La politique commerciale de l’administration Trump n’est pas sans conséquence sur les activités des entrepreneurs africains, mais aussi sur les finances des États et des institutions. Explications.
Le maire de Buea, capitale de la région du Sud-Ouest secouée depuis bientôt deux ans par une crise socio-politique, avait fait apposer des scellés sur les portes des entreprises qui ferment boutique chaque lundi, pour respecter la consigne de « ville morte » décidée par le mouvement sécessionniste anglophone. Il est finalement revenu sur cette décision.
Si le Sommet des Brics, qui s’ouvre aujourd’hui à Johannesburg en Afrique du Sud, a pour thème la « croissance inclusive » et la « prospérité partagée », c’est surtout le contexte de « guerre commerciale » lancée par le président américain qui va donner le ton.
L’Union européenne et le Maroc ont paraphé ce mardi un nouvel accord de pêche valable pour les quatre prochaines années, qui inclut explicitement les eaux adjacentes au Sahara occidental.
Diversification tous azimuts des partenaires commerciaux de la Tunisie. Huit jours après avoir rejoint l’initiative chinoise de « la nouvelle route de la soie », le pays est devenu membre le 18 juillet du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa).
La Commission européenne a approuvé un nouveau mécanisme de financement destiné aux jeunes, aux migrants et aux femmes entrepreneurs des pays d’Afrique subsaharienne et du pourtour méditerranéen. Ce programme sera géré par l’agence hollandaise de financement du développement FMO.
Huit mois après le Maroc, c’est au tour de la Tunisie de signer un mémorandum d’entente avec la Chine dans le cadre de son projet de « nouvelle route de la soie ». À la clé, de possibles partenariats sur les grands projets d’infrastructure inscrits au Plan de développement 2016-2020.
Dans un nouveau rapport, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) analyse plusieurs scénarios de libéralisation du commerce entre les pays du continent. Elle dresse une première liste – inédite – des potentiels bénéficiaires de cette réforme et des pays les plus vulnérables.
Huit bailleurs de fonds internationaux, dont le FMI, la Banque mondiale et l’Union européenne, se sont rendus au chevet de la Tunisie les 11 et 12 juillet. Ils promettent de soutenir ensemble le pays durant les deux prochaines années.
Le 10 juillet, l’OMC a annoncé avoir reçu une plainte de la Tunisie, qui reproche à son voisin les mesures antidumping sur les cahiers scolaires provisoirement adoptées par Rabat en mai dernier.
Dans un livre témoignage récemment paru, l’ex-ministre nigériane des Finances revient sur son combat en faveur de la moralisation de la vie publique. Entretien.
Situation sécuritaire, organisation des élections et de la CAN 2019 : le Cameroun ne manquera pas, dans les prochains mois, de postes budgétaires « exceptionnels ». Pour y faire face, le FMI appelle à une vigilance accrue sur les dépenses et la poursuite des réformes, notamment en matière de transparence et de fiscalité.
Pour faciliter l’arrivée d’investisseurs étrangers et financer les projets d’infrastructures, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed est résolu à mener les réformes économiques indispensables, combinées à une volonté de détente politique.
Dans un contexte économique difficile, le Gabon a annoncé fin juin différentes mesures restrictives, destinées à réduire le coût de fonctionnement de l’État. Pour Jean-Fidèle Otandault, le ministre du Budget, le Gabon n’est pas à l’heure de l’austérité.
Les groupes Alibaba et Bolloré ont signé lundi un accord de « partenariat mondial ». Le groupe français collaborera notamment en Afrique avec le géant du e-commerce dans le domaine de la logistique.
En Tunisie, le marché des paris en ligne est effervescence, alors que les mises n’ont jamais été aussi élevées à l’occasion du Mondial 2018. Nouveaux entrants, expansion des sites illégaux… JA a mené l’enquête.
John Dramani Mahama, ancien président du Ghana, sera l’invité d’honneur de Sultani Makutano, un forum annuel d’entrepreneurs de la RDC, prévu les 14 et 15 septembre à Kinshasa. Pourquoi ce choix et quelles sont les autres personnalités attendues ?
Dans son essai L’Afrique à l’heure des choix, le secrétaire executif du Nepad dresse la révolution digitale en rempart contre les freins de l’économie informelle.
A mi-mandat, le patron de la BAD, sûr de ses choix, s’apprête à soumettre un plan de recapitalisation à ses actionnaires. Mais il doit encore convaincre ses partenaires non africains.
Deux ans et demi après son arrivée aux commandes de la BAD, Akinwumi Adesina dispose désormais d’un état-major composé de fidèles de longue date ou de vétérans des marchés africains compatibles avec son style de leadership.
Le semencier Syngenta, les laboratoires pharmaceutiques Roche et Novartis, le groupe de médias Ringier… Ces entreprises suisses déjà bien installées sur le continent sont réunies près de Bâle, ce 22 juin, pour aiguiller leurs compatriotes sur les stratégies à adopter pour se lancer sur les marchés africains.
Secrétaire exécutive de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique, cette Camerounaise se distingue par son volontarisme en matière de lutte contre la pauvreté.
Entrepreneurs, faites-vous un peu macroéconomistes. Certes, vous êtes souvent mal à l’aise en politique monétaire. Vous n’êtes pas sûrs d’être des experts en franc CFA ni en dollar. Mais il y a un domaine dans lequel il est recommandé d’avoir des opinions : c’est celui de la dette publique.