La Banque mondiale va débloquer un prêt de 100 millions de dollars pour le Maroc afin de soutenir le pays dans sa réforme du marché du travail. Objectif : améliorer les perspectives d’embauche des diplômés et optimiser les services de l’emploi.
Conscient du manque d’esprit d’entreprise dans le pays, le vice-président d’Unicongo, la principale organisation patronale de la République du Congo, en explique les raisons. Et comment y remédier.
Les MOOC, ces cours mis en ligne et accessibles librement, apparaissent de plus en plus comme une solution au problème des universités surchargées et au faible investissement dans l’enseignement supérieur africain.
Afin de dynamiser le secteur privé, la République du Congo a créé une agence pour aider les futurs entrepreneurs et attirer les fonds étrangers. Reste à changer les mentalités.
Le Premier ministre camerounais a signé un arrêté fixant le salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) à 36 270 F CFA (55 euros). Une hausse d’environ 30 % qui entérine les recommandations issues de la concertation entre les partenaires sociaux.
Al Barid Bank aura l’exclusivité de la gestion du statut d’auto-entrepreneur, qui sera entériné officiellement en marge de la prochaine loi de finances, en fin d’année. Tous les futurs auto-entrepreneurs du royaume devront passer par la filiale de Poste Maroc pour « créer leur boîte » et ouvrir leur compte bancaire.
Plus de vingt ans après sa création, l’Institut supérieur de management de Dakar continue de montrer le chemin aux autres établissements. Ses maîtres mots : expansion, diversification, innovation.
Léonard Wantchékon, économiste béninois, professeur à l’université de Princeton (New Jersey), a créé l’African School of Economy (ASE, École africaine d’économie), avec l’ambition de former les futures élites économiques du continent. Il répond aux questions de « Jeune Afrique » sur l’évolution des relations économiques entre les États-Unis et les pays africains.
Le mauricien Medine veut lancer en 2015 le premier pôle éducatif privé de l’île. Le groupe, déjà présent dans l’immobilier et le sucre, souhaite tisser des partenariats avec les principales universités et grandes écoles françaises et britanniques. Premières à avoir donné leur accord : la faculté de droit de l’université Panthéon-Assas (Paris) et l’École centrale de Nantes.
Installée dans le nord Cameroun et financée par les pays de la Cemac, l’École d’hôtellerie et de tourisme offre une formation complète à ses pensionnaires. Et fait recette.
L’Agence universitaire de la francophonie (AUF) a démarré ses activités d’appui à la modernisation et à la réforme du système universitaire ivoirien. L’AUF financera environ 20 % du budget total de ce projet d’une durée de deux ans et au coût estimé à 1,4 million d’euros.
L’Union générale tunisienne du travail et le gouvernement ont trouvé un accord sur une hausse de 6 % du salaire minimum des travailleurs du secteur privé.
Face aux carences du système éducatif, des établissements privés voient le jour. Parmi eux, l’Université internationale de Rabat, qui souhaite former les jeunes à des métiers de plus en plus mondialisés.
Schneider Electric Maroc a décidément du mal à digérer l’absorption de sa filiale APC, devenue effective le 1er janvier 2014. Depuis deux semaines, l’entreprise vit sous le coup d’une fronde interne sans pareille.
Dans la course à l’éducation en ligne, l’Afrique francophone veut sa part du gâteau. L’Agence universitaire francophone va soutenir quatre universités africaines dans la mise en place de projets de Moocs (cours massifs en ligne). La question du modèle économique de ces projets éducatifs reste pour l’instant en suspens.
Alors qu’elle vient de lever 25 millions de dollars, l’Université privée de Marrakech (UPM), l’une des plus grandes universités privées du Maroc, compte ouvrir un campus en Afrique subsaharienne francophone pour la rentrée 2015-2016.
Grands patrons, moins touchés par la crise, ou petits patrons à l’activité encore fragile : tous attendent un retour à la stabilité et davantage de transparence dans les appels d’offres au Mali.
De passage au Maroc, pour la première fois depuis qu’elle dirige le Fonds monétaire international, Christine Lagarde a prononcé une allocution très attendue devant les membres du Conseil économique, social et environnemental. Fragilité de la reprise et stagnation des classes moyennes ont été au coeur de son message.
La population africaine devrait plus que doubler d’ici à 2050. Et 11 millions d’actifs arrivent chaque année sur le marché du travail. Face à ces défis, les États semblent dépassés.
L’Afrique manque cruellement de manageurs de niveau intermédiaire. Bourses, stages, mobilité régionale… Les entreprises mettent le turbo pour former ces salariés tant désirés.
Recruter un cadre pour une mission à durée déterminée ? Cette pratique est de plus en plus courante chez les groupes présents en Afrique, qui recourent à des cabinets spécialisés pour dénicher la perle rare.
La prestigieuse école de commerce française envisage de prendre pied en Afrique. Pourquoi pas à partir de Maurice, où elle a déjà jeté quelques bases ?
Pour recruter les meilleurs – et les garder -, les entreprises africaines doivent mieux mesurer l’impact de leur politique managériale, nous explique ce consultant, spécialiste des ressources humaines.
Pour donner un coup d’accélérateur à leur carrière, ces cadres ont tenté l’aventure du MBA. Et, rétrospectivement, s’en frottent les mains. Mais comment en sont-ils arrivés là ?
Ses écoles privées, de commerce, de gestion ou de communication, rayonnent dans toute la région. Les clés de leur succès ? Un enseignement de qualité et des partenariats prestigieux.
La maîtrise des dépenses et la diversification des sources de revenus sont des priorités. Mais, pour Bédoumra Kordjé, le ministre des Finances du Tchad, ces efforts n’ont de sens que si la population en bénéficie pleinement.
La Banque mondiale a annoncé le financement de 19 « centres d’excellence africains », à hauteur de 150 millions de dollars. Ces fonds sont destinés à sept pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale, et serviront à aider à la transformation de l’enseignement scientifique et technologique à travers le continent.