À 26 ans, elle est la plus jeune des femmes nommées récemment par Abiy Ahmed à des postes importants. Native, comme le Premier ministre éthiopien, de la région d’Oromia, Lelise Neme est désormais la directrice générale d’Ethiopia Industrial Parks Development Corporation (EIPDC).
L’organisation financière internationale a validé, le 21 décembre, le décaissement de 25,1 millions de dollars (22 millions d’euros) en faveur du Burkina Faso, mais elle met en garde le pays : alors que les dépenses en matière de sécurité augmentent, la hausse de la masse salariale du secteur public devient « insoutenable ».
Depuis un an, l’Algérie fait tourner la planche à billets à plein régime dans le but de compenser son déficit budgétaire. Une stratégie périlleuse, selon plusieurs économistes.
Le leader mondial de l’eau et des services à l’environnement, Veolia, vient d’annoncer la nomination de Christophe Maquet au poste de directeur de la zone Afrique-Moyen-Orient en lieu et place de Patrice Fonlladosa, vitrine du groupe en Afrique depuis près de quinze ans.
Contrairement à certaines idées reçues, la Belgique n’a pas tiré sa prospérité du Congo, lequel, dans le même temps, ne lui aurait rien coûté non plus.
Principaux indicateurs au vert, croissance au beau fixe. L’activité ivoirienne est l’une des plus dynamiques du continent. Mais certains secteurs clés donnent quelques signes d’essoufflement.
La Côte d’Ivoire peut se féliciter de la bonne opération réalisée en mars dernier sur les marchés internationaux. Mais, dans un contexte de période préélectorale, les responsables doivent résister à la tentation de céder à une dépense publique incontrôlée.
La Côte d’Ivoire doit accélérer son programme de lutte contre le réchauffement climatique. Tel est le message que la Banque mondiale a adressé en juillet au gouvernement dans un chapitre de son dernier rapport sur le pays.
Moins de deux ans après sa nomination surprise en janvier 2017, le directeur général exécutif de Cevital, Said Benikene, quitte le premier groupe privé algérien, indique un communiqué interne signé d’Issad Rebrab, PDG et fondateur de l’entreprise.
Une nouvelle étude évalue à plus de 1 000 milliards de F CFA (1,52 milliard d’euros) l’impact des nouvelles règles prudentielles, décidées en dehors du continent, sur les banques de la zone CFA. Et questionne la pertinence des décisions des régulateurs.
La ministre burkinabè de l’Économie, des Finances et du Développement, Rosine Sori Coulibaly, a présenté le 18 décembre au Parlement un budget 2019 plus « prudent » que celui déposé en septembre dernier. Une démarche « qui ne remet nullement en cause les ambitions initiales du gouvernement », a-t-elle précisé.
La première session de l’arbitrage opposant, devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements de Washington, le groupe Corral Petroleum Holdings AB du Saoudo-Éthiopien Mohammed Hussein Al Amoudi et le Maroc s’est tenue le 29 novembre.
Le 17 décembre, après plusieurs semaines de pourparlers, le conseil d’administration du FMI a donné une suite favorable à la demande du Maroc de souscrire à une quatrième Ligne de précaution et de liquidité (LPL) auprès du Fonds monétaire international.
Le président sénégalais espérait 2 850 milliards de F CFA (4,9 milliards de dollars) des bailleurs institutionnels pour financer la phase 2 du Plan Sénégal émergent (2019-2023). À Paris, il a finalement obtenu des engagements pour 14 milliards de dollars.
Pour financer la mise en œuvre du second volet du plan Sénégal émergent (PSE), le président sénégalais tentera de convaincre les bailleurs internationaux, réunis à Paris les 17 et 18 décembre prochains. Objectif : lever 2 850 milliards de F CFA.
Le Parlement sénégalais a voté le 8 décembre la loi de Finances 2019 du pays qui s’élève à 4 000 milliards de F CFA. Dans ses grandes orientations, ce texte s’inscrit dans le sillage du plan Sénégal émergent (PSE), non sans une inclination fortement sociale en cette veille d’élection présentielle.
Alors que le chef de l’État s’apprête à laisser sa place, l’incertitude politique inquiète le secteur privé. Pourtant, depuis deux ans, l’économie, dans le sillage des mines, s’est refait une santé. Réformes et projets en cours pourraient conforter la tendance, à condition qu’ils aboutissent.
Une récente étude révèle que l’Afrique est devenue la première destination des investissements marocains à l’étranger, favorisée par une diplomatie économique volontariste. Ayant investi au départ surtout dans la banque et les télécoms, les entreprises marocaines étendent désormais leurs opérations à d’autres secteurs porteurs, notamment l’industrie.
21 millions d’Africains ont acheté en ligne l’an dernier, ce qui représente moins de 2 % du total mondial. Le continent reste donc largement en retrait de ce nouveau mode de consommation, qui connaît pourtant une croissance régulière depuis 2014.
L’Angola a obtenu un prêt de 3,7 milliards de dollars sur trois ans de la part de l’institution de Bretton Woods. Une aide conditionnée à une politique macroéconomique plus restrictive et à des réformes structurelles.
La Tunisie aura du mal à briser la spirale infernale de la dette puisque, d’une année à l’autre, l’État est dans l’incapacité de relancer l’investissement.
Selon Carlos Lopes, les relations entre l’Afrique et l’Europe doivent évoluer pour prendre en compte les évolutions qui ont eu lieu en Afrique au cours des vingt dernières années, et permettre de construire un partenariat diversifié, au-delà d’une relation de dépendance fondée presque exclusivement sur l’aide au développement.
La question de la succession à la tête de l’entreprise a longtemps été – et elle le reste encore aujourd’hui – un tabou en Afrique. Il n’est pas rare de voir des sociétés se déchirer et mettre la clé sous la porte, faute d’avoir anticipé la situation.
Pour la troisième année consécutive, la Banque africaine de développement va soutenir le budget de l’État gabonais, à hauteur de 100 millions d’euros cette fois, faisant le constat d’un redressement économique « difficile mais progressif ».
Réunis à Paris le 8 octobre dans le cadre de la réunion des ministres des Finances de la zone franc, les représentants de la France, de la BEAC et le président du comité ministériel de l’Umac se sont prononcés sans nuance en faveur de la suppression des exonérations fiscales au sein de la Cemac pour accroître les ressources intérieures des États membres.
Juriste de formation, diplômé de l’université Paris 1-Panthéon-Sorbonne et de l’école de droit de l’université de Boston, ce Français d’origine congolaise a effectué la totalité de sa carrière au sein de l’Agence française de développement. Il vient d’être nommé directeur de l’institution, chargé de l’Afrique de l’Est.
Tarek Cherif, 63 ans, président de la Conect, deuxième centrale patronale du pays, et Noureddine Taboubi, 57 ans, secrétaire général de l’UGTT, ne sont décidément pas sur la même longueur d’onde. Leur relation, tendue, parfois houleuse, reste cependant toujours respectueuse.
L’ancien vice-président de l’université Mundiapolis met son expérience au service du groupe toulousain Toulouse business school. Objectif : capter les talents d’Afrique subsaharienne.
En marge de l’Africa Day organisé à Addis Abeba, un prêt de trente millions d’euros a été accordé à l’Ethiopia Women Entrepreneurship Developement Projet, pour appuyer les entreprises détenues partiellement ou complètement par des femmes en Éthiopie.