Deux ans après le lancement du Programme d’actions du gouvernement, la relance est bien engagée dans tous les secteurs clés. Mais cette croissance retrouvée est-elle pérenne ? Et profitera-t-elle vraiment à tous ?
La démographie, avec la géographie, fait l’histoire de l’humanité. Cela n’a jamais été aussi vrai qu’en ce XXIe siècle débutant, marqué par l’effondrement démographique de nombreux pays dits avancés, l’explosion démographique de l’Afrique et la poursuite de phénomènes migratoires apparus à la fin du XXe siècle, et qui font régulièrement la une des médias.
La 7e édition du Africa CEO Forum, qui se tiendra à Kigali, au Rwanda, fin mars, réunira 1 500 participants, grands décideurs de l’industrie, de la finance et de la politique, venus de plus de 70 pays pour parler d’intégration régionale.
Le lancement de la méga-raffinerie de Lekki, prévu pour 2020, devrait permettre au groupe Dangote de voir son chiffre d’affaires passer de 5 à 28 milliards de dollars. De quoi impulser le développement du groupe nigérian au-delà même des frontières du continent.
L’amitié liant Ali Bongo Ondimba à Mohammed VI n’assure aucun traitement préférentiel aux entreprises marocaines sur le marché gabonais, insiste-t-on à Rabat, mis à part l’exemption de visa aux frontières. « L’amitié entre le souverain et le président demeure personnelle, il n’y a jamais eu de relations d’affaires entre eux », précise une source marocaine.
L’Afrique est le continent dont la population urbaine a la plus forte croissance au monde. Les inconvénients de cette situation sont nombreux, d’autant que les bienfaits des espaces verts sont peu valorisés dans les études de développement.
Ils seront seulement 6% d’Africains parmi les 150 chefs d’entreprises attendus au sommet « Choose France ! », porté par le président français Emmanuel Macron. Et parmi eux, les Nigérians se taillent la part du lion.
Le 1er janvier, l’Afrique du Sud a lancé la mise en œuvre d’un salaire minimum national à 3 500 rands (221,9 euros) par mois. Nicolas Pons-Vignon, chercheur senior à l’université du Witwatersrand à Johannesburg, en analyse les conséquences.
Délogé du Gabon, en froid avec la Guinée et le Maroc, le numéro un mondial des services à l’environnement traverse une période difficile, alors qu’arrive un nouveau directeur Afrique-Moyen-Orient.
Moins de milliardaires, mais plus riches en moyenne. C’est ce qui ressort du classement des grandes fortunes africaines du magazine Forbes. Si l’Africain le plus riche reste Aliko Dangote (10,3 milliards de dollars), la deuxième place revient à son compatriote, le magnat des télécoms Mike Adenuga (9,2 milliards de dollars).
Salaheddine Mezouar, le président de la CGEM, a accepté de renoncer à la moitié des membres qu’il avait initialement désignés au conseil d’administration de l’organisation patronale. Les tensions au sein du patronat semblent s’apaiser.
Alors que le gouvernement tente de limiter la fonte des réserves de change, de nouvelles dispositions applicables depuis le début de l’année limitent les recours à des opérateurs étrangers. Ces mesures, censées permettre de lutter contre l’évasion fiscale et la fuite de devises, inquiètent les gérants de PME.
Les dirigeants du groupe français se sont accordés avec les autorités gabonaises pour mettre fin au contentieux qui opposait depuis février 2018 l’État du Gabon à Veolia.
Al Kitenge, entrepreneur, consultant et économiste, est le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique, samedi 12 janvier 2019 sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
Le magnat camerounais de 85 ans est décédé le 11 janvier à Paris. Ce pionnier de l’industrie locale laisse un empire qui s’est fait une place forte dans l’élevage.
La Franco-Marocaine de 49 ans prendra officiellement, le 1er mars, la tête du géant belge de la chimie Solvay. Portrait d’une ingénieure brillante et engagée.
Après deux années de récession, la croissance reprend timidement des couleurs en Afrique centrale. Mais, si la catastrophe a pu être évitée, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Tous les pays membres de la Cemac ne respectent pas l’obligation d’apporter leurs gains en devises à la Beac, préférant en déposer une partie sur un compte plus rémunérateur à l’étranger. Rompre avec cette pratique pourrait leur permettre de reconstituer leurs réserves de change, préconise le FMI.
Selon l’économiste Kako Nubukpo, la thèse du grand marché salvateur est une fiction théorique et une impasse pratique. Les dirigeants africains auraient intérêt à rompre avec un libre-échange qui maintient, voire accroît, les écarts de développement.
Ils sont beaux, riches et ont la vie devant eux… Les enfants des capitaines d’industrie du royaume ne font pas que mener grand train. Ils sont déjà actifs dans ces immenses conglomérats qui leur appartiendront un jour.
Il n’avait que cinq ans quand son père, Moulay Hafid Elalamy (MHE), a créé le groupe Saham. Mais, à 28 ans, Moulay M’hamed endosse bien son costume de successeur. « Il a hérité du charme et du sens de la diplomatie de son père, mais aussi de cette capacité à rester bien entouré », nous confie un proche du groupe.
« J’ai travaillé toute ma vie, et il est temps pour moi de passer le relais à mes enfants », nous déclare Said Alj, fondateur du groupe Sanam, qui pèse aujourd’hui quelque 6 milliards de dirhams (550 millions d’euros) de chiffre d’affaires. Ce passage de témoin est mené progressivement depuis plusieurs années par le self-made-man.
Il y a quelques années, c’est le fils aîné de Lhaj Ahmed Jamai qui se positionnait comme futur dauphin. Ismail Jamai était devenu le visage médiatique de la famille, l’héritier à mettre en avant.
Malik Sefrioui a eu à peine le temps de finir ses études au Babson College, aux États-Unis, qu’il était nommé, en 2014, vice-président du groupe cimentier Ciments de l’Atlas-Ciments de l’Afrique, fondé en 2007 par son père, Anas, et qui totalise aujourd’hui une quinzaine d’unités au Maroc et sur l’ensemble du continent.
Kamal Benjelloun est loin d’être le genre d’homme à vouloir vivre dans l’ombre de son père. Jusqu’en 2005, ce diplômé en anthropologie est resté loin des affaires familiales, préférant s’engager en faveur de l’écologie et accorder des dons généreux à Greenpeace.
Fidèle à sa réputation de visionnaire, le créateur de grandes enseignes, comme Palmeraie ou Dolidol, a organisé sa succession. En 2014, Abdelali Berrada Sounni a créé un family office qu’il préside lui-même et dont ses deux fils, Hicham et Saad, sont vice-présidents. Chacun d’eux détient les rênes de l’une des structures du groupe tout en occupant la seconde position dans l’autre.
Né en 1975, Hassanein forme, avec son frère Amin, la troisième génération d’hommes d’affaires de la famille Hiridjee. À la tête du groupe Axian (630 millions de dollars en 2017), présent dans les secteurs des télécoms, de l’énergie, de l’immobilier et des services financiers, il est une figure incontournable du monde des affaires dans l’océan Indien.