Une supervision unique des entreprises publiques pour améliorer leurs performances : c’est ce que préconise l’institution qui presse Tunis de procéder à des réformes libérales pour juguler une crise macro-économique qui ne cesse de s’accentuer.
Une fusion des deux géants français ferait du groupe le premier opérateur en Afrique avec un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros et une présence dans une douzaine de pays. Mais le risque d’avoir à faire face à une levée de boucliers sur le continent est réel.
Le Congo a retrouvé l’aide du FMI en juillet 2019 avant de la voir suspendue six mois plus tard, faute d’accord avec ses créanciers Glencore et Trafigura. La situation pourrait se débloquer au cours de ce premier semestre.
Condition préalable à la renégociation des dettes africaines pour le G20, l’implication du secteur privé dans le processus demeure incertaine selon les agences de notation. L’Éthiopie servira de cas d’école.
Le rétablissement du programme prévu avec le FMI, suspendu tant que les discussions entre l’État et les négociants pétroliers n’auront pas abouti, est la principale urgence du Premier ministre congolais.
À son CV impressionnant et à sa puissance de travail peu commune, la Dame de fer nigériane devra ajouter patience et art du compromis pour réformer en profondeur une institution clé en perte de vitesse. Elle entre en fonction le 1er mars 2021.
Alléger, voire annuler la dette, comme le prône le président sénégalais, ou flécher les capitaux vers les entreprises du continent, solution privilégiée par l’ancien patron franco-ivoirien de Credit Suisse ? Le débat sur la relance est ouvert.
Taxe foncière, TVA agricole, agence de recettes fiscales : voilà quelques-unes des idées fortes pour bâtir une politique fiscale africaine moderne que défendent les économistes Rabah Arezki (BAD) et Grégoire Rota-Graziosi (Cerdi).
L’ancien conseiller de François Mitterrand et d’Emmanuel Macron a répondu aux questions de Jeune Afrique sur les tendances de fond et les « disruptions » appelées à affecter les perspectives du continent.
Plan émergence Madagascar, dépréciation de l’ariary, Covid-19, situation d’Air Madagascar… Jeune Afrique a rencontré le représentant du FMI sur la Grande Ile.
Les groupes extractifs ont décidé d’appuyer les efforts du gouvernement pour appuyer un développement minier artisanal responsable coexistant avec les sites industriels.
Le nouveau maire de Douala, Roger Mbassa Ndine, entend bien prendre la main sur le véhicule d’investissement de la ville. Mais son prédécesseur, Fritz Ntonè Ntonè, ne l’entend pas de cette oreille.
Première Africaine à la tête de l’institution, la Nigériane devra déployer ses talents de négociatrice pour relancer une organisation bien à la peine. Voici ses chantiers prioritaires.
D’un optimisme prudent quant aux effets de la pandémie en RDC cette année, l’agence internationale de notation insiste sur l’importance de l’appui extérieur et s’inquiète des « difficultés entourant la prise de décisions politiques ».
L’analyse des classifications montre qu’une moitié des États africains peuvent espérer émerger à moyen terme. Des constantes apparaissent qui désignent les mieux placés… pour l’instant.
Le leader marocain de l’acier s’attend à une reprise d’envergure, notamment avec les exportations et la diversification de son offre. L’analyse de Jeune Afrique.
Fonceuse, efficace et ambitieuse… Les qualificatifs flatteurs abondent pour décrire la nouvelle directrice de la filiale de transports et logistique du géant français à Lagos.
Principal investisseur dans les infrastructures du continent, Pékin soutient ouvertement la Zlecaf. Mais des tensions commerciales pourraient émerger si une industrie manufacturière continentale parvenait à se développer.
Dans le pays où sont développés des projets gaziers qui représentent le plus grand investissement étranger direct jamais réalisé sur le continent, l’économie est grevée par des emprunts frauduleusement contractés par l’administration précédente.
Débats sur l’eco, mise en œuvre de la Zlecaf, frontière avec le Bénin… Le Nigeria semble déterminé à continuer de s’opposer à l’accélération de l’intégration régionale et continentale.
C’est sur fond de lutte anticorruption, de batailles politiques et d’incertitudes financières que s’ouvre l’année 2021, alors que les supputations vont déjà bon train pour le scrutin présidentiel de 2023.
Afin d’être à même de mobiliser ses ressources pour vacciner sa population contre le Covid-19, Addis-Abeba a demandé au G20 une restructuration de sa dette… Tout en s’efforçant de rassurer ses prêteurs privés.
Alors que Malabo prépare – déjà – l’échéance présidentielle de 2023, l’économie, très peu diversifiée, a gravement pâti des effets de la pandémie de Covid-19.
Il est l’un des cadets du gouvernement, mais occupe une place centrale dans le dispositif de Patrice Talon depuis le début de son mandat. Cinq ans après avoir pris les commandes de l’économie béninoise, Romuald Wadagni dresse un bilan de son action avec le sentiment du devoir accompli.