Lors du voyage officiel du président tunisien Kaïs Saïed à Alger, le chef de l’État algérien Abdelmadjid Tebboune a fait état d’une « totale convergence » de vues entre les deux pays, y compris sur les questions régionales et internationales.
Un profond malaise fiscal dresse les patrons camerounais contre l’administration fiscale. Au cœur du conflit, un redressement fiscal de 40 milliards de francs CFA qui vise la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), litige que le président Paul Biya aimerait voir réglé à l’amiable plutôt que devant les tribunaux.
Les deux milliards de dollars alloués le 31 janvier durant la visite officielle à Abou Dhabi du président Ghazouani par les Émirats arabes unis sous forme d’investissements et d’un prêt viennent à point nommé pour tirer l’État mauritanien d’une mauvaise passe financière.
Début janvier, les Brasseries du Tchad (BDT), propriété du groupe Castel, ont décidé d’augmenter les tarifs de leurs boissons, se mettant à dos le gouvernement et les consommateurs.
En visite à Dakar le 28 janvier, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a signé une série d’accords avec son homologue sénégalais, Macky Sall, et annoncé sa volonté de voir les échanges commerciaux entre les deux pays atteindre le milliard de dollars.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche à Alger pour une visite de 48 heures afin d’évoquer la situation en Libye, où est menacée une trêve fragile. L’Algérie veut jouer un rôle de médiateur dans cette crise régionale.
Pas un mois ne se passe sans que des organismes multilatéraux, comme le FMI ou la Banque mondiale, ne tirent la sonnette d’alarme en raison de la montée de la dette publique dans les pays en développement en général et africains en particulier. Par rapport aux années 2000, le fardeau a doublé voire triplé, et un bon tiers des pays africains risquent d’avoir des difficultés à rembourser leur dette.
Dans moins d’un an se tiendra la prochaine élection présidentielle burkinabè. Roch Marc Christian Kaboré n’a pas encore officialisé ses intentions, mais il ne fait guère de doute qu’il va de nouveau briguer la magistrature suprême. Nul doute non plus qu’il tentera de mettre en avant les résultats obtenus par son ambitieux Plan national de développement économique et social (PNDES).
Démocratie interne, conjoncture nationale, secteurs en difficulté ou en devenir, relations avec le gouvernement, Zleca… Le nouveau patron de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) fait le point sur son programme et sur les grands défis qui vont jalonner son mandat.
Les noms reviennent mais l’ordre et le poids peuvent tout changer. Pour cette édition 2020 du classement des grandes fortunes africaines du magazine Forbes, si le numéro 1 reste Aliko Dangote (10,1 milliards de dollars), deux grands gagnants se détachent du classement, tandis que plusieurs milliardaires voient leur fortune sérieusement éventée.
Alors que dirigeants et chefs d’entreprises britanniques et africains sont réunis à Londres, l’institution publique de financement du développement britannique CDC Group annonce avoir conclu pour 400 millions de dollars d’engagements en Afrique et s’engage à investir au total 2 milliards de livres sterling dans les deux ans.
L’annonce du remplacement du franc CFA par l’eco avait-elle vraiment reçu l’aval de l’ensemble des pays de la sous-région ? La réaction des pays anglophones, le Nigeria en tête, laisse penser le contraire. Certains pointent une intervention du président français Emmanuel Macron.
La mise en place annoncée fin décembre par Alassane Ouattara d’un « eco-UEMOA », indexé sur l’euro et garanti par la France, est vue par les pays d’Afrique de l’Ouest hors zone CFA comme un parasitage de l’instauration de « l’eco-Cedeao », monnaie unique flexible que les États d’Afrique de l’Ouest ont prévu d’adopter en 2020.
« L’examen des politiques économiques volontaristes dans plusieurs pays africains laisse dubitatif sur la corrélation entre champions nationaux et développement inclusif », estime Alain Kouadio, qui plaide pour des « filières championnes nationales ».
Après une rencontre avec son homologue turc à Rabat le 15 janvier, le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce a annoncé des discussions prochaines pour « revoir les conditions » de l’accord liant les deux pays. Les industriels du pays, qui pointaient du doigt une concurrence difficile à tenir, se réjouissent.
Lors de la cérémonie d’investiture de son deuxième mandat, le président mozambicain, Filipe Nyusi, a évoqué la création d’un fonds souverain pour gérer les ressources générées par la future exploitation des réserves gazières du pays.
Accéder au marché du travail, bénéficier d’un congé de maternité payé ou encore gérer soi-même ses propres biens… Autant d’éléments passés au crible de la Banque mondiale qui souligne les réformes mises oeuvre au cours des deux dernières années.
En dépit d’une légère reprise de la croissance, l’agence Moody’s juge l’Afrique subsaharienne trop endettée pour faire face à d’éventuels chocs externes commerciaux, financiers ou climatiques.
Ses projets d’investissements hors d’Afrique se précisent. Aliko Dangote souhaite transformer son family office londonien et en créer un autre à New York. La diversification du groupe vise aussi à se protéger des devises africaines, aux cours incertains.
En Côte d’Ivoire, les services des impôts se sont assigné un objectif de recouvrement de 2716,2 milliards de francs CFA, en hausse de 18,1 % par rapport à 2019 où les recettes fiscales avaient atteint 2 250 milliards de francs CFA.
L’accord a été signé mercredi à Rabat. Il est assorti de deux autres accords conclus à l’occasion de la 5e Commission mixte Maroc-Japon, qui vise à renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays.
L’accès et l’utilisation des devises étrangères en zone Cemac est au cœur d’un dur conflit entre la Banque centrale et les entreprises exportatrices. Peut-il être résolu avant qu’il n’affecte la santé financière de la région ?
Dans un climat d’affaires crispé et suspicieux marqué par une série de méga-procès pour corruption, le monde de l’entreprise algérien attend beaucoup de la nouvelle équipe gouvernementale.
L’adoption de l’eco sur le seul respect des critères de convergence risque de repousser dans le temps sa mise en place. Le compromis en matière de politiques macroéconomiques et budgétaires, et le risque de perte de mainmise des gouvernements de la zone Cedeao sur celles-ci, appellent un travail politique de longue haleine.
Dans un exécutif sans ministre de l’Économie, ce sont dix membres du gouvernement qui se partagent les principaux dossiers économiques. Quels sont les profils de cette nouvelle équipe, confrontée à une conjoncture financière alarmante ?
Le manque de ressources fiscales pèse lourdement sur les capacités des États africains. Il devient urgent de faire payer aux multinationales des impôts proportionnels à leurs bénéfices.
L’Espérance sportive de Tunis, qui fait partie des meilleurs clubs africains, s’appuie sur différentes sources de revenus pour atteindre ses objectifs. Les Sang et Or peuvent compter sur leurs succès sportifs, mais aussi sur tout le système économique s’est mis en place tout autour.
Climat des affaires, relations avec le gouvernement, Grand Dialogue, franc CFA… Le patron des patrons camerounais, Célestin Tawamba, président du Gicam, n’élude aucun sujet et livre son analyse de la situation nationale.
Suez a annoncé lundi 30 décembre avoir signé le contrat pour assurer la gestion du service public d’eau potable au Sénégal, plus d’un an après avoir remporté un appel d’offres contesté par ses concurrents.