Une croissance forte, des investissements soutenus, un déficit et une dette maîtrisés… Le Programme d’actions du gouvernement (PAG) a remis le pays sur les rails. Mais les performances qu’il a permis d’enregistrer sont-elles pérennes ?
En se tournant vers la Chine et en s’endettant davantage, plusieurs pays d’Afrique subsaharienne deviennent vulnérables financièrement, analyse l’agence de notation Moody’s.
Où en est l’application des lois anticorruption en Tunisie ? L’Instance nationale de lutte contre la corruption, chargée de lutter contre ce fléau, multiplie les actions, malgré de nombreux freins. Jeune Afrique fait le point sur la question avec son président, Chawki Tabib.
Malgré la pression du FMI, qui voudrait voir la réforme du régime de change accélérer au Maroc, Mohamed Benchaâboun et Abdellatif Jouahri insistent sur la souveraineté du royaume et misent sur une bascule « progressive » vers le nouveau système.
Avec un modèle de toilettes bon marché et peu gourmand en eau, le conglomérat japonais Lixil s’appuie sur l’objectif de développement durable n° 6 des Nations unies – l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030 – pour se développer sur le continent.
Fondé il y a près d’un siècle à Madagascar, le groupe de la famille Hiridjee s’est transformé en un empire diversifié. Incontournable dans l’océan Indien, le conglomérat affiche des ambitions sur l’ensemble du continent.
Malgré une situation toujours tendue dans les deux régions anglophones du pays et des arriérés de paiement toujours présents, Douala bénéficie du soutien du FMI et voit ses perspectives de croissance s’améliorer légèrement.
Le sommet de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), qui se tiendra ce 29 février, doit permettre d’établir le calendrier en vue d’une éventuelle intégration de la RDC à l’organisation.
Derrière un budget ambitieux, un plan de trésorerie plus réaliste : la publication par le ministère des Finances de projections de dépenses amoindries sème le trouble en RDC.
L’attitude protectionniste du Nigeria rend difficile l’adoption prochaine d’une monnaie commune à l’échelle de la Cedeao, souligne un rapport de l’agence américaine, qui affiche en revanche sa confiance dans la future monnaie de l’Uemoa.
Bien qu’un peu rassurés par l’endiguement des déficits chroniques, les analystes américains persistent à juger la dette tunisienne « hautement spéculative ».
Les quinze pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest sont réunis samedi 15 février à Ouagadougou pour trouver « des solutions réalistes » à « court terme », après la fermeture en août des frontières terrestres du Nigeria aux marchandises.
Après avoir conduit le plan Maroc Vert pendant plus d’une décennie, le ministre marocain de l’Agriculture a présenté une nouvelle feuille de route, plus axée sur l’humain.
L’Union sportive de la médina d’Alger (USMA), un des plus grands clubs algériens, détenu depuis 2010 par le groupe d’Ali Haddad, ETRHB, va être racheté par la société Serport. En coulisses, l’État algérien a encouragé l’opération.
Face au mastodonte nigérian, qui représente à lui seul près de 70 % du PIB des quinze pays de la Cedeao, et plus de 80 % avec ses pairs de la Zone monétaire ouest-africaine (Zmao), le rapport de forces pourrait se rééquilibrer si de nouveaux pays rejoignaient l’Uemoa. Intéressé par l’eco telle que présentée en décembre dernier par Alassane Ouattara, avec une parité fixe par rapport à l’euro, le Ghana pourrait faire la différence. Tout comme le Cap-Vert dont la monnaie est déjà arrimée à l’euro par une parité fixe et garantie par le Portugal.
Fondateur de la société Sanecom International, Laurent Tamegnon profite de sa présidence à la tête du Conseil national du patronat (CNP) pour porter à bout de bras le Plan national de développement qu’il estime « vital pour le secteur privé local ».
Alors que le manifeste de Davos version 2020 appelle à un « capitalisme des parties prenantes », les aspects les plus originaux et inclusifs du capitalisme africain peuvent être mis à contribution, modernisés et renforcés pour répondre aux nouveaux défis (environnementaux, sociaux et sociétaux) qui affectent le continent.
Pour que l’eco se substitue au franc CFA, comme cela a été annoncé à Abidjan le 21 décembre 2019, il lui reste à franchir une course d’obstacles techniques, juridiques et politiques. Impossible donc de prédire une date de naissance effective.
Tancé par le roi Mohammed VI dans un discours, en octobre 2019, le secteur financier lance un vaste programme consacré au soutien de l’entrepreneuriat. Le ministre de l’Économie et des Finances du royaume nous en explique la genèse, les contours et les objectifs.
Dans une déclaration sur son compte Twitter, la présidence nigériane demande un report du lancement de l’eco, future monnaie unique d’Afrique de l’Ouest, et qui vise à remplacer entre autres le franc CFA. Pour Abuja, les critères de convergence établis dans la feuille de route des pays membres de la Cedeao, et nécessaires à la mise en place de l’eco, ne sont pas encore remplis.
Depuis 1983, date à laquelle l’idée d’une union monétaire a pour la première fois été officiellement avancée lors d’un sommet de la Cedeao, retour sur les principales étapes qui ont façonné la future monnaie commune.
La première promotion de la formation « Get African Women on Board », développée par l’Africa CEO Forum afin de porter davantage de dirigeantes africaines au sein des conseils d’administration des entreprises du continent, devrait être certifiée en mars, à Abidjan.
Avec un budget de 6 milliards de dirhams sur trois ans, le fonds spécial « d’appui au financement de l’entrepreneuriat » permettra de garantir les emprunts des porteurs de projets.
Comment Emmanuel Macron et Alassane Ouattara ont préparé, dans la plus grande discrétion, la réforme surprise du franc CFA annoncée en décembre dernier.
En annonçant sans crier gare qu’elle adopterait une devise portant le même nom que la future monnaie unique de la Cedeao, l’Uemoa a semé la discorde. Provoquant une véritable guerre de leadership dans la région.
Lors de la visite du président tunisien Kaïs Saïed, en Algérie, la Banque centrale a promis un dépôt de 150 millions de dollars à son homologue de Tunisie. Une aide d’une portée aussi bien politique qu’économique.
La première économie d’Afrique de l’Est connaît une croissance rapide, dispose d’une infrastructure financière solide et d’un secteur privé développé. Si tous les voyants semblent être au vert, de nombreuses fragilités subsistent, au premier rang desquelles l’opposition entre le président Kenyatta et le vice-président Ruto.
L’année 2019 a marqué le point médian de la « Vision 2030 ». Lancé en 2008 par le président Mwai Kibaki, ce plan était censé faire du Kenya un pays à revenu intermédiaire élevé.
Le PDG d’Al Karama Holding, qui gère les sociétés au clan de l’ancien président Ben Ali, n’a pas réussi à boucler la totalité des cessions prévues à son programme.