La Banque mondiale a accordé deux prêts à Yaoundé, d’un montant total de 325 millions de dollars, pour relancer les projets d’irrigation dans le nord du pays et réduire les inégalités dans l’accès à l’enseignement secondaire.
Handicapé par le poids de sa dette, Djibouti poursuit ses projets de développement, notamment via la conclusion de partenariats public-privé, souligne l’économiste Zakaria Egueh.
Alors que le deuxième exportateur de cuivre du monde a demandé un délai de paiement de ses intérêts, le Tchad, le Congo et l’Angola sont eux aussi confrontés à de graves difficultés financières liées à la chute des prix du pétrole et à la pandémie.
Mossadeck Bally, le PDG du groupe hôtelier Azalaï, appelle à lutter contre la corruption, relancer l’attractivité du pays et soutenir la population pour assurer la réussite de la transition malienne.
Plaidant pour la mise en place d’un Plan Marshall pour les systèmes de santé africains, Nicolas Maystre, économiste à la Cnuced, appelle à mobiliser d’énormes moyens pour contrer les effets de la crise sur le continent.
De premières évaluations recueillies par Jeune Afrique permettent de mesurer l’impact des sanctions, décrétées par la Cedeao après le coup d’État, sur l’économie malienne.
L’approche expérimentale popularisée par les lauréats du Prix Nobel d’économie 2019 a influencé nombre de politiques de développement en Afrique, avec des effets tangibles notamment au Kenya.
Même si le coronavirus complique les réformes, l’institution a augmenté de près de 800 millions de dollars le montant de l’enveloppe destinée à Luanda.
L’économiste et ancien banquier compte sur une levée prochaine des sanctions mises en place par la Cedeao et appelle à engager des réformes de fond pour sortir le pays de la crise.
Différend entre la Chine et les États-unis, subventions à la pêche, réforme du système de règlement des litiges… La candidate nigériane est convaincue d’être la mieux placée pour s’atteler aux défis qui attendent le nouveau patron de l’OMC.
Washington a rehaussé la classification de Kinshasa, engagé à lutter plus fermement contre la traite des enfants soldats. Cette étape ouvre la voie à de nouvelles contributions, plus conséquentes. Décryptage.
La Banque mondiale approuve un financement d’urgence de 50 millions de dollars pour le relogement de 10 000 personnes menacées par la montée du niveau de la mer à Saint-Louis.
Depuis 2019, la Belle Province a officiellement « une vision » pour le continent. Mais cette stratégie, plus économique que politique, reste encore à préciser.
Quand la pandémie a frappé le continent, les groupes déjà rompus au dialogue social se sont plus rapidement adaptés que les sociétés qui y étaient moins habituées.
Longtemps présentée comme un système gagnant-gagnant par les partenaires du continent, la libéralisation des échanges s’est trop souvent faite aux dépens des pays africains.
Cet ancien banquier, qui cumule les portefeuilles de l’Économie, des Finances et du Soutien à l’investissement, doit stopper d’urgence l’hémorragie des deniers publics.
Le banquier et ex-Premier ministre béninois Lionel Zinsou salue la coordination des dirigeants africains face à la crise du Covid-19. Il est le Grand invité de l’économie RFI-Jeune Afrique samedi 5 septembre à 12h10, heure de Paris, 10 h 10 TU.
Sollicitées dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, des entreprises attendent toujours que l’État règle la facture. Parmi elles, une dizaine d’hôteliers de Douala ayant accueilli des voyageurs en quarantaine.
Alors qu’ils négocient en commun un accord commercial avec l’Union européenne, les pays du groupe Afrique, Caraïbes, Pacifique sont loin d’avoir les mêmes priorités.
Depuis plusieurs années, les Turcs s’emploient à resserrer leurs liens avec Alger, Tunis et Rabat. Une stratégie d’autant plus cruciale que Recep Tayyip Erdogan a engagé son pays sur plusieurs fronts dans la région.
Tout en investissant dans les infrastructures, l’État a misé sur l’orthodoxie budgétaire pour sortir le pays de l’ornière dans laquelle la crise de 2011 l’avait plongé.
Si le coronavirus et la chute de la demande pétrolière sont pour beaucoup dans les difficultés économiques du Nigeria, certains analystes pointent aussi les effets des politiques menées par l’administration Buhari.
Face aux contestations des populations locales, l’État a suspendu le bail qu’il avait accordé à l’industriel Emmanuel Néossi pour son projet de cacaoyère. Un mouvement symptomatique de la faiblesse des textes qui régissent le foncier.
Pour prévenir des inondations monstres, comme celles qui frappent la ville depuis vendredi, Douala travaille sur un système d’alerte précoce. 6e et dernier épisode de notre série sur les villes face au défi climatique.