Aucune justification n’a été donnée au limogeage, le 6 août, du ministre de l’Énergie Boakye Agyarko. Accra tout entier sait pourtant que l’ancien cadre de Bank of New York paie pour sa gestion du dossier Ameri, une centrale de 250 MW à Aboadze, à quelque 200 km de la capitale.
En cas d’un Brexit dur, et sans période de transition, sans accord commercial UE - Royaume-Uni et sans plan de circonstance, les pays africains perdraient soudainement leur accès préférentiel au marché britannique, explique Emmanuel De Groof de l’European Centre for Development Policy Management.
C’est un véritable guide pour les gouvernements qu’a produit l’Alliance pour une révolution verte en Afrique. Constatant l’insuffisante productivité du secteur, et pointant une libéralisation inadaptée menée dans les années 1980, cette étude recommande le retour des États dans les politiques agricoles.
Le Congo ne versera ni dans l’attentisme ni dans le défaitisme. Bien au contraire. Le gouvernement s’est résolu à intensifier ses efforts pour corriger les contraintes structurelles majeures qui entravent sa marche vers le développement.
Une dette publique écrasante, des recettes toujours portées par les produits pétroliers… Trois ans après le début de la crise financière, les efforts consentis n’ont pas encore relancé l’économie et peinent à convaincre le FMI. Ce que va tenter de faire le nouveau Plan national de développement.
Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a rappelé lundi les priorités de la politique d’aide publique au développement de la France : hausse de l’aide publique au développement, multiplication par quatre des dons, ciblage de 18 pays africains et d’Haïti.
Casablanca a confié une partie de ses projets à sept sociétés de développement local. Un nouveau mode de gouvernance, également expérimenté à Rabat et à Tanger, qui a les avantages de la souplesse, mais pèche par manque de transparence.
Vice-Premier ministre du gouvernement Sarraj et vice-président du conseil présidentiel libyen, Ahmed Miitig revient pour Jeune Afrique sur les défis économiques face auxquels la Libye se trouve confrontée. Une question qu’il considère comme centrale pour la résolution de la crise libyenne.
Crise de la dette, poids de la Chine, philosophie d’intervention, fiabilité des données, industrialisation… La patronne du Fonds livre son analyse des grands dossiers économiques du continent.
En l’espace de vingt ans à peine, le continent africain a contracté plus de 100 milliards d’euros d’emprunts auprès de l’empire du Milieu. Si les réussites en matière d’infrastructures sont nombreuses, et les projets légion, les critiques adressées à la Chine s’accentuent à mesure que la pression sur les finances publiques augmente.
A Alger et Rabat, la dette chinoise est un non-sujet. Pékin figure pourtant parmi les partenaires sur lesquels misent – pour des raisons différentes – les deux États maghrébins.
Inquiets du risque de surendettement vis-à-vis de la Chine, plusieurs pays asiatiques ont annulé ces derniers mois d’importants projets financés par Pékin. Un exemple à suivre pour les pays africains ?
À la tête d’un pays dont le PIB est le triple de celui de l’Angola et pèse vingt fois celui du Sénégal, le Premier ministre malaisien, Mahathir Mohamad, peut sans doute se permettre – pour des raisons qui relèvent aussi de la politique intérieure – de tirer un trait sur 22 milliards de dollars d’investissements chinois, qui alourdiraient d’autant la dette nationale et dont, dit-il, « nous n’avons pas besoin ».
La commission d’enquête du Parlement sud-africain a débuté ses auditions sur l’affaire Steinhoff par le témoignage des dirigeants du groupe. Selon eux, le groupe a réussi à éviter la faillite grâce à un accord avec ses créanciers, qui ouvre la voie à une restructuration de sa dette. L’ex-DG Markus Jooste doit être entendu prochainement.
Le 27 août 2016, Youssef Chahed, fraîchement désigné chef du gouvernement d’union nationale, s’engageait à redresser le pays et suscitait une vague d’optimisme. Deux ans plus tard, la Tunisie semble n’avoir jamais été aussi mal.
En Afrique du Sud, première étape de sa tournée africaine, la Première ministre britannique Theresa May a annoncé sa volonté que les entreprises britanniques puissent « faire des affaires de façon libre et équitable » avec « des économies africaines fortes ».
Nommé contre toute attente ministre de l’Économie et des Finances, ce banquier va devoir porter les ambitions de Mohammed VI sans déséquilibrer les comptes du Maroc.
L’ambassadeur de la République populaire de Chine en France répond pour Jeune Afrique à ceux qui s’inquiètent de la perte de souveraineté impliquée par la charge de la dette dans certains pays africains, notamment du fait des prêts accordés par Pékin.
L’entrepreneur de 95 ans s’est éteint le 23 août en Afrique du Sud des suites d’une longue maladie. Il faisait partie de la première génération des industriels camerounais.
Alors que l’examen de la situation économique du pays par le FMI a été reporté sine die, début août, le président congolais s’est voulu rassurant dans son message à la nation, diffusé mardi 14 août à la veille de la fête nationale.
Dans un contexte social tendu, Mohammed VI s’agace des retards pris dans la mise en œuvre de la dynamisation des territoires. Pourquoi les mesures annoncées restent-elles au point mort ?
Heineken, deuxième plus gros brasseur de bière de la planète, est présent depuis plus d’un siècle en Afrique. Olivier Van Beemen, journaliste néerlandais, est parti sur les traces du géant de la bière. Entre techniques de marketing et jeux politiques, Jeune Afrique vous livre les bonnes feuilles de son ouvrage « Heineken en Afrique, une multinationale décomplexée ». Dégustation.
Le député Hervé Berville remettra fin août au chef de l’État français un rapport sur la modernisation de la politique française d’aide publique au développement.
Alors que la situation économique du Congo-Brazzaville aurait dû être examinée par le conseil d’administration du FMI le 3 août, en vue d’un éventuel soutien financier, cet exercice a de nouveau été reporté sine die.
La plus grande centrale syndicale du Gabon, Dynamique unitaire, appelle à une « grande marche » le 13 août, et se dit prête à engager le bras de fer avec le gouvernement pour s’opposer aux dispositions adoptées fin juin pour réduire le train de vie de l’État.
Les nombreux projets de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont été passés au peigne fin par les présidents et les gouvernements ivoiriens et burkinabè lors du 7e TAC, le 27 juillet à Yamoussoukro.
L’UE a envoyé un signal fort aux gouvernements des pays qui ne seraient pas attentifs aux résultats et suivis de ses diverses évaluations en matière de blanchiment de capitaux ou de financement du terrorisme.