Si le FMI, après sa mission de 6 au 14 novembre à Brazzaville, relève des « progrès considérables » en matière de gouvernance et l’embellie provoquée par la hausse des cours du pétrole, le Congo ne peut toujours pas espérer d’aide du FMI avant un accord avec ses créanciers extérieurs.
Trois ans après son lancement, le « Nouveau Modèle de développement des provinces du Sud » prend forme. Un programme sur lequel Rabat entend s’appuyer pour faire prévaloir son approche de la question sahraouie.
Le chef du gouvernement Komi Sélom Klasso se dit déterminé à garantir le bon déroulement du scrutin législatif et à poursuivre l’application de sa feuille de route.
Le taux d’intérêt des appels d’offres (TIAO) passe de 2,95 à 3,5% au terme du troisième comité de politique monétaire tenu le 31 octobre. La banque centrale prévoit également une amélioration de la croissance économique au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
Angela Merkel a annoncé le 30 octobre la création d’un fonds d’un milliard d’euros censé favoriser les investissements de petites et moyennes entreprises (PME) européennes en Afrique, au moment où l’Allemagne cherche à réduire le flux de migrants de ce continent vers l’Europe.
Les « Statistiques des recettes publiques en Afrique » publiées le 31 octobre par l’OCDE confirment le coup de frein subi ces derniers mois par les recettes publiques africaines du fait du ralentissement économique mondial et de la chute des prix des matières premières.
Les équipes du FMI ont terminé lundi 29 octobre une mission au Bénin, où elles ont notamment abordé avec les autorités la question du budget 2019, dans le cadre du programme triennal conclu début 2017 entre Cotonou et l’institution financière internationale.
Un sommet extraordinaire de la Cemac s’est déroulé à N’Djamena, au Tchad. Au menu, la relance d’une « stratégie commune de sortie de crise », alors que les progrès des économies de la zone restent très mitigés.
Pour sa première loi de finances, Mohamed Benchaâboun a prévu de céder des participations de l’État dans plusieurs sociétés… sans pour autant avancer le nom des établissements concernés.
Le nouveau ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni, a confirmé mercredi 24 octobre devant le Parlement la mauvaise passe économique que traverse le pays.
Présidente du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM), Joséphine Andriamamonjiarison donne sa vision des relations entre le pouvoir politique et les milieux économiques, à la veille de la présidentielle.
Le fondateur du groupe diversifié Planor Afrique, unique candidat pour succéder à Birahima Nacoulma à la tête du patronat burkinabè, est désormais assuré d’en prendre les commandes. Son élection est prévue le jeudi 25 octobre.
Le 23 octobre, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a attribué la concession provisoire du service public de l’eau à Suez, mettant fin à un partenariat de vingt-deux ans avec la Sénégalaise des eaux (SDE), filiale d’Eranove.
En dix ans, l’Office chérifien des phosphates s’est métamorphosé en géant des engrais. Face aux Chinois, aux Américains et aux Saoudiens, il vise aujourd’hui la place de numéro un mondial, sans oublier d’appuyer la stratégie du royaume partout où il le peut. De la recherche scientifique au développement du Sahara.
Entre 2018 et 2027, OCP devra réaliser un effort financier sans précédent pour mettre à exécution son plan de développement. Environ 100 milliards de dirhams (9,1 milliards d’euros) seront investis. Pour y parvenir, l’Office se tournera vers différents bailleurs et continuera de recourir aux emprunts obligataires dont les taux sont en baisse pour ne pas assécher sa trésorerie.
En 2007, OCP capture 47 % des parts de marché mondial du phosphate, mais n’a pas encore réussi son entrée dans le secteur de l’engrais, du fait de la faiblesse de ses moyens financiers, par excès de prudence et sans doute aussi par manque de compétences techniques.
L’homme d’affaires Baba Ahmadou Danpullo, président du conseil d’administration de Nexttel, a tenté en vain d’entraîner l’entreprise dans le financement de la dernière campagne électorale du président Paul Biya.
Retour avec Romuald Wadagni, ministre béninois de l’Économie et des Finances, sur l’emprunt de 260 millions d’euros que Cotonou vient de contracter sur les marchés internationaux – une première pour le pays.
Après le coup de frein donné fin juin aux dépenses publiques, Libreville poursuit dans sa politique de contraction budgétaire avec son projet de loi de Finances 2019.
L’Afrique est partagée au sujet d’Emmanuel Macron. Elle envie sa jeunesse, qui tranche avec l’âge moyen de ses chefs d’État. Elle applaudit le milliard d’euros de dons supplémentaires inscrits au budget 2019 de l’Agence française de développement (AFD). Mais elle s’agace quand le président français lui dit crûment ses vérités.
Christophe Lecourtier revient pour Jeune Afrique sur la stratégie de Business France, dont il est le directeur général et plaide en faveur d’une politique volontariste vis-à-vis de l’Afrique.
Malgré un recul du taux de pauvreté en Afrique, passé de 54 % à 41 % entre 1990 et 2015, l’accroissement démographique de la région, de 2,6 % par an, efface les gains obtenus et a fait basculer 130 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté.
Le président angolais João Lourenço s’est exprimé le 15 octobre devant les députés à l’occasion de la rentrée parlementaire. Conjoncture économique, lutte contre la corruption, organisation des premières élections municipales… Retour sur ses principales annonces.
Dans l’attente du résultat de l’appel d’offres du contrat d’approvisionnement des zones urbaines du pays, la société refuse d’envisager son éviction au profit de Suez ou de Veolia.
En augmentant une nouvelle fois ses taux d’intérêt, la Banque centrale américaine, la Federal Reserve (Fed), est-elle « tombée sur la tête », comme l’a déclaré Donald Trump, catastrophé par la chute de Wall Street qui en a résulté, le 11 octobre dans l’émission matinale Fox & Friends, sur Fox News ?
La Tunisie devait rembourser, ce 12 octobre, 571,153 millions de dinars (173,6 millions d’euros) afin de rembourser des Bons du Trésor assimilables (BTA) arrivés à échéance. Or, au 8 octobre, le compte courant du Trésor tunisien n’affichait que 1,29 milliard de dinars de réserves, soit à peine le montant nécessaire pour payer les salaires des fonctionnaires, environ 1,25 milliard de dinars par mois.
Le « Rapport annuel 2017 de la Zone franc » établi par la Banque de France met en avant des chiffres de croissance qui progressent lentement et des niveaux d’endettement qui explosent. Un constat qui a alimenté les « discussions particulièrement franches » des ministres des Finances de la Zone, lundi à Paris.