La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ne désespère pas d’atteindre en 2020 l’objectif d’instaurer une monnaie unique pour remplacer le franc CFA.
En seulement cinq mois, la présidence congolaise à consommé la quasi-totalité de son budget pour 2019, selon un document du ministère du Budget dont Jeune Afrique s’est procuré la copie.
À mi-mandat, le président Ismaïl Omar Guelleh est en position de force sur la scène politique. Mais il doit faire face à de nombreux défis sociaux et à des bouleversements géopolitiques majeurs dans la région.
Selon la Banque centrale de Tunisie, le pays devrait sortir cet automne de la liste grise « des pays sous surveillance » du Groupe d’action financière (Gafi), organisme intergouvernemental qui lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, puis, de facto, de la liste noire de l’Union européenne.
Pour améliorer son programme d’aide au développement, l’Europe souhaite se pencher sur des projets concrets et augmenter son budget consacré à ces questions, selon Neven Mimica, commissaire européen chargé de la Coopération internationale et du Développement.
Inquiet de la trop forte dépendance du géant sud-africain d’Internet Naspers à l’égard de la Chine, PIC, son principal actionnaire, envisage de céder pour plus de 2,5 milliards de dollars d’actions.
Dans un secteur en pleine expansion, les géants internationaux décrochent la plupart des contrats liés à la reconnaissance digitale et faciale. En attendant l’émergence d’un challenger africain.
Kenya, Togo, Mali, Guinée, RD Congo et, pour ne parler que des polémiques les plus récentes, les scrutins organisés avec l’appui des nouvelles technologies ne font pas l’unanimité, que ce soit à propos de la refonte des listes électorales, de la transmission numérique des résultats ou des machines à voter (comme lors des dernières élections en RD Congo).
Surnommées « Davos du développement », les Journées européennes du développement réunissent 8 000 acteurs internationaux, politiques, économiques et non gouvernementaux ces 18 et 19 juin pour de nombreux échanges et retours d’expériences autour de la lutte contre les inégalités.
Une nouvelle crise secoue l’attelage formé par les coalitions politiques de Félix Tshisekedi et de Joseph Kabila. Les nominations d’Albert Yuma à la tête de la Gécamines et de Gabriel Kyungu Wa Kumwanza à la tête de la SNCC, annoncées il y a quinze jours, ne sont toujours pas effectives. Les coulisses de ce nouvel imbroglio.
Le Plan national de développement (PND) 2018-2022, présenté en mars par l’exécutif, est fondé sur les résultats de la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi (Scape) menée par le gouvernement de 2013 à 2017.
Pour le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, plusieurs défis ont été relevés depuis les négociations en vue d’un nouvel accord de partenariat entre l’Union européenne et le groupe des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).
Avec un délai moyen de 93 jours, la lenteur des paiements interentreprises pèse toujours sur l’économie marocaine indique la Coface, l’expert français en assurance-crédit, dans son quatrième rapport sur la question.
Talonnés par de nombreux compétiteurs étrangers, à commencer par les Chinois, les Européens, encore le premier investisseur et partenaire commercial en Afrique, commencent à mettre en place de nouveaux outils de financement, exposés durant le premier Forum économique Togo-UE. La priorité étant désormais donnée au secteur privé.
Sani Yaya, le ministre togolais de l’Économie et des Finances, explique comment le gouvernement est parvenu à assainir les finances du pays et revient sur les enjeux du Plan national de développement (PND) 2018-2022.
Alors que les accords de Cotonou signés en 2000 entre les 48 pays d’Afrique subsaharienne et l’Union européenne expireront le 29 février 2020, les négociations ont débuté entre les deux parties pour repenser leur partenariat.
Au Togo, une cellule « climat des affaires » présente chaque jour au chef de l’État un tableau de bord des avancées des réformes. Avec un code couleur simple et sans ambiguïté, du rouge au vert.
La longueur des études de faisabilité et les difficultés à mobiliser les ressources privées nécessaires ont retardé l’exécution de certains des plus emblématiques projets du Bénin. Tour d’horizon.
Après l’inauguration, le 29 mai, la Chambre de commerce tuniso-coréenne, le Pays du matin calme compte bien profiter de la « position d’exception de hub entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient ».
Si de nombreuses réformes ont été engagées et que le FMI félicite le gouvernement béninois pour ses résultats économiques, les tensions politiques, ainsi que le retard pris par plusieurs grands projets, inquiètent les milieux d’affaires.
Dakar, via son Trésor public, émet ce 6 juin des obligations assimilables d’un montant de 50 milliards de francs CFA (76 millions d’euros) destinées à couvrir les besoins de financement du budget national.
Face à la baisse anticipée des recettes minières qui risque de ralentir la croissance du PIB congolais, une mission du FMI recommande à Kinshasa de consolider ses recettes, notamment fiscales, tout en encourageant la diversification de l’économie.
Planche à billets, non-convertibilité du dinar, mode de gouvernance… L’ex-ministre des Finances Abderrahmane Benkhalfa évoque les multiples blocages de l’économie algérienne.
Alors que les manifestants continuent de battre le pavé, la paralysie de l’activité économique enfonce un peu plus le pays dans la crise. Et laisse craindre une rentrée très agitée.
Le président congolais, Félix Tshisekedi, a annoncé la reconduction d’Albert Yuma Mulimbi – un proche de Joseph Kabila – à son poste de président du conseil d’administration de la Gécamines. Mais c’est un proche de Moïse Katumbi, Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, qui présidera désormais la Société nationale des chemins de fer du Congo.
Actualité des filiales, futures implantations… Le directeur de la zone Afrique et Moyen-Orient de Veolia, Christophe Maquet, fait le point sur les ambitions et les projets continentaux du spécialiste français de la gestion de l’eau et des déchets.
Pour sa première évaluation du pays, l’agence de notation américaine lui attribue la note de B/B (spéculatif), avec perspective stable, et pointe les nombreux freins à la venue des investisseurs privés sur lesquels repose l’essentiel du financement du Plan de développement national (PND).