Le projet de budget 2020 du Soudan a été approuvé le 29 décembre par le gouvernement de transition. Malgré un déficit prévu de 3,5 %, il prévoit une hausse des dépenses dans la santé et l’éducation.
Deuxième PIB d’Afrique de l’Ouest, mais non membre de l’UEMOA, le Ghana a indiqué dimanche 29 décembre être déterminé à rejoindre les huit pays de la zone franc CFA dans l’utilisation de l’eco. Mais sans vouloir de parité fixe avec l’euro.
Plus personne ne s’aventurerait aujourd’hui à présenter l’Afrique comme un continent à l’avenir incertain. Depuis le début du XXIe siècle, l’écrasante majorité des études et tribunes économiques convergent pour souligner le formidable potentiel de croissance du continent.
Fort des recettes provenant de la privatisation de Togocom, le pays finance cette année intégralement son déficit sans recourir à l’endettement. Ce budget rectificatif coïncide avec un soutien renouvelé du FMI et de la Banque mondiale. Le premier presse désormais Lomé de privatiser les deux banques publiques togolaises, l’UTB et la BTCI, et la seconde de continuer à faciliter l’investissement privé.
En transformant le franc CFA en « eco transitoire » pour les pays de l’UEMOA, ces derniers anticipent sur la naissance de l’eco de la Cedeao, pour lequel de nombreuses questions restent en suspens. Revue des étapes à venir.
Le gouvernement soudanais, issu de la contestation qui a fait chuter en avril le régime d’Omar el-Béchir, a annoncé dimanche étudier la possibilité de lever les subventions étatiques sur les carburants en vue d’équilibrer son budget.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé que l’eco remplacerait le franc CFA au sein des huit pays membres de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa).
C’est au franc CFA, unique expérience de monnaie commune régionale en Afrique, d’évoluer, dès lors que les conditions pour la création d’une monnaie unique continentale sont aussi loin d’être réunies.
Routes, ports, centrales hydroélectriques… Pour se doter des infrastructures et services indispensables à son développement, le pays mise sur les partenariats public-privé (PPP), en tirant les leçons de ses succès et, aussi, de ses mauvaises expériences.
Demander sa carte de séjour en ligne, trouver un terrain en Tunisie pour y investir… L’administration tunisienne tente de faciliter les démarches pour attirer les investisseurs étrangers. Mais les efforts restent timides face à l’ampleur de la tâche.
Le collectionneur d’art congolais a saisi la Cour internationale d’arbitrage de Londres, s’estimant victime d’un préjudice de 120 millions de dollars en raison du comportement de son associé au sein de la marque de joaillerie De Grisogono, la société publique angolaise Sodiam.
En poste depuis bientôt dix-sept ans, le gouverneur de la banque centrale du Maroc est connu pour son franc-parler et son conservatisme. Retour sur le parcours du « gardien du temple ».
Le directeur de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture belgo-luxembourgeoise (CBL) explique à Jeune Afrique la stratégie des entreprises belges sur le continent africain.
Le géant mondial de l’acier ArcelorMittal a menacé de renoncer à un important programme d’investissement au Liberia s’il n’obtient pas satisfaction dans un litige concernant une concession portuaire cruciale pour ses exportations.
Casablanca Finance City ne pourra plus compter sur son régime fiscal incitatif pour attirer les groupes internationaux. La nouvelle loi de finances écarte toutes les dispositions susceptibles de coûter au Maroc de rester sur la liste grise européenne des paradis fiscaux.
Alors que les États africains voient leur dette s’envoler, les fonds d’infrastructures et les partenariats public-privé deviennent incontournables pour le financement des équipements qui manquent à l’Afrique. Mais reste à donner un cadre idoine à cet écosystème pour éviter les problèmes de corruption et de sous-investissement.
Si les mesures de relance ont été saluées par le FMI, le pays est aussi confronté au blues des ménages et à une explosion de la pauvreté. Décryptage d’une reprise à deux vitesses.
Le bilan de la COP25, achevée ce 15 décembre à Madrid, est décevant pour les pays africains, qui espéraient une amélioration des règles du marché carbone afin de mieux financer leur adaptation au dérèglement climatique. Seyni Nafo, porte-parole du groupe Afrique durant la COP, nous explique ce surplace diplomatique.
Le hub pour investisseurs étrangers de Casablanca Finance City peut revendiquer un démarrage réussi, pour le premier de ce genre sur le continent. Mais la nouvelle loi de finances pourrait freiner la dynamique.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi 16 décembre le déblocage de 368,4 millions de dollars d’une ligne de crédit d’urgence pour que Kinshasa puisse répondre « à ses besoins urgents en matière de balance des paiements », explique un communiqué de l’institution.
À la tête du Fonds monétaire international depuis deux mois, la Bulgare a effectué son premier voyage officiel sur le continent. Elle se penche ici sur les grands défis qui l’attendent.
« Made in China », « Made in America », « Made in France »… Tout le monde connaît ces appellations censées garantir l’origine des produits que nous achetons. Mais à quand un label pour l’Afrique ? Explications en vidéo.
Les jours du franc CFA sont comptés. Alors que la quasi-totalité des pays membres de la zone franc célébreront en 2020 le soixantième anniversaire de leur indépendance, il est plus que temps de couper, avec précaution, ce cordon ombilical monétaire qui trouve ses racines dans le processus de précolonisation complémentaire de la traite négrière.
Le Fonds monétaire international (FMI) accorde à la Mauritanie une nouvelle tranche du prêt signé en 2017. L’institution attribue à Nouakchott un satisfecit pour son pilotage macro-économique, moins pour sa gouvernance.
Détenue majoritairement par le conglomérat chinois CCCC, l’usine de bromure de sodium de Salt Investment au lac Assal fournira l’industrie pharmaceutique de l’Empire du Milieu. Le montant des investissements prévus atteint 200 millions de dollars.
Bien que l’argent de la diaspora versé en Tunisie représente 5 % du PIB, les potentiels investisseurs tunisiens de l’étranger se sentent peu considérés. Exemple avec un financier de la City reconverti dans l’huile d’olive.
La Société financière renforce sa présence en Afrique avec l’ouverture d’une représentation permanente en Angola, au Bénin et au Togo. Dans ce dernier pays, l’institution de la Banque mondiale souhaite apporter son expertise pour atteindre l’objectif de 65 % d’investissements privés pour le Plan national de développement.
Les indicateurs sont au rouge pour l’économie algérienne, dépendante du pétrole et du gaz, qui s’ouvre à l’étranger sans l’assumer vraiment, comme en attestent les programmes des candidats de cette élection présidentielle qui se déroule en plein mouvement de contestation populaire.