Alors que la cour d’appel de Paris a invalidé la saisie des comptes de la mission diplomatique du Congo en France, elle a en revanche validé des saisies auprès d’entreprises françaises actives à Brazzaville, au profit de Commisimpex.
Pour l’économiste Kako Nubukpo, la crise des finances publiques en Afrique révèle d’abord la difficile éclosion d’un État moderne, aux prises avec les douloureux arbitrages constitutifs de la recherche de l’intérêt général dans un contexte de faiblesse de la base productive.
En moins de deux mois, deux nouvelles entités patronales ont vu le jour à Dakar : le Club des investisseurs sénégalais (CIS) et le Regroupement des industriels du Sénégal (RIS).
Pour l’économiste Kako Nubukpo, l’enjeu majeur de la Francophonie économique devrait être la construction d’un paradigme de l’économie fondé sur les valeurs et l’éthique portées par les autres dimensions de l’organisation.
Malgré la remontée des cours des matières premières, l’effondrement des revenus d’exportation a laissé des traces et souligné l’inégalité entre les pays de la Cemac face au défi de la diversification.
João Lourenço, le président angolais, et António Costa, Premier ministre portugais, ont tourné la page de plusieurs années de tensions politiques entre leurs deux États, mardi 18 septembre dans la capitale angolaise. Les deux pays ont promis de relancer leur coopération économique.
Partenaires depuis 2004, les deux sociétés ont décidé de franchir un nouveau palier avec la création, prévue pour janvier 2019, d’une future entité commune qu’elles détiendront chacune à 50 %.
Le chef du gouvernement Youssef Chahed défendra à partir du 15 octobre son projet de Loi de finances 2019 devant les représentants du peuple. Une conférence nationale sur les orientations économiques et sociales de ce texte, organisée le 14 septembre, a fait l’effet d’un tour de chauffe, sur fond de crise politique aiguë.
Face à la montée rapide de la dette publique des États africains, le FMI a fixé des priorités pour maintenir la confiance entre prêteurs et emprunteurs.
Ne plus considérer l’Afrique du point de vue d’un « donneur d’aide au développement » mais comme un « partenaire économique dans un échange d’égal à égal », c’est en substance ce qu’a déclaré le 12 septembre le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans son discours sur l’état de l’Union.
Élu il y a près de deux ans, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, n’a pas manqué de rigueur dans sa gestion. Mais le poids de la dette et la faillite des banques limitent sa marge de manœuvre et compromettent ses promesses de campagne.
Aucune justification n’a été donnée au limogeage, le 6 août, du ministre de l’Énergie Boakye Agyarko. Accra tout entier sait pourtant que l’ancien cadre de Bank of New York paie pour sa gestion du dossier Ameri, une centrale de 250 MW à Aboadze, à quelque 200 km de la capitale.
En cas d’un Brexit dur, et sans période de transition, sans accord commercial UE - Royaume-Uni et sans plan de circonstance, les pays africains perdraient soudainement leur accès préférentiel au marché britannique, explique Emmanuel De Groof de l’European Centre for Development Policy Management.
C’est un véritable guide pour les gouvernements qu’a produit l’Alliance pour une révolution verte en Afrique. Constatant l’insuffisante productivité du secteur, et pointant une libéralisation inadaptée menée dans les années 1980, cette étude recommande le retour des États dans les politiques agricoles.
Le Congo ne versera ni dans l’attentisme ni dans le défaitisme. Bien au contraire. Le gouvernement s’est résolu à intensifier ses efforts pour corriger les contraintes structurelles majeures qui entravent sa marche vers le développement.
Une dette publique écrasante, des recettes toujours portées par les produits pétroliers… Trois ans après le début de la crise financière, les efforts consentis n’ont pas encore relancé l’économie et peinent à convaincre le FMI. Ce que va tenter de faire le nouveau Plan national de développement.
Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a rappelé lundi les priorités de la politique d’aide publique au développement de la France : hausse de l’aide publique au développement, multiplication par quatre des dons, ciblage de 18 pays africains et d’Haïti.
Casablanca a confié une partie de ses projets à sept sociétés de développement local. Un nouveau mode de gouvernance, également expérimenté à Rabat et à Tanger, qui a les avantages de la souplesse, mais pèche par manque de transparence.
Vice-Premier ministre du gouvernement Sarraj et vice-président du conseil présidentiel libyen, Ahmed Miitig revient pour Jeune Afrique sur les défis économiques face auxquels la Libye se trouve confrontée. Une question qu’il considère comme centrale pour la résolution de la crise libyenne.
Crise de la dette, poids de la Chine, philosophie d’intervention, fiabilité des données, industrialisation… La patronne du Fonds livre son analyse des grands dossiers économiques du continent.
En l’espace de vingt ans à peine, le continent africain a contracté plus de 100 milliards d’euros d’emprunts auprès de l’empire du Milieu. Si les réussites en matière d’infrastructures sont nombreuses, et les projets légion, les critiques adressées à la Chine s’accentuent à mesure que la pression sur les finances publiques augmente.
A Alger et Rabat, la dette chinoise est un non-sujet. Pékin figure pourtant parmi les partenaires sur lesquels misent – pour des raisons différentes – les deux États maghrébins.
Inquiets du risque de surendettement vis-à-vis de la Chine, plusieurs pays asiatiques ont annulé ces derniers mois d’importants projets financés par Pékin. Un exemple à suivre pour les pays africains ?
À la tête d’un pays dont le PIB est le triple de celui de l’Angola et pèse vingt fois celui du Sénégal, le Premier ministre malaisien, Mahathir Mohamad, peut sans doute se permettre – pour des raisons qui relèvent aussi de la politique intérieure – de tirer un trait sur 22 milliards de dollars d’investissements chinois, qui alourdiraient d’autant la dette nationale et dont, dit-il, « nous n’avons pas besoin ».
La commission d’enquête du Parlement sud-africain a débuté ses auditions sur l’affaire Steinhoff par le témoignage des dirigeants du groupe. Selon eux, le groupe a réussi à éviter la faillite grâce à un accord avec ses créanciers, qui ouvre la voie à une restructuration de sa dette. L’ex-DG Markus Jooste doit être entendu prochainement.
Le 27 août 2016, Youssef Chahed, fraîchement désigné chef du gouvernement d’union nationale, s’engageait à redresser le pays et suscitait une vague d’optimisme. Deux ans plus tard, la Tunisie semble n’avoir jamais été aussi mal.
En Afrique du Sud, première étape de sa tournée africaine, la Première ministre britannique Theresa May a annoncé sa volonté que les entreprises britanniques puissent « faire des affaires de façon libre et équitable » avec « des économies africaines fortes ».