Développement de la capitale économique, contestation dans le Rif, composition du gouvernement, avenir du PAM… Tour d’horizon de l’actualité avec Mustapha Bakkoury, le président de la région Casablanca-Settat au Maroc.
Les réformes économiques lancées depuis un an par le président Patrice Talon suscitent de vives inquiétudes au Bénin. Ses détracteurs dénoncent des « privatisations sauvages » dans des secteurs clés, en particulier le port de Cotonou et la filière coton.
Les incertitudes de la situation économique mondiale, les difficultés de l’Afrique centrale dues à la baisse du prix du pétrole et les progrès de l’intégration commerciale en Afrique de l’Ouest suscitent à nouveau une réflexion sur l’avenir de la Zone franc.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé une augmentation de 224,8 millions de dollars de ses deux programmes de crédit pour la Côte d’Ivoire, qui atteignent désormais un montant total de 899,2 millions de dollars.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, le 19 juin, un prêt sur trois ans de 642 millions de dollars au Gabon au titre de son mécanisme élargi de crédit, conformément à son engagement de mener « une action décisive » dans la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) qui traverse une grave crise économique. Une première pour le pays.
Le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed et son homologue marocain Saadeddine El Othmani ont signé une dizaine d’accords et se sont engagés à doubler leurs échanges commerciaux. La Libye, l’Union du Maghreb arabe et la crise dans le Golfe figuraient également au menu.
Dix mois après l’explosion au décollage d’un satellite qu’Eutelsat devait exploiter avec Facebook à destination de l’Afrique, l’opérateur de satellites a lancé début juin la commercialisation de services internet haut débit dans une dizaine de pays africains. L’objectif initial est de toucher plusieurs dizaines de milliers de personnes, avant de couvrir l’ensemble du continent.
La campagne de récolte (novembre à juin) qui vient de s’achever a vu la production de coton atteindre de nouveaux records selon des chiffres communiqués par le gouvernement à Cotonou.
Jeudi, la justice sud-africaine a confirmé l’immobilisation d’une cargaison de 50 000 tonnes de phosphate produites par l’Office chérifien des phosphates (OCP) au Sahara occidental et destiné à la Nouvelle-Zélande. La cargaison demeure immobilisée à Algoa Bay, en attendant un jugement sur le fond, suscitant une vive réaction du groupe marocain.
Les autorités tunisiennes sont parvenues vendredi matin à un accord avec les manifestants d’El-Kamour, dans le sud du pays, où un sit-in a dégénéré en heurts le mois dernier et bloqué la production de pétrole.
Dans l’affaire qui oppose Africard à l’État du Niger, la justice française devait trancher le 6 juin et décider si Areva devait payer, pour le compte de Niamey, une amende de plusieurs dizaines de millions d’euros à la société de production de documents biométriques.
La troisième émission d’euro-obligations de la Côte d’Ivoire, finalisée en fin de semaine dernière, va permettre au pays de financer son budget, mis à mal, entre autre, par la chute des cours du cacao.
En marge d’une réunion à Berlin entre investisseurs et dirigeants africains, le ministre allemand du Développement Gerd Müller a appelé l’ONU à créer un fond d’aide d’urgence de 10 milliards d’euros pour répondre rapidement aux crises humanitaires récurrentes, rapporte Reuters.
Carton plein pour la troisième émission d’emprunts de la Côte d’Ivoire sur les marchés financiers internationaux : le pays a réussi à lever quelque 2 milliards de dollars en fin de semaine dernière (l’équivalent de 1 140 milliards de FCFA).
Angela Merkel reçoit lundi et mardi à Berlin bon nombre de dirigeants africains. L’Allemagne veut saisir l’opportunité de sa présidence du G20 pour attirer les investissements vers l’Afrique, étape nécessaire pour réduire les migrations vers l’Europe.
Dans une interview à nos confrères français de « La Tribune », le groupe français Orange détaille les contours de son nouveau fonds dédié aux start-up du continent, dont la création avait été annoncée en mars dernier par « Jeune Afrique ».
La Commission des marchés financiers, le gendarme de la bourse de Douala, met en garde contre une campagne de collecte de fonds initiée par le pasteur évangélique Dieunedort Kamdem destinée selon lui à des investissements sur le marché des changes, moyennant une rémunération promise de 25%.
L’économie sud-africaine est officiellement entrée en récession pour la première fois depuis 2009. Au premier trimestre, le PIB sud-africain s’est à nouveau contracté de -0,7%, après avoir déjà reculé au dernier trimestre 2016.
L’architecte et entrepreneur Pierre Goudiaby Atepa s’exprimait dans l’émission « Le grand invité de l’économie », diffusée vendredi sur RFI, en partenariat avec Jeune Afrique.
Dans un article publié mercredi sur son site internet, Jeune Afrique a repris à tort des informations mettant en cause l’ancien président Thomas Boni Yayi dans le volet béninois du scandale de corruption politico-économique brésilien impliquant l’entreprise pétrolière Petrobras. « Nulle part le nom de l’ancien président n’a été mentionné », a réagi l’avocat de Thomas Boni Yayi dont Jeune Afrique publie la réponse.
En marge des assemblées générales ordinaire et extraordinaire du groupe Bolloré, jeudi 1er juin, ses actionnaires ont été accueillis par des manifestants pointant les conséquences néfastes de la participation du groupe français au capital de la Société financière des caoutchoucs. Celle-ci exploite des palmiers à huile et de l’hévéa en Afrique.
L’organisation patronale française organisera un sommet sur les start-up en novembre 2017, en marge d’un déplacement qu’effectuera au Kenya et en Éthiopie Pierre Gattaz, son président dont le mandat doit s’achever en 2018.
Le dernier message « africain » de François Hollande n’a pas été des plus amènes. Mi-avril, celui qui était encore le chef de l’État français a écrit à plusieurs de ses homologues d’Afrique centrale – dont le Camerounais Paul Biya et le Congolais Denis Sassou Nguesso – pour leur conseiller de conclure au plus vite un accord avec le FMI.
Confrontée à l’effondrement des cours du pétrole, la Guinée équatoriale doit se réinventer pour sortir d’une économie presque entièrement dépendante de l’or noir, qui représente 90 % de ses revenus.
Le plan de réajustement a permis de réduire les dépenses. Pour le ministre des Finances et du Budget, l’urgence est désormais de mobiliser les partenaires pour accélérer la diversification.
Afin de diversifier son économie, l’État équato-guinéen a mis en place une société chargée de gérer les co-investissements de l’État et ainsi favoriser la collaboration entre les entreprises susceptibles de travailler ensemble.