Pour faciliter l’arrivée d’investisseurs étrangers et financer les projets d’infrastructures, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed est résolu à mener les réformes économiques indispensables, combinées à une volonté de détente politique.
Dans un contexte économique difficile, le Gabon a annoncé fin juin différentes mesures restrictives, destinées à réduire le coût de fonctionnement de l’État. Pour Jean-Fidèle Otandault, le ministre du Budget, le Gabon n’est pas à l’heure de l’austérité.
Les groupes Alibaba et Bolloré ont signé lundi un accord de « partenariat mondial ». Le groupe français collaborera notamment en Afrique avec le géant du e-commerce dans le domaine de la logistique.
En Tunisie, le marché des paris en ligne est effervescence, alors que les mises n’ont jamais été aussi élevées à l’occasion du Mondial 2018. Nouveaux entrants, expansion des sites illégaux… JA a mené l’enquête.
John Dramani Mahama, ancien président du Ghana, sera l’invité d’honneur de Sultani Makutano, un forum annuel d’entrepreneurs de la RDC, prévu les 14 et 15 septembre à Kinshasa. Pourquoi ce choix et quelles sont les autres personnalités attendues ?
Dans son essai L’Afrique à l’heure des choix, le secrétaire executif du Nepad dresse la révolution digitale en rempart contre les freins de l’économie informelle.
A mi-mandat, le patron de la BAD, sûr de ses choix, s’apprête à soumettre un plan de recapitalisation à ses actionnaires. Mais il doit encore convaincre ses partenaires non africains.
Deux ans et demi après son arrivée aux commandes de la BAD, Akinwumi Adesina dispose désormais d’un état-major composé de fidèles de longue date ou de vétérans des marchés africains compatibles avec son style de leadership.
Le semencier Syngenta, les laboratoires pharmaceutiques Roche et Novartis, le groupe de médias Ringier… Ces entreprises suisses déjà bien installées sur le continent sont réunies près de Bâle, ce 22 juin, pour aiguiller leurs compatriotes sur les stratégies à adopter pour se lancer sur les marchés africains.
Secrétaire exécutive de la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique, cette Camerounaise se distingue par son volontarisme en matière de lutte contre la pauvreté.
Entrepreneurs, faites-vous un peu macroéconomistes. Certes, vous êtes souvent mal à l’aise en politique monétaire. Vous n’êtes pas sûrs d’être des experts en franc CFA ni en dollar. Mais il y a un domaine dans lequel il est recommandé d’avoir des opinions : c’est celui de la dette publique.
Co-organisateur de la Semaine française de Kinshasa (SFK 2018), Ambroise Tshiyoyo, président de la Chambre de commerce et de l’industrie franco-congolaise, encourage les investisseurs français à venir en RDC, malgré un contexte politique tendu dans le pays. Entretien.
Pour le président de cabinet de conseil Finactu, Denis Chemillier-Gendreau, l’amélioration de l’espérance de vie à la retraite des Africains signifie aussi l’allongement de la période de versement des pensions par les caisses de retraite, qui doivent se réformer pour y faire face, comme sont en train de le faire le Maroc et la Côte d’Ivoire.
Cette tribune est co-signée par Jean-Louis Guigou et Pierre Beckouche, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ainsi que par 53 personnalités.
Le royaume émettra ses premiers sukuks au mois de juillet prochain. Ces obligations islamiques viennent compléter l’écosystème de finance participative que le Maroc a lancé en janvier 2017.
Ayodele Odusola est le chef de l’équipe de la stratégie et de l’analyse pour le bureau régional du Pnud pour l’Afrique. De passage fin mai à Busan, en Corée du Sud, pour l’Assemblée annuelle de la Banque africaine de développement, organisée sur le thème de l’accélération de l’industrialisation du continent, l’économiste nigérian a répondu à nos questions.
Du 13 au 16 juin se tient dans la capitale de la RDC la cinquième édition de la Semaine française de Kinshasa. Un rendez-vous annuel destiné à « favoriser les relations économiques » entre les opérateurs français et congolais. Mais pas seulement. Suivez le guide.
Lancée sur internet il y a six semaines, une campagne de boycott contre trois marques tourne à la croisade contre des capitaines d’industrie. Et prend une dimension éminemment politique.
Suivre un modèle de développement calqué sur la Corée du Sud, en misant sur l’industrialisation comme le préconise le président de la Banque africaine de développement, ou tracer son propre chemin en investissant dans l’éducation et la santé, comme le prône le patron de la Banque mondiale ? Les divergences entre les deux hommes sont apparues plus claires que jamais lors de l’assemblée annuelle de la BAD, à Busan.
Premier interlocuteur des multinationales lorsqu’il était à la tête de l’Agence de promotion des investissements privés, cet ancien de Bank of New York Mellon est entré au gouvernement. Au début de sa carrière, il a passé plusieurs années au sein de la banque d’affaires Sterling Merchant Finance.
Paul Biya a signé en début de semaine une ordonnance qui modifie la loi de finances 2018, la mettant en cohérence avec les recommandations du FMI pour le pays. Conséquence : un budget en légère hausse de 3,8 % et de nouveaux emprunts internationaux.
Le deuxième parti d’opposition estime que le gouvernement ne doit pas prendre à la légère les manifestations contre la vie chère. Le parti de l’Istiqlal demande un redressement urgent du pouvoir d’achat des Marocains.
Depuis plus d’un an, le premier port kabyle, Béjaïa, est le théâtre d’une bataille féroce entre le groupe Cevital et Djelloul Achour, le PDG de l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB).