Fort d’une très nette victoire à la présidentielle, Macky Sall ne pourra cependant pas faire l’économie d’une série de réformes en profondeur au cours de son second mandat, selon Nicolas Simel Ndiaye.
Pour faire décoller la croissance et financer les chantiers indispensables à son essor, l’exécutif en appelle aux chefs d’entreprise. Lesquels répondent pour l’instant présent.
C’est la deuxième fois en moins d’un an que le gouvernement annule par arrêté ministériel la décision unanime des trois producteurs du pays d’augmenter le prix du ciment.
À la bourse de Casablanca, les profit-warnings s’enchaînent et touchent même les plus grosses capitalisations, au premier rang desquelles les entreprises ciblées par le boycott en 2018.
À 33 ans, le troisième fils de Vincent Bolloré prend la place de son père à la tête du groupe. Cette nomination à l’unanimité intervient moins d’un an après celle de Yannick Bolloré à la tête du conseil de surveillance de Vivendi.
Un appui de plus d’un milliard de dollars (900 millions d’euros) de la Banque mondiale vise à appuyer les efforts de réformes économiques de l’Angola, touché de plein fouet par la chute des cours du pétrole en 2014.
Le français Bolloré Transports & Logistics et l’éthiopien CLS Logistics ont signé le 13 mars, en marge de la visite du président français en Éthiopie, un protocole d’accord à Addis Abeba en vue de créer une co-entreprise.
Le groupe des Eaux minérales d’Oulmès a connu une année difficile en 2018 à la suite du mouvement de boycott dont la marque phare Sidi Ali a été la victime. L’ensemble des agrégats financiers sont en baisse.
L’Afrique de l’Est est un carrefour stratégique qui concentre les grands défis de notre siècle, dont le développement durable et les enjeux géopolitiques. Cette situation nous confère une responsabilité : nous devons relever ces défis en mettant notre ambition au service du continent.
La licorne africaine du e-commerce Jumia a enclenché la procédure d’intégration à la bourse de New-York, avec l’envoi aux autorités boursières d’un document public annonçant cette intention.
Pour Lotfi Ben Sassi, conseiller économique et proche collaborateur du chef du gouvernement tunisien, « un programme de rigueur s’imposait pour arrêter l’hémorragie budgétaire » au moment de la nomination de Youssef Chahed, en 2016.
Depuis l’effondrement des cours du brut en 2014, l’Algérie, le Nigeria, et l’Arabie Saoudite ont annoncé ou adopté des mesures visant à réduire leur dépendance budgétaire à l’égard du pétrole et du gaz. Mais si beaucoup de pays exportateurs de combustibles fossiles comprennent la nécessité d’une telle politique, peu ont réussi à l’opérer.
Les relations entre l’Espagne et l’Afrique ont longtemps pâti d’une méconnaissance mutuelle. Pour des raisons de proximité géographique, le royaume ibérique s’est traditionnellement tourné vers le nord du continent, délaissant la partie subsaharienne à d’autres puissances européennes, France, Grande-Bretagne et Portugal en tête.
Les entreprises espagnoles sont chaque année plus nombreuses à mettre le cap sur l’Afrique. Avide de nouveaux débouchés pour mieux digérer une crise qui continue de secouer l’économie nationale, le secteur privé ibérique voit dans le continent des perspectives de développement prometteuses. Coup de projecteur sur quelques-unes de ces centaines de sociétés parties à la conquête des marchés subsahariens.
Le Forum de promotion des investissements en Afrique a eu lieu le 6 mars à Paris. Cette initiative des services du commerce extérieur japonnais a réuni près de 150 décideurs français, avec en perspective la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad), qui aura lieu en août prochain à Yokohama.
Le ministère sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement avait, à la surprise générale et en dépit de l’offre moins-disante de la Sénégalaise des eaux, attribué le marché de la distribution de l’eau potable à Suez. Une décision invalidée le 13 février par le régulateur, qui a publié sa décision le 8 mars.
À l’heure des doutes sur l’efficacité de la coopération internationale et alors que certaines puissances menacent ouvertement de recourir à plus de protectionnisme, l’Afrique ambitionne de devenir un acteur se démarquant des jeux à somme négative.
Selon le directeur adjoint des relations internationales de la Confédération espagnole des organisations entrepreneuriales (CEOE), 80 % des membres de l’organisation patronale hispanique travaillent désormais sur le continent.
Alors que l’État vient d’accorder des augmentations salariales, la Banque centrale tunisienne a relevé pour la troisième fois en un an le taux d’intérêt directeur pour lutter contre l’inflation.
Rôle des États et des organisations, révolution numérique… Jonathan Le Henry (PwC), auteur du rapport « Industrialisation en Afrique : réaliser durablement le potentiel du continent », revient pour Jeune Afrique sur l’important défi que représente l’industrialisation du continent.
Conjoncture mauvaise et perspective morose, c’est le constat des experts libéraux réunis par le Conseil d’analyses économiques tunisiens, l’Arab Financial Consultants (AFC), et l’agence de coopération internationale allemande, GIZ, le 28 février à Tunis. Tour d’horizon des données macroéconomiques qui ne poussent pas à l’optimisme.
Après le relèvement de 100 points de base du taux directeur de la banque centrale de Tunisie (BCT), ce professeur de sciences économiques estime que la mesure ne suffira pas à lutter efficacement contre l’inflation.
Sous l’impulsion du géant français, son premier client, le groupe marocain a vu son chiffre d’affaires tripler en quatre ans. L’Afrique dont il tire 75 % de ses revenus reste une priorité.
Des négociations entre la Chine, Exim Bank et la République du Congo ont été axées sur l’annulation ou le rééchelonnement de la dette congolaise, dont 35% sont détenus par Pékin. L’annonce de l’ambassadeur chinois à Brazzaville devrait permettre au pays de conclure un accord avec le FMI.
L’ancien ministre togolais de la Prospective et ancien directeur de la Francophonie économique et numérique au sein de l’OIF Kako Nubukpo est le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique, samedi 2 mars 2019 sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
Le président togolais, Faure Gnassingbé lancera le lundi 4 mars prochain à Lomé le plan national de développement de son pays, doté d’une enveloppe de 4 622 milliards de francs CFA. Prévu pour la période 2018-2022, ce plan doit être financé par le secteur privé à hauteur de 65 %.
Le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, et la directrice des opérations pour l’institution de financement à Yaoundé, Elisabeth Huybens, ont paraphé le 28 février deux accords de crédit, dont les conditions n’ont pas été précisées.
Après les élections communales du 4 février 2018, qui ont entériné la création de 304 communes rurales et 38 communes urbaines, l’État mise sur la redistribution de la manne minière et sur les appuis budgétaires de ses partenaires pour financer ces nouvelles collectivités décentralisées.