Talonnés par de nombreux compétiteurs étrangers, à commencer par les Chinois, les Européens, encore le premier investisseur et partenaire commercial en Afrique, commencent à mettre en place de nouveaux outils de financement, exposés durant le premier Forum économique Togo-UE. La priorité étant désormais donnée au secteur privé.
Sani Yaya, le ministre togolais de l’Économie et des Finances, explique comment le gouvernement est parvenu à assainir les finances du pays et revient sur les enjeux du Plan national de développement (PND) 2018-2022.
Alors que les accords de Cotonou signés en 2000 entre les 48 pays d’Afrique subsaharienne et l’Union européenne expireront le 29 février 2020, les négociations ont débuté entre les deux parties pour repenser leur partenariat.
Au Togo, une cellule « climat des affaires » présente chaque jour au chef de l’État un tableau de bord des avancées des réformes. Avec un code couleur simple et sans ambiguïté, du rouge au vert.
La longueur des études de faisabilité et les difficultés à mobiliser les ressources privées nécessaires ont retardé l’exécution de certains des plus emblématiques projets du Bénin. Tour d’horizon.
Après l’inauguration, le 29 mai, la Chambre de commerce tuniso-coréenne, le Pays du matin calme compte bien profiter de la « position d’exception de hub entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient ».
Si de nombreuses réformes ont été engagées et que le FMI félicite le gouvernement béninois pour ses résultats économiques, les tensions politiques, ainsi que le retard pris par plusieurs grands projets, inquiètent les milieux d’affaires.
Dakar, via son Trésor public, émet ce 6 juin des obligations assimilables d’un montant de 50 milliards de francs CFA (76 millions d’euros) destinées à couvrir les besoins de financement du budget national.
Face à la baisse anticipée des recettes minières qui risque de ralentir la croissance du PIB congolais, une mission du FMI recommande à Kinshasa de consolider ses recettes, notamment fiscales, tout en encourageant la diversification de l’économie.
Planche à billets, non-convertibilité du dinar, mode de gouvernance… L’ex-ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa évoque les multiples blocages de l’économie algérienne.
Alors que les manifestants continuent de battre le pavé, la paralysie de l’activité économique enfonce un peu plus le pays dans la crise. Et laisse craindre une rentrée très agitée.
Le président congolais, Félix Tshisekedi, a annoncé la reconduction d’Albert Yuma Mulimbi – un proche de Joseph Kabila – à son poste de président du conseil d’administration de la Gécamines. Mais c’est un proche de Moïse Katumbi, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, qui présidera désormais la Société nationale des chemins de fer du Congo.
Actualité des filiales, futures implantations… Le directeur de la zone Afrique et Moyen-Orient de Veolia, Christophe Maquet, fait le point sur les ambitions et les projets continentaux du spécialiste français de la gestion de l’eau et des déchets.
Pour sa première évaluation du pays, l’agence de notation américaine lui attribue la note de B/B (spéculatif), avec perspective stable, et pointe les nombreux freins à la venue des investisseurs privés sur lesquels repose l’essentiel du financement du Plan de développement national (PND).
Après avoir fait leurs armes en Europe, ils ont décidé de développer leur activité au pays. Dans leurs bagages : une solide expérience, mais aussi une soif d’innover.
L’appel d’offres pour la privatisation des aéroports angolais, qui doit être lancé d’ici la fin de l’année, fait partie d’un ensemble de mesures prises par l’exécutif pour dynamiser le secteur aérien.
Le conseil des ministres français a validé la proposition du président Emmanuel Macron de reconduire Rémy Rioux pour un nouveau mandat de trois ans à la tête du groupe Agence française de développement.
Malgré des indicateurs économiques en progression, le dernier rapport de la Banque mondiale sur l’économie mauritanienne pointe la surreprésentation de l’État sur les marchés nationaux et des freins structurels qui empêchent le développement d’un secteur privé diversifié.
La Tunisie s’apprête à effectuer sa première sortie de l’année sur les marchés internationaux pour y emprunter 800 millions de dollars (714 millions d’euros). Une opération « prévue dans la loi de finance », précisent les services de Ridha Chalghoum.
Pour la directrice des opérations du cabinet de conseil Dalberg, l’écosystème des start-up ne suffira pas à répondre aux immenses besoins du continent en matière d’emplois.
Constatant l’insalubrité chronique qui sévit à Libreville, Léandre Nzué, le nouveau maire de la capitale gabonaise, a préconisé la résiliation du contrat d’Averda, l’entreprise libanaise chargée de la collecte des déchets.
Selon le Programme des Nations unies pour le développement, quinze pays africains n’auraient pas atteint 10 % des objectifs en matière d’infrastructures définis par les Nations Unies pour l’horizon 2030.
Dénonçant le « climat délétère » qui règne autour de l’élection du président du Forum des chefs d’entreprises, la principale association patronale algérienne, son président par intérim, Moncef Othmani, a annoncé sa démission.
Le PIB du deuxième producteur d’or noir d’Afrique pourrait croître très modestement de 0,3 % en 2019. Moins que prévu en fin d’année dernière, mais mieux que jamais depuis trois ans.
Après avoir obtenu, en novembre 2018, un accord de principe pour la restructuration de son eurobond, Maputo annonce être proche d’un accord avec un autre de ses créanciers, la banque russe Vnechtorgbank (VTB), proche du Kremlin.
Un peu plus d’un an après sa nomination à la tête de la région Est, cet ingénieur des Ponts et Chaussées a été confirmé par l’Assemblée générale des actionnaires DG du spécialiste de l’eau et des déchets. Une consécration pour ce Français entré chez Suez en 1994 et qui occupe des postes de direction depuis près de vingt ans.
Le magnat nigérian s’est recentré ces dernières années sur le sucre et surtout sur le ciment. Pour JA, il explique les raisons de ce choix stratégique – et évoque sa rivalité avec Aliko Dangote.
En dépit d’efforts, le gouvernement marocain, arrivé à mi-mandat, ne parvient pas à faire baisser le taux de chômage. Son objectif reste qu’il oscille autour de 8% en 2021