Jean-Marie Ackah, président du conseil d’administration de la Société ivoirienne de production animale (Sipra) et parmi les principaux agro-industriels du pays a été élu jeudi soir à la présidence de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI). Il succédera après le 25 novembre à Jean Kacou Diagou (JKD), fondateur du groupe de banque-assurance NSIA, qui occupait ces fonctions depuis une décennie.
Redressements fiscaux, blocage en douanes, manque d’informations… pour tenter de réduire les difficultés quotidiennes auxquelles sont exposées les entreprises tunisiennes, notamment dans ces liens avec l’administration, une plateforme de service, mise sur pied par plusieurs organisations patronales et par la Présidence tunisienne, ouvrira le 1er novembre.
Fondée il y a six ans, à Abidjan, par l’ancien officier des forces spéciales français Jean Michel Lavoizard, la société d’intelligence économique ARIS (Advanced Research & Intelligence Services) d’un chiffre d’affaires annuel d’environ 2 millions d’euros, cible désormais l’Afrique australe.
Le projet de loi de finances pour l’année 2017, en cours d’examen à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), passe mal auprès de différents acteurs de la société. Parmi eux, des médecins, patrons, fonctionnaires et avocats, qui dénoncent une « atteinte à la paix sociale ».
Attendu au cabinet des avocats de Commisimpex à Washington mercredi pour témoigner, Calixte Ganongo, ministre congolais des Finances, n’a pas fait le déplacement. C’est le nouvel épisode d’un feuilleton judiciaire interminable entre Brazzaville et la société de Mohsen Hojeij.
Comme à chaque période de doute sur l’évolution du cours des produits pétroliers, la réunion à Alger, fin septembre, de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a permis de s’interroger une nouvelle fois sur l’utilité de cette entité.
La 14e édition du rapport de la Banque mondiale qui évalue chaque année la facilité à faire des affaires (« Doing Business ») d’un pays à l’autre est parue mardi. Résultat des courses : plus de la moitié des pays africains voient leur score s’améliorer par rapport à l’édition de l’an dernier.
Le groupe français réfléchit à la mise en place de filières complètes en Afrique. Liquéfaction de gaz naturel, production d’électricité, distribution… Dans son viseur : le Maroc et la Côte d’Ivoire.
Bruno Tinel est coauteur, avec Kako Nubukpo, Martial Ze Belinga et Demba Moussa Dembélé (dir.) de l’ouvrage collectif « Sortir l’Afrique de la servitude monétaire : à qui appartient le franc CFA ? », aux éditions La Dispute, paru en octobre 2016.
La Corée du Sud, qui est sortie de la pauvreté en deux décennies, veut accroître les relations économiques et la coopération avec le continent, a annoncé le ministre de la stratégie et de la finance sud-coréen à l’occasion de la Koafec (Korea-Africa economic cooperation) qui se tient à Séoul du 24 au 27 octobre. Ces nouveaux engagements, qui pourraient être doublés à moyen terme, portent sur les années 2017 et 2018.
Les prévisions de croissance du Fonds monétaire international (FMI) s’assombrissent une fois de plus pour l’Afrique subsaharienne, si l’on en croit les chiffres publiés mardi.
Depuis sa création en 2001, le programme de développement est critiqué pour son inefficacité. Sous l’égide de l’ex-Premier ministre nigérien Ibrahim Assane Mayaki, sa relance semble prometteuse.
L’exécutif burkinabè espère mobiliser plus de 8,5 milliards d’euros de souscriptions pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES), estimé à quelque 23,5 milliards d’euros (15 395 milliards de francs CFA), lors de la Conférence des bailleurs prévue à Paris les 7 et 8 décembre prochains, a déclaré lundi le Premier ministre Paul Kaba Thieba. Les deux tiers de ce plan seront financés par les investissements publics et privés burkinabè, avait déjà indiqué la ministre de l’Économie et des Finances, Rosine Sori-Coulibaly, le 8 juin dernier.
Après avoir récemment démenti avoir accepté l’offre de la Banque de l’habitat de Tunisie pour le rachat de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), le comité de privatisation, présidé par Christian Konan Koffi, vient de lancer l’appel d’offres restreint pour sélectionner un conseil pilotant la vente de cet établissement public.
Avec le départ imminent du président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire, la course à la succession s’emballe. Portraits croisés des deux concurrents.
C’est un rendez-vous économique comme tant d’autres sur le continent, ces « invest in » qui font florès depuis quelques années, mais qui revêt dans le cas présent une symbolique bien différente. Et une importance cruciale.
Plusieurs syndicats autonomes appellent à deux nouvelles journées de grève lundi et mardi prochain pour protester contre la réforme du Code du Travail, qui prévoit notamment une révision du système des retraites. Un premier mouvement social avait déjà été observé le 17 octobre.
Il était l’invité mercredi soir de l’Association des étudiants de Sciences Po pour l’Afrique. Bien qu’affaibli par les années, l’ancien chef d’État s’est livré à un plaidoyer virevoltant en faveur la cure qu’il faudrait administrer au développement africain. Sans véritablement entrer dans le détail de sa prescription. Compte-rendu.
Le projet de budget, qui prévoit notamment le gel du salaire des fonctionnaires et la mise à contribution des entreprises, s’est attiré les foudres du syndicat de patrons Utica, qui est monté au créneau mercredi, rejoignant le désaccord de la puissante centrale syndicale UGTT. Présenté par le gouvernement récemment investi de Youssef Chahed, ce projet de budget vise notamment à relancer la croissance en berne et à réduire le déficit budgétaire.
Union africaine, projet d’électrification de Borloo… L’ex-patron de la BAD ne manque pas de sollicitations. Pour l’heure, il continue de dispenser ses conseils aux institutions comme aux entreprises.
Le pétrole, qui constitue 95% des revenus du pays, pénalise lourdement l’économie libyenne. L’effondrement des prix depuis le début du conflit a entraîné une hausse des prix alimentaires et fait exploser le marché parallèle.
Les chiffres de croissance 2016 pour l’Afrique subsaharienne font l’objet d’une attention considérable : 1,6% pour l’édition d’octobre du magazine Africa Pulse de la Banque mondiale, 1,4% pour les Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (FMI).
Le Cameroun a vu son quatrième emprunt obligataire sur le marché local depuis 2010 dépasser les espérances. La levée de fonds a été sursouscrite à hauteur de 173,1 milliards de francs CFA (115,43%), alors que l’émetteur sollicitait initialement 160 milliards de francs CFA, dans le cadre de l’opération « ECMR 5,5% net 2016-2021 ». L’État camerounais a finalement retenu la somme de 165 milliards de francs CFA (251 millions d’euros).
Déjà à la tête de sa propre agence de communication digitale pour les entreprises implantée en RDC, Luigi Risaci apparaît dans Business True Life, une émission de télé-réalité sur internet dans lequel il met en scène les aléas de la vie des businessmen congolais. Un reportage de « Réussite », l’émission coproduite par le groupe Jeune Afrique, Canal + et Galaxie presse.
Malgré un ralentissement dû à de mauvaises récoltes qui ont fait chuter ses rendements agricoles, le Maroc conserve de solides atouts économiques notamment dans les secteurs de l’automobile ou de la banque, note la Banque mondiale dans un rapport rendu public lundi. L’institution monétaire internationale, qui table sur un retour de la croissance à +4% à moyen terme — contre +1,5% cette année — appelle cependant le pays à des réformes visant à gagner des gains de productivité et à réduire les inégalités.
La puissante centrale syndicale s’oppose au projet de budget 2017 du gouvernement et appelle à la mobilisation. Principal motif d’insatisfaction pour l’Union générale des travailleurs tunisiens : le gel des salaires des fonctionnaires, prévu pour une année au moins.
Au lendemain de la publication d’une déclaration à la justice sud-africaine du ministre des Finances qui faisait état de quelque 500 millions de dollars de transferts suspects de plusieurs sociétés liées aux frères Gupta, ces riches industriels indiens proches du chef d’État sud-africain Jacob Zuma et suspectés de corruption, le patron de leur société d’investissement, Oakbay Investments, annonce sa démission lundi — officiellement pour des raisons de santé.