Pour le président des patrons du Niger, la concurrence avec les multinationales n’est pas équitable même en dépit du faible coût de la main d’œuvre nationale.
Symbole d’un secteur privé en plein renouveau, ces hommes et femmes d’affaires se lancent dans des domaines encore peu développés dans le pays. Portraits.
Pékin s’est engagé à collaborer avec «la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales», mardi à Brazzaville en ouverture de la cinquième édition du forum Investir en Afrique. Parmi les chefs d’État invités, le nouveau président de la RDC Félix Tshisekedi a lancé un appel aux capitaux.
Le cycle de violences xénophobes en Afrique du Sud et les vengeances qui ont eu lieu en représailles au Nigeria ont conduit le chef de l’APC à demander le boycott et la nationalisation d’entreprises sud-africaines implantées dans le pays, avec MTN en ligne de mire.
Alibaba, le géant chinois de la vente en ligne, n’oublie pas le continent dans sa politique d’internationalisation et veut contribuer au renforcement du secteur privé local.
Directeur de recherche émérite au CNRS, le spécialiste des relations sino-africaines Thierry Pairault est le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique samedi 7 septembre sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
Poids écrasant de la dette, déficits qui se creusent, investissement privé en berne, infrastructures insuffisantes… Faute d’une vision ambitieuse, les promesses du Printemps tunisien sont restées lettre morte, et les opérateurs étrangers s’impatientent.
Sur fond de crise causée par l’épidémie d’Ebola en RDC, le FMI salue l’opportunité de la transition politique pacifique du début d’année et appelle à plus de transparence dans les affaires économiques et minières congolaises, ainsi qu’à une clarification du budget.
En 2018, les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont davantage importé de produits pétroliers et de biens et services que l’an dernier. Et moins exporté de produits agricoles. Résultat : un solde commercial en baisse de 2,8 %.
Conséquences visibles de la crise financière et économique, nombre de chantiers sont à l’arrêt dans la capitale Brazzaville. « Les seuls qui continuent de tourner sont ceux financés par les acteurs chinois », constate Pierre-Alix Tchiongho, directeur associé chez Ernst & Young Congo.
Après cinq ans de marasme financier et de récession, le pays renoue avec la croissance. Et, depuis qu’il a négocié la restructuration de sa dette bilatérale avec Pékin, il est revenu dans les bonnes grâces du FMI. À charge maintenant pour Brazzaville de prendre les mesures nécessaires pour repartir sur de bonnes bases.
Depuis dix ans le Gabon a réorienté la filière bois en misant sur la transformation et en stoppant l’export des grumes. Les importations de celles-ci depuis l’étranger, des projets de plantations et un retour envisagé vers des coupes « contrôlées » de kevazingo renforcent encore cette stratégie.
En dépit de conditions sécuritaires difficiles, l’économie malienne a obtenu des résultats raisonnables selon le FMI qui approuve un nouvel accord pour appuyer la création d’emplois, la diversification de l’économie et renforcer la résilience,
Réunis pendant trois jours à Yokohama lors de la 7e Conférence internationale du Japon sur le développement de l’Afrique (Ticad), des officiels et hommes d’affaires africains ont encouragé Tokyo à se faire moins discret sur le continent.
Entretien avec Alain Carrier, coordonnateur sur les marchés de l’Afrique et du Moyen-Orient, responsable d’Export Québec pour le ministère québécois de l’Économie et de l’Innovation.
L’Algérie doit faire du sud de son territoire et de l’aménagement de ce dernier l’instrument de son décollage économique, s’ouvrant à l’Afrique de l’Ouest notamment grâce au projet de la route transsaharienne.
À l’occasion de la Ticad, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a mis en garde l’Afrique contre des niveaux excessifs d’endettement, en référence aux massifs investissements chinois sur le continent, que certains accusent de fragiliser les finances d’États émergents.
Depuis la chute du président Abdelaziz Bouteflika, plusieurs des hommes d’affaires les plus puissants du pays font l’objet d’enquêtes pour corruption et sont incarcérés à la prison d’El-Harrach. Chronologie.
La vague d’interpellations visant les hommes d’affaires les plus influents du pays porte un coup dur à l’économie nationale, qui était déjà dans une mauvaise passe.
Les arrestations de dirigeants du secteur privé et l’attente de décisions sur l’importation d’intrants mettent plusieurs filières dans des situations délicates.
Tout en poursuivant ses projets d’exploration et d’exploitation de minerai, Dieudonné Bougne, le fondateur du groupe Bocom accélère sa diversification dans l’hôtellerie.
L’arrivée imminente en Afrique du Sud de son principal concurrent WeWork, a convaincu le spécialiste luxembourgeois du coworking d’intensifier son développement sur le continent. Il parie sur le modèle de la franchise pour y parvenir rapidement.
Reconnu pour ses talents de négociateur, notamment face à Glencore, Tahir Hamid Nguilin, le nouveau ministre des Finances et du Budget tchadien doit gérer plusieurs dossiers brûlants.
Au sud de Brazzaville, les embûches se multiplient et la concurrence se durcit pour le géant industriel Wacem. Mais sa large présence sur le continent lui permet d’amortir les chocs.
Moody’s a ausculté la résistance des économies d’Afrique subsaharienne : pour l’agence de notation, les pays les plus capables de réagir en cas de crise économique sont ceux qui maîtrisent leurs dépenses publiques obligatoires. Rwanda, Cameroun et Côte d’Ivoire tireraient leur épingle du jeu. Namibie, Maurice et Afrique du Sud sont les pays les plus fragiles, d’après le même rapport.
Les autorités angolaises lancent une vague de privatisations sans précédent, avec l’objectif d’améliorer l’efficacité et la productivité des entreprises concernées, tout en équilibrant la balance commerciale d’un pays fortement endetté.
Ces chiffres satisfaisants, tirés par le tourisme et les exportations des secteurs de l’énergie et des phosphates, ne doivent pas masquer des déséquilibres macroéconomiques qui restent préoccupants.