La sixième édition du grand rendez-vous du secteur privé africain, organisée cette année à Abidjan, était placée sous le signe des mutations entrepreneuriales. Retour sur un événement qui a tenu toutes ses promesses.
Le professeur à l’université du Cap et ancien secrétaire exécutif de la Commission des Nations unies pour l’Afrique (2012-2016) Carlos Lopes estime que la mise en place de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) est une occasion pour l’Afrique d’accroître son poids au sein du commerce mondial.
La ZLEC, portée sur les fonds baptismaux lors du sommet de l’Union africaine à Kigali, le 21 mars, a pour objectif d’accélérer l’intégration sociale et économique du continent. Mais les freins sont nombreux et il est impératif, au préalable, de prendre des mesures favorisant l’émergence d’industries locales performantes et compétitives.
L’État a décidé de régler sa dette aux entreprises privées. De quoi regagner leur confiance et, surtout, leur donner les moyens de relancer la croissance et de créer des emplois.
Touché par la baisse des prix du pétrole, l’économie gabonaise semble frémir, sous l’impulsion d’un « changement de gouvernance » promis par les plus hautes autorités. Le défi à relever est cependant de taille.
Arrivé ce mardi en Algérie, le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy examine avec son homologue, Ahmed Ouyahia, la question du gaz, dont presque la moitié de la consommation espagnole vient d’Algérie, et également l’épineux dossier sur la migration clandestine.
Réduction drastique des subsides de l’État, inflation, chômage, répression, démographie galopante… Tous les facteurs de l’explosion de 2011 sont encore là. Et vont s’aggravant.
L’économiste libanais, auteur de « Monde arabe : les racines du mal » (« L’Orient des livres », Actes Sud, 2017), Bachir el-Khoury livre son analyse sur les printemps arabes et l’évolution des pays concernés depuis 2011.
Encore peu connue du grand public, l’appellation « champion national » est de plus en plus présente dans le secteur économique au Maroc. La journaliste et analyste Selma Mhaoud décrypte dans un livre ce nouveau colbertisme marocain, entre volonté de libéralisation et concentration du capital, diplomatie économique et industrialisation.
Soucieux d’améliorer ses performances, le fisc a lancé une guerre contre la fraude. La multiplication des procédures de redressement crée un branle-bas au sein des entreprises. Mais la tactique est payante.
Donald Trump a décidé de suspendre les avantages commerciaux dont bénéficiaient les vêtements importés du Rwanda, accordés dans le cadre de l’Agoa, en rétorsion aux barrières douanières sur les vêtements et chaussures recyclés américains.
Robert Blotevogel, représentant résident du Fonds monétaire international en Tunisie, revient pour Jeune Afrique sur les grands enjeux face auxquels se trouve confronté le pays.
Les cafés Bondin, en Tunisie, sont une véritable institution. Vieille de plus d’un siècle, l’entreprise se lance désormais à la conquête du marché subsaharien, en commençant par la Côte d’Ivoire.
Les débats sont lancés à Abidjan, dans le cadre de la 6e édition de l’Africa CEO Forum, qui s’est ouverte ce lundi. Un premier panel composé de chefs d’entreprises et du président de la Banque africaine de développement s’est interrogé sur l’appropriation par l’Afrique des révolutions technologiques actuelles.
Le FMI vient d’approuver le décaissement de 257,3 millions de dollars dans le cadre d’un accord de prêt à la Tunisie, dans le cadre d’un programme global de 2,9 milliards de dollars adopté en mai 2016. Le Fonds se dit notamment « satisfait » de la loi de finances 2018.
Mercredi 21 mars à Kinshasa, une conférence de presse menée par les ministres du Transport et du Portefeuille a présenté le projet du port en eaux profondes de Banana, un chantier mené par l’émirati DP World. Mais rien n’est encore signé.
Le Maroc a déposé son dossier pour l’organisation de la Coupe du monde 2026 et entame la dernière phase avant le vote du 13 juin. Si l’approche du pays est parfois décriée en interne, le comité en charge du dossier se veut très rassurant.
José Antonio Ocampo, président de la Commission indépendante pour la réforme de la fiscalité internationale des sociétés fait des propositions à l’Union Européenne afin de remédier à la concurrence fiscale – créée par les multinationales – entre les pays et qui porte préjudice aux pays en développement.
Avec le programme Élite, la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) va accompagner dix entreprises de la sous-région, choisies en fonction de leur fort potentiel de croissance, vers la cotation.
Le président Paul Biya effectue une visite en Chine les 22 et 23 mars avec, en point d’orgue, une rencontre avec son homologue chinois Xi Jinping. Un forum d’affaires était également prévu, avec une centaine d’entrepreneurs camerounais présents, mais celui-ci a été annulé.
Les chefs d’État africains doivent signer mercredi l’accord-cadre de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC), à l’occasion du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), du 17 au 21 mars à Kigali, au Rwanda. Un projet ambitieux, dont les modalités ne font pas encore totalement l’unanimité.
Diplômé de Stanford en 2001, cet Éthiopien a passé treize ans au Boston Consulting Group, et trois en tant qu’associé chez McKinsey. Il prend la tête du département Afrique de CDC Group, société publique d’investissement britannique, et intègre dans le même temps le comité exécutif.
Apollinaire Compaoré, le fondateur du groupe Planor, et Élie Justin Ouédraogo, le président du conseil d’administration du groupe canadien Société d’exploitation minière en Afrique de l’Ouest (Semafo), visent tous les deux la présidence du Conseil national du patronat burkinabè.
Mise à mal par des décennies de mal-gouvernance, un « printemps » chaotique et la dégradation des sources de devises, l’économie égyptienne montre, sur le papier, des signes d’amélioration depuis l’arrivée de 12 milliards de dollars du FMI. Mais l’inflation est partie en flèche et le salaire des fonctionnaires n’a pas suivi.
Le président du fonds d’investissement Investisseurs & partenaires défend les PME, les seules selon lui à pouvoir lutter efficacement contre le chômage. Or, déplore-t-il, ces dernières ne sont pas assez prises en compte par les politiques publiques.
Trois ans après l’épidémie d’Ebola, le pays traverse toujours une période critique mais nourrit quelques légitimes espoirs de sortie de crise. Avant des élections décisives pour son avenir, JA dresse l’état des lieux.
Si le Burkina Faso affiche ces dernières années un taux de croissance très encourageant, il reste fragilisé par l’ampleur de sa dette publique, alors que son déficit budgétaire et sa balance commerciale se creusent sensiblement. L’enveloppe du FMI devrait permettre au gouvernement de mieux gérer les finances publiques.
Barrières commerciales, planche à billets… Les remèdes à la crise proposés l’été dernier par le gouvernement algérien ne sont pas du goût de l’institution internationale, qui préfère ses méthodes traditionnelles de libre concurrence et d’emprunts internationaux. La visite d’une mission d’inspection cette dernière quinzaine s’est soldée par un sévère rappel à l’ordre à l’égard d’Alger.
Alors que les prix remis lors du Africa CEO Forum viennent habituellement récompenser des chefs d’entreprise, des fonds d’investissement ou des sociétés installés, l’organisation a amorcé depuis un an une ouverture vers les jeunes entrepreneurs : après le prix du « Young leader of the year », créé en 2017, la « Most promising compagny » sera récompensée en 2018.
La réussite de l’entreprise de BTP Ebomaf a permis à son fondateur de tisser des liens étroits avec de nombreux chefs d’État d’Afrique de l’Ouest. Doté d’un solide carnet d’adresses, le patron burkinabè diversifie maintenant ses activités tous azimuts.