Le ministre gabonais des Affaires étrangères Alain Claude Bilié-By-Nzé présentera la réforme de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), que le Gabon préside actuellement, au président congolais Félix Tshisekedi, au début du mois de novembre.
Cet expert de l’agence de notation américaine, responsable de l’Afrique francophone, pointe les risques d’un endettement trop important en devises. Et juge peu probable le lancement effectif de l’eco dès 2020.
La publication du rapport Doing Business 2020 par le groupe Banque mondiale le 24 octobre confirme que l’Afrique améliore trop lentement son climat des affaires. Parmi les 50 pays à avoir fait le plus de progrès au monde, seuls deux sont africains.
Abdellatif Jouahri, le gouverneur de Bank Al-Maghrib n’entend pas céder au FMI, qui souhaite voir le Maroc accélérer sa libéralisation du régime de change pour le dirham. Le royaume attendra encore avant d’engager une nouvelle étape de cette réforme.
Tant que les États-Unis n’auront pas retiré le Soudan de la liste des pays soutenant le terrorisme, ce pays ne pourra obtenir un allègement de la dette de plus de 150 milliards de dollars qui l’étrangle.
Selon l’institution internationale, le succès du projet de remplacement du franc CFA, en Afrique de l’Ouest, par une monnaie commune – l’éco – dépendra de la prise en compte de certains facteurs à la fois politiques et économiques. Elle s’inquiète par ailleurs du ralentissement de la croissance au sud du Sahara.
Code pétrolier, exportation du bois, programme Graine, suppression des « fonds communs », train de vie de l’État… Quel est le bilan des cinq grandes réformes mises en place par Ali Bongo Ondimba depuis dix ans ?
Déjà très endettée, la locomotive économique de l’Afrique de l’Est vient de relever le plafond de son endettement maximal, pour dépenser plus, notamment dans les infrastructures. De quoi susciter des inquiétudes sur le plus long terme.
Après quelques jours de flottement à la suite de la démission de son président, Salaheddine Mezouar, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a repris les choses en main et commence à préparer son avenir.
Le procès de Jean Boustani, un homme d’affaires libanais présenté comme le « cerveau » d’une opération à deux milliards de dollars, avec des pots-de-vin en cascade et qui a mis le Mozambique au bord du précipice financier, s’est ouvert mercredi à New York.
En quête de diversification et de croissance externe, l’outsourceur marocain annonce le rachat d’un spécialiste français du secrétariat et des comptes-rendus médicaux. Il devrait procéder en 2020 à une nouvelle acquisition en Europe de l’Est.
Près de deux mois après avoir décidé de fermer ses frontières, le Nigeria se félicite d’avoir augmenté ses revenus douaniers. Mais la mesure, critiquée par le Bénin, inquiète également les industriels nigérians. La fermeture pourrait être appliquée jusqu’à la fin de l’année.
L’interdiction d’importer et d’exporter des marchandises à travers les frontières terrestres du Nigeria durera « aussi longtemps qu’il le faut » pour pousser les pays voisins à endiguer le commerce de contrebande, a déclaré lundi le chef des douanes nigérianes.
De l’agroalimentaire à la finance en passant par la distribution, depuis Dakar, Bamako, Lomé ou Abidjan, des femmes et des hommes d’affaires ont fait le pari de développer les activités de leurs groupes dans d’autres pays de la sous-région. Portraits.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a annoncé, le 29 juin, le possible aboutissement, en 2020, d’une nouvelle monnaie commune pour les quinze pays qui la composent. L’effet de surprise a joué à plein, et l’information a suscité peu de réactions parmi les opposants au franc CFA. Il semble en effet que, sur certaines questions, il y ait eu des progrès.
Le gouvernement a annoncé le lancement d’un emprunt de 800 millions d’euros sur le marché international. Les obligations devraient trouver facilement preneur, mais à un taux élevé du fait de l’absence de majorité parlementaire. Les bailleurs institutionnels pourraient quant à eux réexaminer leurs aides à la Tunisie.
L’Africa CEO Forum et le cabinet de cabinet de conseil Okan livrent leurs recommandations pour la modernisation de la logistique africaine, un élément clé pour le succès de l’intégration économique continentale.
Quels sont les parcours des nouveaux ministres du Tourisme (Nadia Fettah Alaoui), du Travail (Mohamed Amekraz), de l’Enseignement supérieur (Driss Ouaouicha) et de l’Aménagement du territoire (Nouzha Bouchareb), nommés mercredi soir dans le nouveau gouvernement de Saadeddine El Othmani ?
Le ministre de l’Économie et des Finances français Bruno Le Maire et ses homologues africains de la zone franc se réunissent les 10 et 11 octobre à Paris. L’occasion de poursuivre leurs réflexions sur la lutte contre les flux financiers illicites, la sortie de crise des États pétroliers, et le développement des partenariats public-privé.
Les États africains signataires de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) ne peuvent faire l’économie d’une discussion sur les enjeux environnementaux, cruciaux pour assurer un vrai développement durable.
Guerres commerciales, incertitudes géopolitiques, baisse des prix des matières premières et ralentissement des réformes affaiblissent la croissance en Afrique subsaharienne, alerte la Banque mondiale.
Leader naturel de la Cedeao, le Nigeria, locomotive économique et géant démographique n’assume cependant pas les responsabilités que lui confèrent sa puissance et sa taille.
Nommée à la fin de 2018, l’ancienne ambassadrice en RD Congo, Siri Walt, aujourd’hui cheffe de la division Afrique subsaharienne au département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) a pour principale mission d’élargir les relations entre la Confédération et l’Afrique.
Critiqué pour sa faiblesse, le projet de budget 2020 s’achemine vers une refonte avant d’arriver à l’Assemblée nationale. Le gouvernement confirme en parallèle qu’il va négocier un nouveau programme d’aide avec le Fonds monétaire international.
L’élan protectionniste du Nigeria, qui a unilatéralement décidé de fermer ses frontières aux produits en provenance du Bénin et du Niger, est un coup dur porté à la dynamique d’intégration à l’oeuvre au sein de la Cedeao. Un imbroglio diplomatico-économique qui est le symptôme des défis qu’il reste encore à relever, en attendant la création effective d’une monnaie unique.
Depuis près de quarante-cinq ans, les quinze membres de la Cedeao avancent sur la voie de l’intégration. Cependant, beaucoup reste à faire en matière d’infrastructures et d’harmonisation des économies, encore très disparates, pour parvenir à l’édification d’une communauté à part entière.
La mondialisation est décriée, accusée de favoriser les inégalités sans profiter aux pays en développement. Mais des exemples pris sur le continent africain montrent que c’est en fait un manque d’ouverture qui est à blâmer.
L’Afrique doit entièrement revoir son modèle de croissance pour cesser d’être une bombe à retardement du fait de sa démographie. Voilà ce que suggère en substance l’économiste togolais Kako Nubukpo dans un nouvel essai publié aux éditions Odile Jacob.