Al Kitenge, entrepreneur, consultant et économiste, est le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique, samedi 12 janvier 2019 sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
Le magnat camerounais de 85 ans est décédé le 11 janvier à Paris. Ce pionnier de l’industrie locale laisse un empire qui s’est fait une place forte dans l’élevage.
La Franco-Marocaine de 49 ans prendra officiellement, le 1er mars, la tête du géant belge de la chimie Solvay. Portrait d’une ingénieure brillante et engagée.
Après deux années de récession, la croissance reprend timidement des couleurs en Afrique centrale. Mais, si la catastrophe a pu être évitée, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.
Tous les pays membres de la Cemac ne respectent pas l’obligation d’apporter leurs gains en devises à la Beac, préférant en déposer une partie sur un compte plus rémunérateur à l’étranger. Rompre avec cette pratique pourrait leur permettre de reconstituer leurs réserves de change, préconise le FMI.
Selon l’économiste Kako Nubukpo, la thèse du grand marché salvateur est une fiction théorique et une impasse pratique. Les dirigeants africains auraient intérêt à rompre avec un libre-échange qui maintient, voire accroît, les écarts de développement.
Ils sont beaux, riches et ont la vie devant eux… Les enfants des capitaines d’industrie du royaume ne font pas que mener grand train. Ils sont déjà actifs dans ces immenses conglomérats qui leur appartiendront un jour.
Il n’avait que cinq ans quand son père, Moulay Hafid Elalamy (MHE), a créé le groupe Saham. Mais, à 28 ans, Moulay M’hamed endosse bien son costume de successeur. « Il a hérité du charme et du sens de la diplomatie de son père, mais aussi de cette capacité à rester bien entouré », nous confie un proche du groupe.
« J’ai travaillé toute ma vie, et il est temps pour moi de passer le relais à mes enfants », nous déclare Said Alj, fondateur du groupe Sanam, qui pèse aujourd’hui quelque 6 milliards de dirhams (550 millions d’euros) de chiffre d’affaires. Ce passage de témoin est mené progressivement depuis plusieurs années par le self-made-man.
Il y a quelques années, c’est le fils aîné de Lhaj Ahmed Jamai qui se positionnait comme futur dauphin. Ismail Jamai était devenu le visage médiatique de la famille, l’héritier à mettre en avant.
Malik Sefrioui a eu à peine le temps de finir ses études au Babson College, aux États-Unis, qu’il était nommé, en 2014, vice-président du groupe cimentier Ciments de l’Atlas-Ciments de l’Afrique, fondé en 2007 par son père, Anas, et qui totalise aujourd’hui une quinzaine d’unités au Maroc et sur l’ensemble du continent.
Kamal Benjelloun est loin d’être le genre d’homme à vouloir vivre dans l’ombre de son père. Jusqu’en 2005, ce diplômé en anthropologie est resté loin des affaires familiales, préférant s’engager en faveur de l’écologie et accorder des dons généreux à Greenpeace.
Fidèle à sa réputation de visionnaire, le créateur de grandes enseignes, comme Palmeraie ou Dolidol, a organisé sa succession. En 2014, Abdelali Berrada Sounni a créé un family office qu’il préside lui-même et dont ses deux fils, Hicham et Saad, sont vice-présidents. Chacun d’eux détient les rênes de l’une des structures du groupe tout en occupant la seconde position dans l’autre.
Né en 1975, Hassanein forme, avec son frère Amin, la troisième génération d’hommes d’affaires de la famille Hiridjee. À la tête du groupe Axian (630 millions de dollars en 2017), présent dans les secteurs des télécoms, de l’énergie, de l’immobilier et des services financiers, il est une figure incontournable du monde des affaires dans l’océan Indien.
À 26 ans, elle est la plus jeune des femmes nommées récemment par Abiy Ahmed à des postes importants. Native, comme le Premier ministre éthiopien, de la région d’Oromia, Lelise Neme est désormais la directrice générale d’Ethiopia Industrial Parks Development Corporation (EIPDC).
L’organisation financière internationale a validé, le 21 décembre, le décaissement de 25,1 millions de dollars (22 millions d’euros) en faveur du Burkina Faso, mais elle met en garde le pays : alors que les dépenses en matière de sécurité augmentent, la hausse de la masse salariale du secteur public devient « insoutenable ».
Depuis un an, l’Algérie fait tourner la planche à billets à plein régime dans le but de compenser son déficit budgétaire. Une stratégie périlleuse, selon plusieurs économistes.
Le leader mondial de l’eau et des services à l’environnement, Veolia, vient d’annoncer la nomination de Christophe Maquet au poste de directeur de la zone Afrique-Moyen-Orient en lieu et place de Patrice Fonlladosa, vitrine du groupe en Afrique depuis près de quinze ans.
Contrairement à certaines idées reçues, la Belgique n’a pas tiré sa prospérité du Congo, lequel, dans le même temps, ne lui aurait rien coûté non plus.
Principaux indicateurs au vert, croissance au beau fixe. L’activité ivoirienne est l’une des plus dynamiques du continent. Mais certains secteurs clés donnent quelques signes d’essoufflement.
La Côte d’Ivoire peut se féliciter de la bonne opération réalisée en mars dernier sur les marchés internationaux. Mais, dans un contexte de période préélectorale, les responsables doivent résister à la tentation de céder à une dépense publique incontrôlée.
La Côte d’Ivoire doit accélérer son programme de lutte contre le réchauffement climatique. Tel est le message que la Banque mondiale a adressé en juillet au gouvernement dans un chapitre de son dernier rapport sur le pays.
Moins de deux ans après sa nomination surprise en janvier 2017, le directeur général exécutif de Cevital, Said Benikene, quitte le premier groupe privé algérien, indique un communiqué interne signé d’Issad Rebrab, PDG et fondateur de l’entreprise.
Une nouvelle étude évalue à plus de 1 000 milliards de F CFA (1,52 milliard d’euros) l’impact des nouvelles règles prudentielles, décidées en dehors du continent, sur les banques de la zone CFA. Et questionne la pertinence des décisions des régulateurs.
La ministre burkinabè de l’Économie, des Finances et du Développement, Rosine Sori Coulibaly, a présenté le 18 décembre au Parlement un budget 2019 plus « prudent » que celui déposé en septembre dernier. Une démarche « qui ne remet nullement en cause les ambitions initiales du gouvernement », a-t-elle précisé.
La première session de l’arbitrage opposant, devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements de Washington, le groupe Corral Petroleum Holdings AB du Saoudo-Éthiopien Mohammed Hussein Al Amoudi et le Maroc s’est tenue le 29 novembre.
Le 17 décembre, après plusieurs semaines de pourparlers, le conseil d’administration du FMI a donné une suite favorable à la demande du Maroc de souscrire à une quatrième Ligne de précaution et de liquidité (LPL) auprès du Fonds monétaire international.
Le président sénégalais espérait 2 850 milliards de F CFA (4,9 milliards de dollars) des bailleurs institutionnels pour financer la phase 2 du Plan Sénégal émergent (2019-2023). À Paris, il a finalement obtenu des engagements pour 14 milliards de dollars.