Toujours sous l’emprise des tensions monétaires et du yoyo des matières premières, l’activité des champions du continent a reculé pour la deuxième année consécutive. Les entreprises ouest-africaines s’en sortent plutôt mieux.
Faut-il continuer à aider Kinshasa? Le Fonds monétaire international (FMI) répond par l’affirmative, avec un financement de 1,5 milliard de dollars. Mais le pays a encore fort à faire pour mettre à niveau sa gestion, son climat des affaires et ses infrastructures.
Ces ressources soutiendront une large variété de projets : de l’énergie à la santé, en passant par l’eau, les transports, les services financiers et la tech.
Un sommet sur les économies africaines ne suffira pas pour relancer le continent. Soixante ans après les indépendances, tout un environnement politique et institutionnel reste à concevoir.
Si la lutte contre l’évasion fiscale a permis au continent de collecter plus de 34 millions d’euros en 2020, les progrès dans ce domaine sont encore trop lents.
Doucement, les sociétés étrangères sont en train de quitter la Tunisie. Loin de profiter de la délocalisation espérée, le pays pourrait voir les départs s’amplifier, les incertitudes politiques et économiques prenant de plus en plus le pas sur ses nombreux atouts.
Le gouverneur de la Banque centrale tunisienne Marouane Abassi a affirmé qu’il n’y avait pas d’autre solution pour la Tunisie qu’un recours au Fonds monétaire international pour boucler son budget.
La France est le deuxième créancier de Khartoum. Si en majorité ces dettes sont dues à des pénalités de retard, le choix de Paris s’inscrit aussi dans un complexe effort diplomatique et économique. Le décryptage de Jeune Afrique.
Radié en 2013 de l’initiative en faveur de la transparence du secteur extractif, le Gabon, fortement encouragé par le FMI, s’emploie à relancer le processus.
Malgré des tensions politiques récurrentes entre Rabat et Alger, les échanges commerciaux n’ont jamais cessé. S’élevant à plus d’un demi-milliard de dollars par an, ils impliquent des poids lourds des deux économies.
Sortie de la crise du Covid-19, dette, franc CFA, priorités de l’aide au développement… Dans sa première grande interview à Jeune Afrique, le ministre français de l’Économie évoque les sujets brûlants de l’actualité franco-africaine.
Dans la lutte d’influence que se livrent les grandes puissances sur le continent, la Chine et les États-Unis marquent des points. En dépit de son déficit d’image, l’Europe pourrait cependant très vite rattraper son retard si elle change de technique d’approche.
Plus d’un an après les accords signés entre l’UEMOA et la France pour réformer le franc CFA, Paris s’apprête à restituer 5 milliards d’euros des réserves du Trésor français à la BCEAO. Où en est-on ? Qu’est-ce qui a réellement changé ? Réponses en infographies.
De l’aérien à la finance et aux infrastructures, l’émirat passe l’accélérateur à Abidjan. Stratégie, acteurs principaux, moyens… « Jeune Afrique » dévoile les coulisses de cette expansion.
« L’Angola de João Lourenço » (5/5). Tout en maintenant son influence au niveau régional, le président angolais a engagé un rééquilibrage des relations avec la Chine au profit de l’Europe et des États-Unis. Tribune.
« L’Angola de João Lourenço » (4/5). Élu en 2017 sur la promesse d’être l’homme du miracle économique, João Lourenço est engagé dans une course d’obstacles – dette, privatisations, Covid-19 – et sous le feu des critiques, y compris dans son propre camp.
« L’Angola de João Lourenço » (3/5). Isabel dos Santos, Manuel Vicente, le général Kopelipa : l’ascension de João Lourenço a signé leur perte d’influence. Mais d’autres personnalités ont su tirer leur épingle du jeu. Tour d’horizon.
Devant l’effondrement du transport aérien – et donc des fournitures de repas à bord – la compagnie française très active dans la région (Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina Faso) compte diversifier ses prestations.
Épidémie mondiale, crise sécuritaire régionale, coup d’État et agitation sociale… Malgré tous ses déboires, le Mali devrait dès cette année connaître une embellie économique.
Si certains experts s’accordent à dire que l’Afrique n’est pas en mesure de rembourser ses dettes, le sujet est trop important pour que les jeunesses du continent et de la diaspora en soient écartées, estiment Amina Zakhnouf et Ange Bouyou-Mananga*.
Subventions, rente, actionnariat public… Le chef du gouvernement tunisien est prêt à briser bien des tabous dans ses discussions avec l’administration Biden, le FMI et la Banque mondiale.
Une mauvaise gouvernance et une mauvaise hiérarchisation des priorités plombent les résultats du pays, estime le chercheur et ancien conseiller économique de la présidence.
Nouveau commissaire du Togo à l’Uemoa, Kako Nubukpo revient sur la future monnaie eco, l’agenda de l’Uemoa ainsi que sur l’avenir économique du continent.
L’Organe de règlement de différends de la Zone de libre-échange continentale tiendra sa réunion inaugurale lundi 26 avril. L’occasion pour le secrétaire général de la Zlecaf, Wamkele Mene, d’en détailler les grands principes de fonctionnement.