Une enquête coordonnée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), à laquelle Jeune Afrique a participé, met au jour de nombreux soupçons de crimes financiers en Afrique australe. Plongée au cœur des « Swazi Secrets ».
ÉPISODE 1/4. Députés, ministres, membres de la Haute Cour de justice ou de la famille royale… En Eswatini, l’un des pays cités dans une fuite massive de documents que JA a pu consulter, de nombreuses personnalités sont soupçonnées de corruption. Assujetties au pouvoir en place, les autorités de contrôle sont démunies.
Un rapport du comité des rémunérations de la Banque centrale suggérant une hausse des émoluments des membres du gouvernement – à l’exception du gouverneur – vient d’être retoqué par le conseil d’administration. Explications.
Alors que les Réunions de printemps des deux institutions s’ouvrent à Washington, un rapport de l’ONG Oxfam remet en question la pertinence de leurs mécanismes d’aides.
L’économiste togolais et commissaire à l’Uemoa est connu pour ses critiques du franc CFA. Aujourd’hui, il se mobilise contre la réforme constitutionnelle adoptée par le Parlement togolais.
L’émirat du Golfe se montre assez frileux pour investir au Nigeria dont la réputation est peu fiable. Pour les analystes, le chef de l’État nigérian frappe à la mauvaise porte.
Inflation, crise de la dette, débat sur la souveraineté monétaire… François Soudan revient sur notre série « Avis de tempête sur les monnaies africaines » au micro de RFI, pour La Semaine de JA.
Pour limiter la congestion portuaire tout en maintenant le même dynamisme économique, le PAD, en plein cœur de la capitale, doit relever d’importants défis structurels, dont celui de la position géographique.
Taux de change déconnecté de la réalité, barrières aux importations, devises étrangères immobilisées… Les stratégies des pays africains pour protéger leur monnaie sont diverses mais, à terme, elles se retrouvent confrontées à la loi du marché.
La dépréciation de la majorité des monnaies du continent s’accompagne d’une chute des investissements étrangers. La relative stabilité de la monnaie de l’Uemoa et de la Cemac en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale pourrait profiter à leurs pays membres.
Queue devant les banques, passagers bloqués dans les transports publics… Le lancement de la monnaie officielle a connu quelques ratés à cause de la suspension des systèmes de la plupart des banques du pays.
Avec les velléités sécessionnistes de l’Alliance des États du Sahel, l’inflation à deux chiffres qui frappe le Ghana et le Nigeria, et les dettes publiques qui atteignent des sommets, l’entrée en vigueur en 2027 de la monnaie de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest semble compromise.
Interrogé par RFI et France24, le chef de la diplomatie française est rentré de sa première tournée africaine qui l’a mené au Kenya, au Rwanda et en Côte d’Ivoire.
Ces derniers mois, vingt-trois devises du continent ont affiché leur plus bas historique face au dollar américain. Très forte inflation, chute des investissements, remise en question de la monnaie de la Cedeao… Les conséquences sont multiples.
Naira, livre égyptienne, franc congolais… Vingt-trois monnaies du continent ont atteint leur plus bas historique par rapport au dollar américain, ce qui fait craindre une perte de contrôle sur les prix à la consommation.
Dans le nouveau gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko, cet économiste connu pour ses positions réformistes sur la monnaie ouest-africaine a été désigné pour prendre les rênes d’un portefeuille aux larges prérogatives. À ses côtés figurent d’autres profils issus des milieux financier et économique.
Pendant deux jours à Lomé, l’Afrique de l’Ouest a cherché comment renouveler l’engouement des investisseurs pour une région chahutée. Voici les trois points à retenir de ce rendez-vous.
Grâce à leurs ressources minières, aux réformes économiques qu’ils mettent en place et au commerce, ces pays prendront la tête du palmarès de la croissance mondiale, souligne la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
Le continent, qui figure parmi les bénéficiaires prioritaires de l’aide publique au développement débloquée par Paris, est particulièrement concerné par l’annonce récente d’une baisse de cette enveloppe d’environ 800 millions d’euros.
Alors que l’Union du Maghreb arabe (UMA) est paralysée depuis des années par les tensions entre ses membres, le président algérien travaille avec ses homologues libyen et tunisien à une nouvelle organisation régionale.
Après avoir déjà créé un conseil de spécialistes il y a un an pour relancer l’économie, le président nigérian a approuvé un nouvel organe de haut vol chargé de la bonne gouvernance et de la planification.
Libreville compte lever 854 milliards de F CFA (plus de 1,3 milliard d’euros) cette année, rien que sur le marché des valeurs du Trésor géré par la banque centrale. Un pari à sa portée, mais des analystes s’inquiètent des conditions.
Selon la Banque mondiale, en moyenne 7,5% de ses décaissements au profit des pays en voie de développement sont détournés vers des centres financiers extraterritoriaux. Le développement de la blockchain peut contribuer à promouvoir une gouvernance plus éthique.
L’agence de notation américaine vient de rehausser la note de Yaoundé. Une modification qui reflète un regain de confiance dans la stabilité économique et la gestion financière du pays.
Entre quête de souveraineté et intégration économique, le programme du nouveau président joue un jeu d’équilibriste qui pourrait rapidement être rattrapé par les réalités du terrain.
Après le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, l’ancien économiste en chef de la Banque africaine de développement, l’Algérien Rabah Arezki, prépare sa candidature et n’attend plus que le feu vert d’Alger. Mais il risque d’être confronté à d’autres profils de taille.
Le pays vient de conclure un accord sur la restructuration de sa dette de « plus de 3,5 milliards de dollars ». « Une étape importante » saluée par le président Hakainde Hichilema et son ministre des Finances, Situmbeko Musokotwane.
Amputée de près d’un quart de son portefeuille depuis le départ de l’Alliance des États du Sahel, la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao n’en poursuit pas moins sa transformation avec de nouveaux projets d’envergure.