Le conseil des ministres français a adopté le 20 mai un projet de loi qui modifie son accord monétaire avec les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), faisant suite à la réforme surprise du franc CFA annoncée en décembre.
-2,5 % selon la Banque européenne de développement, -4,3 % pour le FMI, ou même -10 % selon des experts tunisiens. Derrière la disparité des chiffres, des méthodologies mais surtout des visions de sortie de crise divergentes.
Après un chiffre d’affaires en baisse de 30 à 40 % pour les mois de mai et juin du fait de la crise liée au coronavirus, les centres d’appels marocains tablent sur un retour à la normale pour la fin de l’année. Le point avec Otmane Serraj, le président de l’Association marocaine de la relation client.
Les ministres des Finances et du Développement de 16 pays africains signent cet appel à doter l’Afrique de moyens pour amortir l’impact de la crise et amorcer une reprise rapide et vigoureuse.
Pour quels motifs les allégations contre le patron de la Banque africaine de développement (BAD) ont-elles été rejetées ? JA décrypte l’audit du comité d’éthique.
Conseiller à la présidence sénégalaise et ex-administrateur au Fonds monétaire international, Daouda Sembène propose cinq mesures à mettre en place pour faire face à cette crise exceptionnelle.
Dans leur rapport « Crise sanitaire Covid-19 : des lueurs d’espoir au bout du tunnel », les analystes d’Attijari Global Research se sont penchés sur les secteurs qui bénéficient ou vont bénéficier d’une nouvelle dynamique de croissance du fait de la crise.
Le conseil d’administration a décidé le 4 mai de décaisser une nouvelle enveloppe au titre de la facilité de financement rapide pour répondre aux besoins urgents en matière de lutte contre la pandémie de Covid-19, après deux précédents rendez-vous infructueux.
Si la pandémie du coronavirus n’avait qu’une seule vertu, ce serait la renaissance du débat africain qu’elle provoque à l’heure actuelle. En effet, rarement les décideurs et intellectuels africains se sont autant exprimés par voie de tribunes, d’articles, d’appels divers et variés.
Selon l’agence de notation S&P Global Ratings qui s’est penchée sur les 22 États africains qu’elle suit, ces quatre pays sont ceux qui risquent d’avoir le plus de mal à faire face à leurs dettes privées.
Dans une lettre adressée au Premier ministre guinéen, la Banque mondiale estime que le plan de riposte à la crise sanitaire coronavirus lancé par Conakry surévalue de 45 millions d’euros le coût de l’électricité.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 28 avril un prêt massif de 3,4 milliards de dollars pour aider le Nigeria à faire face aux conséquences économiques et sociales de l’épidémie de Covid-19.
Dans une tribune adressée à Jeune Afrique, Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Finances du président sénégalais Macky Sall, répond aux arguments des opposants, dont son homologue béninois, à la demande d’annulation des créances institutionnelles des pays africains dans le contexte de la pandémie du Covid-19.
Le président de la Banque africaine d’import-export consacre 3 milliards de dollars à la réponse au Covid-19. Et entre financement du commerce et appui aux banques, il vise au moins deux fois ce volume en liquidités apportées aux économies en difficulté.
L’institution internationale, qui salue la réponse « ferme » de Kinshasa face à la pandémie, vient d’approuver une aide de 363,3 millions de dollars en sa faveur. De quoi alléger les pressions sur les réserves en devises du pays, qui couvrent à peine un mois d’importation.
Chute drastique des cours du pétrole et ralentissement de l’économie mondiale obligent, le gouvernement congolais s’attend à une récession de 9 % du PIB en 2020.
Contrairement à ceux qui, comme Macky Sall et Emmanuel Macron, prônent l’annulation de la dette des pays africains pour faire face à la pandémie de coronavirus, le ministre béninois de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, estime que d’autres approches doivent être privilégiées.
Le secteur de hébergement/restauration et les TPE sont frappés de plein fouet, annonce le Haut-commissariat au plan qui a dévoilé un rapport sur les conséquences immédiates de la crise sanitaire.
Le conseil d’administration du FMI a approuvé le décaissement de 886,2 millions de dollars pour aider la Côte d’Ivoire à faire face aux besoins urgents de financement engendrés par la pandémie de Covid-19.
Alors que Cyril Ramaphosa doit exposer son plan de soutien aux entreprises le 21 avril au soir, un sondage révèle que plus de 40 % des entreprises sud-africaines redoutent de ne pas survivre à la pandémie de coronavirus et au confinement total qui leur est imposé depuis plus de trois semaines.
Déjà cosignataires de la tribune « Il faut alléger la dette africaine pour combattre le coronavirus », publiée le 11 avril par Jeune Afrique, les huit grands noms africains de la politique et de l’économie reviennent ici sur la décision des ministres des Finances du G20 d’une suspension partielle du service de la dette de 77 États à bas revenus.
Le patronat veut assouplir les droits sociaux (congés payés, 13e mois, etc.) pour financer les salaires, se réfugiant derrière les décrets-lois du gouvernement. Les syndicats de salariés montent au créneau.
Après avoir compté ses morts, le continent devra faire face à un défi encore plus grand, celui de relever une économie déjà fébrile, de redresser un continent fragile et de faire entrer définitivement l’Afrique sur la voie de la croissance inclusive et durable.
Berceau de la pandémie de coronavirus, la Chine envoie du matériel sanitaire à travers le continent. Mais ces efforts suffiront-ils à faire oublier ses manquements dans la gestion de la crise et les traitements discriminatoires dont sont victimes les ressortissants africains sur son territoire ?
Chute des prix du pétrole et pandémie provoqueront une récession dans la majorité des pays du nord de l’Afrique en 2020, indique le FMI dans sa dernière publication.
Par sa participation aux différents fonds d’urgence lancés par les gouvernements africains, mais aussi par des dons matériel ou encore la mise à disposition de sa logistique, le secteur privé du continent s’implique massivement dans la lutte contre le Covid-19.
Face à l’urgence d’apporter à l’Afrique une aide financière lui permettant de faire face à la pandémie, huit grand noms africains de la politique et de l’économie prennent à leur tour la parole pour appeler à une suspension immédiate du remboursement de la dette.
Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, vient de signer un protocole d’accord avec le trader Orion. Cette convention prévoit une décote de 30 % de sa dette et un différé de remboursement de quatre mois.
Dans une lettre ouverte au chef du gouvernement, les lauréats du prix Nobel de la paix 2015 donnent leurs solutions pour sortir de la crise du coronavirus. Parmi elles, l’abrogation de la dette extérieure et un soutien accru aux entreprises.