Alors que le manifeste de Davos version 2020 appelle à un « capitalisme des parties prenantes », les aspects les plus originaux et inclusifs du capitalisme africain peuvent être mis à contribution, modernisés et renforcés pour répondre aux nouveaux défis (environnementaux, sociaux et sociétaux) qui affectent le continent.
Pour que l’eco se substitue au franc CFA, comme cela a été annoncé à Abidjan le 21 décembre 2019, il lui reste à franchir une course d’obstacles techniques, juridiques et politiques. Impossible donc de prédire une date de naissance effective.
Tancé par le roi Mohammed VI dans un discours, en octobre 2019, le secteur financier lance un vaste programme consacré au soutien de l’entrepreneuriat. Le ministre de l’Économie et des Finances du royaume nous en explique la genèse, les contours et les objectifs.
Dans une déclaration sur son compte Twitter, la présidence nigériane demande un report du lancement de l’eco, future monnaie unique d’Afrique de l’Ouest, et qui vise à remplacer entre autres le franc CFA. Pour Abuja, les critères de convergence établis dans la feuille de route des pays membres de la Cedeao, et nécessaires à la mise en place de l’eco, ne sont pas encore remplis.
Depuis 1983, date à laquelle l’idée d’une union monétaire a pour la première fois été officiellement avancée lors d’un sommet de la Cedeao, retour sur les principales étapes qui ont façonné la future monnaie commune.
La première promotion de la formation « Get African Women on Board », développée par l’Africa CEO Forum afin de porter davantage de dirigeantes africaines au sein des conseils d’administration des entreprises du continent, devrait être certifiée en mars, à Abidjan.
Avec un budget de 6 milliards de dirhams sur trois ans, le fonds spécial « d’appui au financement de l’entrepreneuriat » permettra de garantir les emprunts des porteurs de projets.
Comment Emmanuel Macron et Alassane Ouattara ont préparé, dans la plus grande discrétion, la réforme surprise du franc CFA annoncée en décembre dernier.
En annonçant sans crier gare qu’elle adopterait une devise portant le même nom que la future monnaie unique de la Cedeao, l’Uemoa a semé la discorde. Provoquant une véritable guerre de leadership dans la région.
Lors de la visite du président tunisien Kaïs Saïed, en Algérie, la Banque centrale a promis un dépôt de 150 millions de dollars à son homologue de Tunisie. Une aide d’une portée aussi bien politique qu’économique.
La première économie d’Afrique de l’Est connaît une croissance rapide, dispose d’une infrastructure financière solide et d’un secteur privé développé. Si tous les voyants semblent être au vert, de nombreuses fragilités subsistent, au premier rang desquelles l’opposition entre le président Kenyatta et le vice-président Ruto.
L’année 2019 a marqué le point médian de la « Vision 2030 ». Lancé en 2008 par le président Mwai Kibaki, ce plan était censé faire du Kenya un pays à revenu intermédiaire élevé.
Le PDG d’Al Karama Holding, qui gère les sociétés au clan de l’ancien président Ben Ali, n’a pas réussi à boucler la totalité des cessions prévues à son programme.
Lors du voyage officiel du président tunisien Kaïs Saïed à Alger, le chef de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune a fait état d’une « totale convergence » de vues entre les deux pays, y compris sur les questions régionales et internationales.
Un profond malaise fiscal dresse les patrons camerounais contre l’administration fiscale. Au cœur du conflit, un redressement fiscal de 40 milliards de francs CFA qui vise la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), litige que le président Paul Biya aimerait voir réglé à l’amiable plutôt que devant les tribunaux.
Les deux milliards de dollars alloués le 31 janvier durant la visite officielle à Abou Dhabi du président Ghazouani par les Émirats arabes unis sous forme d’investissements et d’un prêt viennent à point nommé pour tirer l’État mauritanien d’une mauvaise passe financière.
Début janvier, les Brasseries du Tchad (BDT), propriété du groupe Castel, ont décidé d’augmenter les tarifs de leurs boissons, se mettant à dos le gouvernement et les consommateurs.
En visite à Dakar le 28 janvier, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a signé une série d’accords avec son homologue sénégalais, Macky Sall, et annoncé sa volonté de voir les échanges commerciaux entre les deux pays atteindre le milliard de dollars.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche à Alger pour une visite de 48 heures afin d’évoquer la situation en Libye, où est menacée une trêve fragile. L’Algérie veut jouer un rôle de médiateur dans cette crise régionale.
Pas un mois ne se passe sans que des organismes multilatéraux, comme le FMI ou la Banque mondiale, ne tirent la sonnette d’alarme en raison de la montée de la dette publique dans les pays en développement en général et africains en particulier. Par rapport aux années 2000, le fardeau a doublé voire triplé, et un bon tiers des pays africains risquent d’avoir des difficultés à rembourser leur dette.
Dans moins d’un an se tiendra la prochaine élection présidentielle burkinabè. Roch Marc Christian Kaboré n’a pas encore officialisé ses intentions, mais il ne fait guère de doute qu’il va de nouveau briguer la magistrature suprême. Nul doute non plus qu’il tentera de mettre en avant les résultats obtenus par son ambitieux Plan national de développement économique et social (PNDES).
Démocratie interne, conjoncture nationale, secteurs en difficulté ou en devenir, relations avec le gouvernement, Zleca… Le nouveau patron de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) fait le point sur son programme et sur les grands défis qui vont jalonner son mandat.
Les noms reviennent mais l’ordre et le poids peuvent tout changer. Pour cette édition 2020 du classement des grandes fortunes africaines du magazine Forbes, si le numéro 1 reste Aliko Dangote (10,1 milliards de dollars), deux grands gagnants se détachent du classement, tandis que plusieurs milliardaires voient leur fortune sérieusement éventée.
Alors que dirigeants et chefs d’entreprises britanniques et africains sont réunis à Londres, l’institution publique de financement du développement britannique CDC Group annonce avoir conclu pour 400 millions de dollars d’engagements en Afrique et s’engage à investir au total 2 milliards de livres sterling dans les deux ans.
L’annonce du remplacement du franc CFA par l’eco avait-elle vraiment reçu l’aval de l’ensemble des pays de la sous-région ? La réaction des pays anglophones, le Nigeria en tête, laisse penser le contraire. Certains pointent une intervention du président français Emmanuel Macron.
La mise en place annoncée fin décembre par Alassane Ouattara d’un « eco-UEMOA », indexé sur l’euro et garanti par la France, est vue par les pays d’Afrique de l’Ouest hors zone CFA comme un parasitage de l’instauration de « l’eco-Cedeao », monnaie unique flexible que les États d’Afrique de l’Ouest ont prévu d’adopter en 2020.
« L’examen des politiques économiques volontaristes dans plusieurs pays africains laisse dubitatif sur la corrélation entre champions nationaux et développement inclusif », estime Alain Kouadio, qui plaide pour des « filières championnes nationales ».
Après une rencontre avec son homologue turc à Rabat le 15 janvier, le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce a annoncé des discussions prochaines pour « revoir les conditions » de l’accord liant les deux pays. Les industriels du pays, qui pointaient du doigt une concurrence difficile à tenir, se réjouissent.