Les autorités congolaises envisagent une hausse du budget de l’État de 44 % par rapport à l’exercice 2018, atteignant 3,5 milliards d’euros. Dans un contexte de hausse des prix du pétrole, l’objectif est de soutenir une « reprise progressive de la croissance », selon le Premier ministre, Clément Mouamba.
Initiative conjointe de l’OCDE et du PNUD, les « Inspecteurs des impôts sans frontières » ont permis aux États africains de récupérer 244,2 millions de dollars depuis 2015. Un programme efficace : pour chaque dollars alloué à cette organisation, une hausse des recettes fiscales recouvrés de 140 dollars a été constatée.
Le conseil des ministres réuni le 3 octobre à Lomé a adopté trois projets de loi visant à la privatisation des banques publiques UTB et BTCI, ainsi que l’ouverture du capital de la holding Togocom.
L’Afrique perd chaque année entre 30 et 60 milliards de dollars via les « flux financiers illicites ». Si une partie est constituée de l’argent des trafics de drogue, d’armes ou de marchandises, l’essentiel de ce manque à gagner est le fait des multinationales, qui détournent les ressources fiscales.
En 2017, le gouvernement béninois s’est doté d’un plan d’orientation stratégique (POSAF 2017-2021) destiné à moderniser l’administration fiscale et à améliorer la mobilisation des ressources internes, qui a entraîné des réformes globalement efficaces, mais douloureuses pour les contribuables.
Dans le rapport qu’elle a publié le 27 septembre sur sa stratégie pour la Côte d’Ivoire (2018-2022), la Banque africaine de développement (BAD) semble décidée à à renforcer son soutien à l’agriculture, jusque-là loin derrière les infrastructures et l’énergie, qui restent ses secteurs de prédilection.
Réuni à l’occasion d’un forum d’affaires Tunisie-Libye organisé 27 et 28 septembre par le Tunisia-Africa Business Council (TABC), les hommes d’affaires tunisiens se préparent à la reconquête du marché libyen, alors que les exportations à destination de ce pays ont été divisées par trois entre 2009 et 2017. Mais les difficultés pour les entreprises sont nombreuses.
À la veille de l’élection présidentielle, l’économie du poids lourd de la zone Cemac peut encore croire à une embellie. En dépit d’un environnement incertain et du manque d’implication du chef de l’État, ultrafavori du scrutin du 7 octobre.
Le secrétaire d’État ivoirien chargé du Budget, Moussa Sanogo, a dévoilé le 26 septembre en conseil des ministres la teneur du projet de budget 2019 de l’État.
La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement s’inquiète d’une économie mondiale « sous tension » et met en garde contre « l’impuissance à corriger les inégalités et les déséquilibres créés par l’hypermondialisation ».
Alors que la cour d’appel de Paris a invalidé la saisie des comptes de la mission diplomatique du Congo en France, elle a en revanche validé des saisies auprès d’entreprises françaises actives à Brazzaville, au profit de Commisimpex.
Pour l’économiste Kako Nubukpo, la crise des finances publiques en Afrique révèle d’abord la difficile éclosion d’un État moderne, aux prises avec les douloureux arbitrages constitutifs de la recherche de l’intérêt général dans un contexte de faiblesse de la base productive.
En moins de deux mois, deux nouvelles entités patronales ont vu le jour à Dakar : le Club des investisseurs sénégalais (CIS) et le Regroupement des industriels du Sénégal (RIS).
Pour l’économiste Kako Nubukpo, l’enjeu majeur de la Francophonie économique devrait être la construction d’un paradigme de l’économie fondé sur les valeurs et l’éthique portées par les autres dimensions de l’organisation.
Malgré la remontée des cours des matières premières, l’effondrement des revenus d’exportation a laissé des traces et souligné l’inégalité entre les pays de la Cemac face au défi de la diversification.
João Lourenço, le président angolais, et António Costa, Premier ministre portugais, ont tourné la page de plusieurs années de tensions politiques entre leurs deux États, mardi 18 septembre dans la capitale angolaise. Les deux pays ont promis de relancer leur coopération économique.
Partenaires depuis 2004, les deux sociétés ont décidé de franchir un nouveau palier avec la création, prévue pour janvier 2019, d’une future entité commune qu’elles détiendront chacune à 50 %.
Le chef du gouvernement Youssef Chahed défendra à partir du 15 octobre son projet de Loi de finances 2019 devant les représentants du peuple. Une conférence nationale sur les orientations économiques et sociales de ce texte, organisée le 14 septembre, a fait l’effet d’un tour de chauffe, sur fond de crise politique aiguë.
Face à la montée rapide de la dette publique des États africains, le FMI a fixé des priorités pour maintenir la confiance entre prêteurs et emprunteurs.
Ne plus considérer l’Afrique du point de vue d’un « donneur d’aide au développement » mais comme un « partenaire économique dans un échange d’égal à égal », c’est en substance ce qu’a déclaré le 12 septembre le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, dans son discours sur l’état de l’Union.
Élu il y a près de deux ans, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, n’a pas manqué de rigueur dans sa gestion. Mais le poids de la dette et la faillite des banques limitent sa marge de manœuvre et compromettent ses promesses de campagne.
Aucune justification n’a été donnée au limogeage, le 6 août, du ministre de l’Énergie Boakye Agyarko. Accra tout entier sait pourtant que l’ancien cadre de Bank of New York paie pour sa gestion du dossier Ameri, une centrale de 250 MW à Aboadze, à quelque 200 km de la capitale.
En cas d’un Brexit dur, et sans période de transition, sans accord commercial UE - Royaume-Uni et sans plan de circonstance, les pays africains perdraient soudainement leur accès préférentiel au marché britannique, explique Emmanuel De Groof de l’European Centre for Development Policy Management.
C’est un véritable guide pour les gouvernements qu’a produit l’Alliance pour une révolution verte en Afrique. Constatant l’insuffisante productivité du secteur, et pointant une libéralisation inadaptée menée dans les années 1980, cette étude recommande le retour des États dans les politiques agricoles.
Le Congo ne versera ni dans l’attentisme ni dans le défaitisme. Bien au contraire. Le gouvernement s’est résolu à intensifier ses efforts pour corriger les contraintes structurelles majeures qui entravent sa marche vers le développement.