Les chiffres de croissance 2016 pour l’Afrique subsaharienne font l’objet d’une attention considérable : 1,6% pour l’édition d’octobre du magazine Africa Pulse de la Banque mondiale, 1,4% pour les Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI).
Le Cameroun a vu son quatrième emprunt obligataire sur le marché local depuis 2010 dépasser les espérances. La levée de fonds a été sursouscrite à hauteur de 173,1 milliards de francs CFA (115,43%), alors que l’émetteur sollicitait initialement 160 milliards de francs CFA, dans le cadre de l’opération « ECMR 5,5% net 2016-2021 ». L’État camerounais a finalement retenu la somme de 165 milliards de francs CFA (251 millions d’euros).
Déjà à la tête de sa propre agence de communication digitale pour les entreprises implantée en RDC, Luigi Risaci apparaît dans Business True Life, une émission de télé-réalité sur internet dans lequel il met en scène les aléas de la vie des businessmen congolais. Un reportage de « Réussite », l’émission coproduite par le groupe Jeune Afrique, Canal + et Galaxie presse.
Malgré un ralentissement dû à de mauvaises récoltes qui ont fait chuter ses rendements agricoles, le Maroc conserve de solides atouts économiques notamment dans les secteurs de l’automobile ou de la banque, note la Banque mondiale dans un rapport rendu public lundi. L’institution monétaire internationale, qui table sur un retour de la croissance à +4% à moyen terme — contre +1,5% cette année — appelle cependant le pays à des réformes visant à gagner des gains de productivité et à réduire les inégalités.
La puissante centrale syndicale s’oppose au projet de budget 2017 du gouvernement et appelle à la mobilisation. Principal motif d’insatisfaction pour l’Union générale des travailleurs tunisiens : le gel des salaires des fonctionnaires, prévu pour une année au moins.
Au lendemain de la publication d’une déclaration à la justice sud-africaine du ministre des Finances qui faisait état de quelque 500 millions de dollars de transferts suspects de plusieurs sociétés liées aux frères Gupta, ces riches industriels indiens proches du chef d’État sud-africain Jacob Zuma et suspectés de corruption, le patron de leur société d’investissement, Oakbay Investments, annonce sa démission lundi — officiellement pour des raisons de santé.
Le conglomérat kényan, dont le principal actionnaire est le tycoon Chris Kirubi, a sollicité l’expertise de l’ancien président de la BAD dans la cadre de son expansion à l’est et à l’ouest du continent.
En conflit avec le Président Jacob Zuma, le ministre sud-africain des Finances, Pravin Gordhan, a évoqué, dans un compte-rendu de justice rendu public dimanche, la somme de 6,8 milliards de rands (430 millions d’euros) de mouvements de fonds suspects effectués par les frères Gupta, des industriels indiens soupçonnés de trafic d’influence et de corruption, depuis 2012.
En amont de la Conférence d’appui au développement et à l’investissement, plus connue sous le nom de Tunisia 2020, qui se tiendra fin novembre dans la capitale, les organisateurs escomptent un afflux d’investisseurs.
Si la baisse est moins forte qu’en 2016, le budget 2017 au Gabon devrait afficher une diminution de -5%. En cause : la chute continue du cours du brut qui affecte l’économie du quatrième producteur de pétrole africain depuis deux ans.
Baptisé « TPCI-2016-2026 », le nouvel emprunt obligataire émis par l’État ivoirien doit permettre notamment de financer les investissements prévus au budget 2016. D’une durée d’un mois, la période de souscription a démarré le 10 octobre.
Après un nouveau blocage dû à un mouvement social, le site de production de phosphate de Metlaoui, dans le centre de la Tunisie, a retrouvé une activité normale. Il appartient à la Compagnie des phosphates de Gafsa, l’un des principaux employeurs de la région.
Selon une enquête parlementaire rendue publique jeudi, plus de 10 000 terrains ont été attribués de façon illégale ou utilisés à des fins de spéculation par certaines compagnies, dont l’une appartenait à Alizéta Ouedraogo, proche de l’ancien président Blaise Compaoré. La commission qui a mené l’enquête demande maintenant à ce que des poursuites soient engagées contre les élus responsables des attributions.
Alors que se profilent les traditionnelles ventes aux enchères de la haute joaillerie organisées en novembre à Genève, la maison de Grisogono dévoilait mi-septembre l’une de ses récentes acquisitions, The Constellation, une pierre de 813 carats – soit 162,6 g pour 6 cm de diamant brut – extraite d’une mine botswanaise et achetée au canadien Lucara Diamond pour la bagatelle de 63 millions de dollars (56 millions d’euros).
L’arrivée du pétrolier la filiale de Canadian Natural Resources, CNR International Côte d’Ivoire, ne dit rien des espoirs du pays dans le domaine de l’or noir.
L’ancien courtier préside le cercle d’affaires Suisse-Afrique. Une association B2B qui constitue une plateforme d’échanges unique pour le secteur privé helvétique.
Or, pétrole, sucre, café, céréales… Tout (ou presque) se vend et s’achète au niveau mondial depuis la Suisse. Un créneau qui implique des sommes colossales et de nombreux acteurs.
Les leaders mondiaux de la certification sont suisses. Leurs services sont de plus en plus sollicités en Afrique, où les besoins en la matière sont importants, notamment dans les ports.
Le Fonds monétaire international (FMI) et les autorités ivoiriennes sont parvenus à un accord préalable sur un programme économique de trois ans visant à soutenir le Programme national de développement. Entre 2016 et 2020, le PND vise notamment à aider l’industrialisation de l’économie ivoirienne par le secteur privé.
La chancelière allemande Angela Merkel inaugurait au siège de l’Union africaine à Addis Abeba mardi le bâtiment Julius Nyerere pour la paix et la sécurité financé à hauteur de 27 millions d’euros par l’Allemagne. Si l’économie ne figurait pas au menu de la tournée de trois jours, les intérêts économiques allemands ne sont pas minimes et veulent s’accroître dans les machines-outils, l’énergie, la consommation ou l’agriculture. Décryptage.
Le 4 octobre en conseil des ministres, le gouvernement algérien a présenté un projet de loi de finances, une nouvelle fois axé sur la maîtrise des dépenses publiques. Au programme : réduction des dépenses d’équipement et hausse du prix des produits de base. Ce texte promet d’ores et déjà un débat houleux à l’Assemblée.
Conséquence d’années de difficultés, les Industries chimiques du Sénégal quittent notre palmarès. Mais l’ex-fleuron espère se relancer grâce au plan ficelé par son nouvel actionnaire.
Huit ans après son lancement, Robert Mugabe a annoncé jeudi l’assouplissement de la politique dite du « Black Empowerment », afin de ne pas décourager les investisseurs étrangers. Le président zimbabwéen avait pourtant activement soutenu cette politique volontariste d’émancipation de la majorité noire.
Les hydrocarbures sont une drogue dont l’économie congolaise voudrait se sevrer. Pour y parvenir, l’État promet de faire croître de nouvelles « grappes d’activité ». Alors que le Plan national de développement 2012-2016 touche à sa fin, JA dresse un premier bilan.
Quand des frères et sœurs sont sur la même longueur d’onde, quand ils s’inspirent des besoins des consommateurs et du déficit de certains services, cela peut donner naissance à des PME à l’avenir prometteur.
Après avoir fait monter la pression sur les pays africains pour la ratification rapide des Accords de partenariats économiques (APE), la Commission européenne adopte une position plus conciliante. Explications de « Jeune Afrique ».
De retour d’Afrique, le patron de l’AFD veut accroître les engagements de l’institution sur le continent grâce au doublement de ses ressources. Mais prévient les États : tout ne peut être financé par la dette publique !
La deuxième déclinaison burkinabè d’une enquête globale sur l’entrepreneuriat, rendu publique fin septembre par l’université de Ouaga, confirme et accentue les bons sentiments des personnes interrogées vis-à-vis de la création d’entreprises. Ils sont plus nombreux à vouloir se lancer. Décryptage.
Le Tanzanien Mohammed Dewji, plus jeune milliardaire africain selon Forbes et fidèle second de l’étude annuelle de l’Institut Choiseul sur « les leaders économiques de demain », en prend cette année la tête, selon les résultats publiés fin septembre par le think-tank libéral français. Le Nigérian Igho Sanomi, actif dans les hydrocarbures, qui dominait les deux premières éditions, passe cinquième. Le Maroc, avec dix tycoons recensés, a le contingent le plus important.