juillet les décisions concernant les sanctions à l’encontre de Bamako, JA fait le point sur l’action des autorités de transition visant à renflouer les caisses de l’État.
Certains États ou citoyens africains se sont-ils trop enthousiasmés pour les actifs numériques virtuels de la blockchain ? L’avenir le dira. En attendant, le krach de certaines monnaies virtuelles inquiète.
Désigné à Accra pour conduire la politique monétaire de l’Union, le nouveau gouverneur prendra ses fonctions à la tête de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest le 4 juillet prochain.
Pour Makhtar Diop, directeur général d’IFC, les débuts de la Zone de libre-échange continentale africaine sont encourageants. Néanmoins, pour que cet accord réalise son plein potentiel, il doit s’accompagner d’investissements privés massifs.
À deux mois des prochaines élections générales, qui viennent d’être fixées au 24 août prochain, le pays n’a peut-être jamais autant compté de partenaires commerciaux.
L’agence américaine de notation financière affirme que les défauts de paiements de Bamako exposent les banques régionales à des risques de liquidités et de crédits.
Acquisition de devises, dépenses budgétaires, remboursement au Fonds… Du Maroc à la RDC et à la Côte d’Ivoire, les États africains ont utilisé de façon variée et surprenante les Droits de tirage spéciaux (DTS). L’analyse de JA.
Les groupes pétroliers Tullow Oil et Capricorn Energy (ex-Cairn Energy) vont s’unir dans une opération valorisée à plus de 1,6 milliard d’euros, avec l’objectif de créer un « leader de l’énergie en Afrique » coté à Londres.
Le fameux « modèle Angola » a vécu, épuisé par la corruption et fragilisé par les coûts du pétrole. Même si le président João Lourenço continue de courtiser les dollars chinois, la relation n’est plus ce qu’elle était.
Les faiblesses structurelles du régime de sanctions contre le Mali menacent l’idée même de coopération économique. Pour les institutions régionales, l’heure du quitte ou double approche.
Confrontée aux conséquences de trois crises – la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et le changement climatique – la croissance africaine doit se limiter à 4,1 %, selon la Banque africaine de développement. Mais certains pays font preuve de résistance.
Des professionnels burkinabè de la boulangerie annoncent que le prix de la « miche » de pain va augmenter de 33%. Une hausse que le gouvernement de Paul-Henri Sandaogo Damiba semble avoir minimisée…
Après avoir adopté le bitcoin comme monnaie légale, l’exécutif centrafricain a invité des « bitcoiners » internationaux cette semaine pour l’aider à promouvoir son projet.
Un nouvel appui financier du Fonds monétaire international doit permettre au pays de lutter contre la flambée mondiale du cours des produits pétroliers et des denrées alimentaires, tout en lui fournissant davantage de ressources pour répondre à l’urgence socio-économique.
Alors qu’une nouvelle délégation européenne se rend à Tunis ce 23 mai, la visite précédente d’eurodéputés fait encore parler d’elle. La sortie remarquée du député espagnol Javier Nart sur le paiement d’une cargaison de blé oblige à creuser la question.
Ce plan destiné à amortir les effets de la hausse des prix des denrées alimentaires doit financer des initiatives dans les domaines de l’agriculture, de la nutrition, de la protection sociale, de l’eau et de l’irrigation.
Lors de la 54e session de la Conférence des ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique, économistes et dirigeants ont plaidé en faveur d’une refonte complète de l’architecture financière mondiale qui replacerait l’Afrique au cœur des décisions.
Quatre semaines après que la Centrafrique a adopté le bitcoin comme monnaie de référence au côté du franc CFA, le régulateur bancaire de la zone Cemac met les crypto-actifs « sous surveillance ».
Dans un communiqué rendu public ce 17 mai, le président de la Banque africaine de développement annonce qu’il exclut de candidater à la mandature suprême, prévue en février 2023 au Nigeria.
Malgré la mise en place de directives internationales, la majorité des transactions foncières réalisées sur le continent souffrent de lacunes juridiques, selon un récent rapport sur les investissements en Afrique.
Dans un ouvrage à succès paru en 2013, un journaliste britannique spécialiste de l’Asie analyse comment la Chine, le Japon, la Corée du Sud et Taïwan ont réussi à s’extraire de l’extrême pauvreté. Une leçon pour l’Afrique ?
« L’Afrique est-elle vraiment malade de sa dette ? » (4/4). Dans une note récente, le FMI met en garde contre l’interdépendance croissante entre banques et États. Une relation qui pourrait entretenir « un cercle vicieux » en ces temps de crise, selon l’institution de Bretton Woods.
« L’Afrique est-elle vraiment malade de sa dette ? » (3/4). Si le niveau d’endettement extérieur des pays a connu une très nette hausse depuis 2015, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Leurs capacités à y faire face diffèrent grandement. Analyse.
Les conséquences économiques de la crise du Covid ont relancé les craintes sur l’endettement des pays africains. Cet alarmisme est-il justifié ? Enquête.
Alors que la Centrafrique vient d’adopter le bitcoin comme monnaie officielle, la directrice générale du FMI a, une nouvelle fois, plaidé pour la mise en place d’une réglementation mondiale des crypto-actifs. Au risque de voir l’économie de pays émergents s’effondrer.
« L’Afrique est-elle vraiment malade de sa dette ? » (1/4). Alors que le nombre de pays africains en risque de surendettement a doublé depuis la survenue du Covid-19, seuls trois d’entre eux ont opté pour une restructuration de leur passif. Parallèlement, les émissions d’eurobonds se sont poursuivies. Le signe d’une nouvelle maturité ?