Presse, télévision, réseaux sociaux… On n’a jamais autant entendu Francisco Viana. La soixantaine passée, cet entrepreneur métis, né au Portugal d’un père angolais et d’une mère portugaise, est la personnalité montante du patronat.
Le titre de l’étude publiée le 17 mai dernier par l’agence de notation Standard & Poor’s est éloquent : la résurgence des risques sur le remboursement de la dette en Afrique subsaharienne suggère un échec de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). Le point avec l’auteur du rapport, Ravi Bhatia.
En attendant l’examen de la loi de finances complémentaire 2018 devant le Conseil des ministres, le Premier ministre a d’ores et déjà défendu ses mesures. L’économiste Alexandre Kateb, directeur du cabinet Compétence Finance, y voit un retour à la normale, en accord avec la politique de croissance du pays.
Multipliant les contrats dans le royaume, le groupe poursuit son expansion sur le continent. Il entend bousculer les grands acteurs du secteur grâce à sa politique de prix bas.
S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture des assemblées générales de la Banque africaine de développement, son président a défendu son bilan et exhorté les actionnaires à renforcer les capacités de l’institution.
Le 12 avril, le FMI a publié ses nouvelles prévisions pour la croissance mondiale. Faut-il en tenir compte ? Posée en ces termes, la question paraît au mieux provocatrice, au pire déplacée. Mais on ne peut que constater qu’il ne faut accorder qu’une importance relative aux projections de l’institution.
Les luttes d’influence au Moyen-Orient n’ont pas épargné les investissements réalisés du Maroc à la Tunisie. Les trois économies les plus importantes du Golfe se partagent le secteur sans perdre de vue les dossiers politiques.
Durant la 6e conférence de la Conférence sur la Coopération économique entre la Corée et l’Afrique (KOAFEC), le gouvernement coréen s’est engagé à renforcer son appui à l’industrialisation du continent, en particulier dans l’électricité et les TIC.
La Conférence internationale pour la Gambie qui s’est tenue mardi 22 mai à Bruxelles a permis de réunir 1,45 milliard d’euros auprès de pas moins de 42 bailleurs de fonds internationaux.
Salaheddine Mezouar a été élu mardi 22 à la tête de la principale organisation patronale du Maroc, où il succède à Miriem Bensalah Chaqroun pour un mandat de trois ans. Le credo qu’il affiche : mettre son expérience politique au service des patrons et relever le défi de l’emploi.
En refusant le libéralisme au profit d’un budget en expansion, l’Algérie se rapproche de la stratégie adoptée par le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad, qui s’était opposé aux préconisations du FMI. Mais l’Algérie de Bouteflika n’a rien à voir avec la Malaisie de Mahathir…
Les Premiers ministres des trois pays ont paraphé en début de semaine le projet de création d’une Zone économique spéciale dans le triangle constitué par les villes de Sikasso (Mali), Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) et Korhogo (Côte d’Ivoire).
C’est la fin d’une des procédures du dossier tentaculaire de liquidation judiciaire de la raffinerie marocaine. Le tribunal a nommé un nouveau syndic en remplacement de Mohamed El Krimi.
En un an de mandat présidentiel, Emmanuel Macron n’a pas caché ses ambitions internationales, en particulier son aspiration de refondre les relations entre la France et l’Afrique en profondeur.
Persuadé que le pays peut être un modèle en matière d’énergie et d’environnement, ce Franco-Burkinabè de 57 ans multiplie les projets pour alimenter les villages en eau et en électricité.
Jean-Louis Guigou, président de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed), est le Grand Invité de l’économie RFI-Jeune Afrique, samedi 5 mai sur RFI, à 12 h 10 heure de Paris, 10 h 10 TU.
Le gouvernement algérien prévoit le rallongement des budgets de plusieurs départements ministériels, ainsi que des augmentations tarifaires à l’importation de biens. L’information, révélée par TSA Algérie, risque de ne pas plaire aux institutions internationales adeptes de l’orthodoxie budgétaire.
La Côte d’Ivoire a connu en 2017 un taux de croissance de près de 8,1 %. Une performance économique vantée par le gouvernement et certains partenaires au développement, mais dont les retombées ne sont pas toujours ressenties par la population. À l’occasion de la fête du travail du 1er mai, les porte-paroles des travailleurs ont tenu à le rappeler au chef de l’État Alassane Ouattara.
L’accord que N’Djamena a conclu avec Glencore en février pour restructurer sa dette doit permettre à l’économie tchadienne de reprendre du souffle. Privatisations, restructuration et diversification : le ministre de l’Économie Issa Doubragne présente son plan d’action.
Le rapport de Dominique Strauss Kahn sur le franc CFA continue de faire des vagues. L’économiste Kako Nubukpo, ancien ministre togolais de la Prospective et de l’Évaluation des politiques publiques, estime que l’argumentaire de l’ancien directeur du FMI, s’il est parfois pertinent, pêche par manque de cohérence.
Négligées ces trente dernières années, les relations tuniso-africaines doivent être renforcées, tant sur le plan diplomatique que commerciales. C’est la ligne que le gouvernement tunisien est venu défendre devant les 200 représentants de 38 pays du continent lors du Forum économique africain à Tunis.
Les analystes de Société générale prédisent une hausse de la croissance africaine en 2018. Mais la situation économique des pays est très disparate sur le continent, analyse Alain Faujas, pour qui les réformes les plus rapides seront les moins douloureuses.
Depuis que Fabrice Andjoua Bongo Ondimba a été nommé à la tête de la Direction générale du budget et des finances publiques, ce quadragénaire discret est devenu l’une des personnalités clés du Gabon.
Les retards accumulés dans la mise en place du programme de développement de la ville d’Al Hoceima, visant à désenclaver le Rif marocain, ont provoqué la colère de Mohammed VI, en novembre dernier. Depuis, les choses semblent bouger.
Dans un court rapport, l’institution de Bretton Woods déplore le recours à la planche à billets, qui entretient une illusion autour des indicateurs sur la croissance à venir pour 2018. Mais le rapport ne propose que peu d’alternatives à Alger, en dehors de l’endettement extérieur. Une option que le Premier ministre a écarté dans plusieurs discours.
Si l’accord sur la Zone de libre-échange continentale, signé à Kigali lors du sommet de l’Union africaine (UA), est un pas de plus vers l’émergence, l’Afrique doit encore trouver des alternatives à la mondialisation de type néolibéral. Une réflexion sur de vraies politiques d’industrialisation et sur le financement du développement est nécessaire.
La France s’est dite prête vendredi à aider le Congo-Brazzaville à hauteur de 135 millions d’euros si le pays conclut un programme de soutien avec le Fonds monétaire international (FMI) comme d’autres économies d’Afrique centrale (Gabon, Cameroun, Tchad, Centrafrique).
Une délégation du FMI est présente à Brazzaville depuis le 3 avril afin de poursuivre ses négociations avec le gouvernement congolais. Si les deux parties arrivent à un accord, le pays, très endetté, pourrait bénéficier bientôt d’un programme d’appui de l’institution, avec plusieurs centaines de millions de dollars à la clé. Mais tous les obstacles sont loin d’être levés. Lucie Villa, économiste chez Moody’s, revient pour Jeune Afrique sur les différents scénarios possibles.
Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed a présenté mercredi un plan de réformes pour sortir le pays de la crise. Une initiative qui soulève de multiples interrogations sur son bien-fondé. Décryptage.