Candidat en 2017, l’ancien ministre du Budget d’Abdoulaye Wade remplacera le 8 mai aux commandes de l’institution régionale son ex-concurrent Abdallah Boureima.
Le Covid-19 et les cours du pétrole ont fragilisé une économie mise à mal par l’explosion des dépenses sécuritaires. Mais une enveloppe de 560 millions de dollars a été promise en janvier à N’Djamena.
D’après les estimations du Fonds, la production par habitant au sud du Sahara ne devrait pas retrouver le niveau de 2019 avant 2022. Quelques pays affichent néanmoins une croissance remarquable eu égard à la morosité de la conjoncture.
L’économiste togolais a été désigné par le président Faure Gnassingbé pour représenter Lomé au sein de l’instance régionale. Un retour en grâce des plus officiels pour l’ancien ministre, écarté des cercles institutionnels il y a quelques années en raison de ses critiques contre le franc CFA.
Plus d’un mois après le recadrage diplomatique des relations entre Rabat et Berlin sur fond de divergences politiques, les considérables intérêts économiques commencent à en pâtir.
Chargée de la cellule du climat des affaires depuis 2019, la jeune quadragénaire a été nommée en septembre dernier secrétaire générale de la présidence. Sa grande connaissance des enjeux économiques africains l’a vite rendue indispensable auprès de Faure Gnassingbé.
Avec l’avancée de ses paris logistiques et portuaires, le pays semble être devenu indispensable à ses voisins comme à ses partenaires. La diversification bat son plein et les perspectives de croissance sont très favorables.
Il n’a pas l’envergure d’un Danpullo, d’un Colin Mukete ou d’une Kate Fotso. Et pourtant, Njong Eric Njong est aujourd’hui l’entrepreneur anglophone le plus en vue du Cameroun.
Pour éviter une catastrophe sur le continent, les pays riches doivent accélérer sur l’aide médicale et l’allègement de la dette, et les États africains sur le renforcement de leur gouvernance, défend Rabah Arezki, économiste en chef de la BAD.
En 2021, les pays du Maghreb et du Moyen-Orient ne veulent plus être dépendants d’États étrangers. Le Maroc, notamment, est en train de déployer une politique de puissance assumée.
Présent dans l’électroménager, les télécoms, le textile ou encore l’informatique, le patron du groupe familial Noubru basé à Kribi exporte dans toute la sous-région et poursuit sa diversification.
Alors que le Burkina Faso importe 60 % de sa consommation d’électricité, son ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Bachir Ismaël Ouédraogo, mise sur le solaire et les PME locales pour développer la production.
En 2020, le Cameroun a connu, du fait de la crise sanitaire, sa première récession depuis trois décennies. La reprise espérée cette année va dépendre notamment de la conclusion d’un nouvel accord avec le FMI.
Porté par des personnalités du monde politique et économique, un think-tank veut proposer des solutions pour améliorer l’accès aux capitaux du continent.
Si Londres n’a pas encore dévoilé de stratégie claire en amont du sommet prévu en novembre à Glasgow, le secteur des nouvelles technologies liées à l’environnement est l’un des principaux atouts des entreprises britanniques, en particulier en Afrique.
À l’heure du Brexit et de la pandémie de Covid-19, Emma Wade-Smith, première commissaire pour le commerce jamais nommé au Royaume-Uni pour gérer les relations avec l’Afrique, se veut optimiste sur l’évolution des échanges entre Londres et le continent.
Alors que le Rwanda s’apprête à doubler – de 100 à 200 millions de dollars – son aide au secteur privé face au Covid, l’industrie touristique se taille la part du lion.
Menée chaque année auprès des « leaders d’opinion » africains, l’enquête Africaleads confirme en 2021 le décrochage de la France. Si les grandes puissances restent en tête du classement, cette édition est marquée par une forte progression de la Turquie et des pays du Golfe.
Le président du Groupement des entreprises de Madagascar appelle le gouvernement à redonner la priorité à l’intérêt général sur les intérêts particuliers.
Fort de ses 60 contrats nationaux, le gestionnaire marocain des déchets grignote les parts de marché des groupes européens au sud du continent. Il est l’un des trois pionniers africains de l’environnement sélectionnés par Jeune Afrique
Dépollution, gestion des déchets, ingénierie verte : une poignée de groupes locaux est parvenue à damer le pion à des leaders du secteur comme Veolia ou Suez.
Revenir au statu quo pré-Covid-19 serait une erreur. Accélérer les réformes est désormais une question de survie pour la Tunisie, le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie, estiment deux expertes du FMI.
Une supervision unique des entreprises publiques pour améliorer leurs performances : c’est ce que préconise l’institution qui presse Tunis de procéder à des réformes libérales pour juguler une crise macro-économique qui ne cesse de s’accentuer.
Une fusion des deux géants français ferait du groupe le premier opérateur en Afrique avec un chiffre d’affaires de près de 2 milliards d’euros et une présence dans une douzaine de pays. Mais le risque d’avoir à faire face à une levée de boucliers sur le continent est réel.
Le Congo a retrouvé l’aide du FMI en juillet 2019 avant de la voir suspendue six mois plus tard, faute d’accord avec ses créanciers Glencore et Trafigura. La situation pourrait se débloquer au cours de ce premier semestre.
Condition préalable à la renégociation des dettes africaines pour le G20, l’implication du secteur privé dans le processus demeure incertaine selon les agences de notation. L’Éthiopie servira de cas d’école.
Le rétablissement du programme prévu avec le FMI, suspendu tant que les discussions entre l’État et les négociants pétroliers n’auront pas abouti, est la principale urgence du Premier ministre congolais.