Carton plein pour la troisième émission d’emprunts de la Côte d’Ivoire sur les marchés financiers internationaux : le pays a réussi à lever quelque 2 milliards de dollars en fin de semaine dernière (l’équivalent de 1 140 milliards de FCFA).
Angela Merkel reçoit lundi et mardi à Berlin bon nombre de dirigeants africains. L’Allemagne veut saisir l’opportunité de sa présidence du G20 pour attirer les investissements vers l’Afrique, étape nécessaire pour réduire les migrations vers l’Europe.
Dans une interview à nos confrères français de « La Tribune », le groupe français Orange détaille les contours de son nouveau fonds dédié aux start-up du continent, dont la création avait été annoncée en mars dernier par « Jeune Afrique ».
La Commission des marchés financiers, le gendarme de la bourse de Douala, met en garde contre une campagne de collecte de fonds initiée par le pasteur évangélique Dieunedort Kamdem destinée selon lui à des investissements sur le marché des changes, moyennant une rémunération promise de 25%.
L’économie sud-africaine est officiellement entrée en récession pour la première fois depuis 2009. Au premier trimestre, le PIB sud-africain s’est à nouveau contracté de -0,7%, après avoir déjà reculé au dernier trimestre 2016.
L’architecte et entrepreneur Pierre Goudiaby Atepa s’exprimait dans l’émission « Le grand invité de l’économie », diffusée vendredi sur RFI, en partenariat avec Jeune Afrique.
Dans un article publié mercredi sur son site internet, Jeune Afrique a repris à tort des informations mettant en cause l’ancien président Thomas Boni Yayi dans le volet béninois du scandale de corruption politico-économique brésilien impliquant l’entreprise pétrolière Petrobras. « Nulle part le nom de l’ancien président n’a été mentionné », a réagi l’avocat de Thomas Boni Yayi dont Jeune Afrique publie la réponse.
En marge des assemblées générales ordinaire et extraordinaire du groupe Bolloré, jeudi 1er juin, ses actionnaires ont été accueillis par des manifestants pointant les conséquences néfastes de la participation du groupe français au capital de la Société financière des caoutchoucs. Celle-ci exploite des palmiers à huile et de l’hévéa en Afrique.
L’organisation patronale française organisera un sommet sur les start-up en novembre 2017, en marge d’un déplacement qu’effectuera au Kenya et en Éthiopie Pierre Gattaz, son président dont le mandat doit s’achever en 2018.
Le dernier message « africain » de François Hollande n’a pas été des plus amènes. Mi-avril, celui qui était encore le chef de l’État français a écrit à plusieurs de ses homologues d’Afrique centrale – dont le Camerounais Paul Biya et le Congolais Denis Sassou Nguesso – pour leur conseiller de conclure au plus vite un accord avec le FMI.
Confrontée à l’effondrement des cours du pétrole, la Guinée équatoriale doit se réinventer pour sortir d’une économie presque entièrement dépendante de l’or noir, qui représente 90 % de ses revenus.
Le plan de réajustement a permis de réduire les dépenses. Pour le ministre des Finances et du Budget, l’urgence est désormais de mobiliser les partenaires pour accélérer la diversification.
Afin de diversifier son économie, l’État équato-guinéen a mis en place une société chargée de gérer les co-investissements de l’État et ainsi favoriser la collaboration entre les entreprises susceptibles de travailler ensemble.
Depuis fin 2016, les organisations patronales ont gagné en indépendance et comptent bien peser dans la nouvelle stratégie de diversification et de soutien aux petites et moyennes entreprises. Car si les grands du BTP et des hydrocarbures ont réduit la voilure, les PME, elles, tiennent bon.
Le deuxième plus grand opérateur mondial, déjà concessionnaire du terminal à conteneurs de la ville du sud-ouest ivoirien depuis 2008, a signé lundi une nouvelle concession de 35 ans, en incluant l’extension en cours de construction. Montant de l’investissement prévu : 200 millions d’euros.
Selon l’agence Bloomberg, le gouvernement égyptien a approuvé un plan de dépenses sociales pour soutenir les familles aux revenus bas et moyen, après une percée de l’inflation à un niveau record depuis des décennies. À l’origine de cette inflation, la mise en place d’un système de change flottant de la monnaie nationale.
La pénurie de devises étrangères dans les pays d’Afrique subsaharienne, qui résulte de la baisse des cours du pétrole et des matières premières, est en train de s’adoucir. Mais il faudra du temps aux fonds souverains, aux banques et aux entreprises pour retrouver leur santé financière, d’après une étude publiée lundi 22 mai par l’agence de notation Moody’s.
L’empire du self-made-man sud-africain rayonne des supermarchés d’Afrique aux magasins de prêt-à-porter de Londres. Mais il est aussi accusé d’abuser de sa position monopolistique et de perpétuer la « domination économique blanche »…
La Tunisie et le Sénégal se sont récemment dotés d’équipes ministérielles dédiées au développement de la e-santé, et des assises de télédermatologie africaines sont attendues à Bamako le 1er juin, témoignant d’un effort de coordination de plusieurs États africains sur le sujet. Mais les modèles privés durables peinent à émerger.
Le Sénégal a émis, mardi 16 mai, 1,1 milliard de dollars d’obligations souveraines (eurobonds) vendues sur les marchés financiers internationaux. La dette sénégalaise a été achetée à bas coût par les investisseurs, au taux d’intérêt de 6,25%, en deçà des prévisions.
Ce sont toujours de fortes incertitudes qui dominent le monde des matières premières industrielles ou agricoles, si l’on en croit l’édition 2017 de Cyclope, bible des produits de base commercialisés sur les marchés internationaux, présentée par Philippe Chalmin, professeur à l’Université de Paris-Dauphine, lundi 15 mai.
Une loi, votée au parlement congolais et promulguée en février, prévoit dans un délai de 12 mois l’instauration d’une préférence nationale dans les contrats de sous-traitance privée. Une disposition qui suscite beaucoup d’inquiétudes au sein des entreprises, d’autant plus que son périmètre et ses modalités d’application demeurent très flous.
Quel rôle les gouvernements doivent-ils jouer pour favoriser le développement de leurs productions ? Patrons et ministres en ont débattu lors du Africa CEO Forum.
Comment apporter une solution de gestion à bas coût aux commerçants du secteur informel – prépondérant sur le continent – tout en ne se limitant pas à une énième application mobile ? C’est à cette question que la société Somtou tente de répondre à Dakar depuis deux ans via un terminal simple d’utilisation et censé résister aux conditions de vente les plus difficiles.
Le Mozambique et ses partenaires financiers attendent avec impatience l’audit censé faire toute la lumière sur la « dette cachée » par le gouvernement, au cœur d’un scandale qui menace le président Filipe Nyusi.
Au Burkina, une plateforme numérique unique, Sylvie, référence les opérations d’import-export et permet d’alléger considérablement le nombre de formalités administratives à accomplir pour passer la douane. Quel est son bilan ?