Pour les autorités, il s’agit d’accorder aux primo-demandeurs d’emploi un revenu « pour subvenir aux besoins de base ». Mais la mise en place de cette mesure interroge, d’autant que le champ d’application pourrait se révéler nettement plus large que prévu par le chef de l’État.
Malgré les discussions entre les deux parties, aucun compromis n’a été trouvé concernant la part de salariés étrangers dans les effectifs (environ 90 % selon le gouvernement sud-africain). L’affaire est désormais devant la justice.
Spécialiste des politiques industrielles, le président de l’Université Paris-Dauphine PSL – qui compte un campus à Tunis – présente les ambitions de la grande école française et décrypte sans complaisance les grands enjeux commerciaux et stratégiques des pays africains.
Privés de visas depuis mars 2020 au nom de la politique « zéro Covid » du gouvernement de Xi Jinping, des milliers de jeunes Africains n’ont pu reprendre leurs cours en présentiel. Certains espèrent toujours un retour quand d’autres abandonnent leurs études.
Alors que les mobilités professionnelles s’accélèrent, les entreprises africaines et occidentales négligent trop souvent la préparation de leurs dirigeants étrangers, natifs du continent ou non, appelés à piloter leurs équipes locales.
Lancé par le Tunisien Kaïs Mabrouk, ce réseau rassemblant huit établissements francophones privés se veut la réplique du célèbre programme interuniversitaire de l’Union européenne. Les institutions du continent ont également engagé des initiatives similaires.
Depuis plus d’un siècle, le label d’excellence AACSB récompense les meilleures écoles de commerce. Accordé à l’issue d’un examen approfondi de la formation pédagogique et des processus de fonctionnement, il constitue le sésame vers la reconnaissance internationale.
Les réputées Rabat Business School et Iscae de Casablanca, très sélectives, restent en tête, tandis que la Mediterranean School of Business de Tunis, qui les talonne, soutient bien la comparaison avec ses rivales chérifiennes.
BEM Dakar, Sup de Co Dakar et l’Institut supérieur de management (ISM) continuent de truster les premières places du palmarès des meilleurs masters de business school d’Afrique subsaharienne francophone, tandis que Saint-Jérôme se distingue au Cameroun.
Accélération de la digitalisation, relance des échanges et des partenariats internationaux, amélioration de l’accompagnement des étudiants, telles sont les trois grandes priorités post-Covid des écoles de commerce du continent classées par Jeune Afrique.
Avec son programme d’excellence, l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ajoute la recherche à la formation dans les universités du continent. Pour Jeune Afrique, son responsable en dévoile le contenu et les objectifs.
Créée il y a près de 130 ans, l’École hôtelière de Lausanne, réputée la meilleure du monde, multiplie les partenariats en Afrique. Afin de renforcer son empreinte internationale mais aussi de susciter des vocations sur un continent où « l’hospitalité est un trésor ».
En Suisse, l’enseignement professionnel est traditionnellement une filière valorisée que beaucoup de jeunes choisissent et qui ne ferme pas la porte à des études généralistes. Un modèle jugé adapté à de nombreux pays africains.
Après dix ans consacrés à la modernisation de ses infrastructures et à la conclusion de prestigieux partenariats, l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny, sous l’impulsion de Moussa Kader Diaby, s’emploie à consolider son internationalisation.
Le directeur général délégué pour la coordination des campus de l’Icam revient sur une implantation de vingt ans au Cameroun et au Congo et livre les axes de la stratégie de l’école pour les cinq prochaines années.
Fermeture des frontières, cours à distance… Malgré la crise, le recul des visas d’études accordés aux Africains par Paris est moins important que prévu.
Big data, cybersécurité, cloud computing, optimisation des réseaux… La digitalisation des économies africaines crée de nouveaux besoins de recrutement, qui bouleversent en profondeur la formation des ingénieurs.
Pour créer des cursus adaptés à leurs besoins ou financer des groupes éducatifs, le secteur privé s’avère incontournable pour toute réforme durable. Il est grand temps de l’impliquer, selon Hervé Estampes, fondateur du cabinet de conseil Graduate.
À la tête de 8B Education Investments, un fournisseur de crédit aux étudiants africains qui fréquentent des universités de classe mondiale, Lydiah Kemunto Bosire estime qu’il est temps de tordre le cou à un concept plus néfaste qu’utile.
Pour garantir la crédibilité des diplômes, l’État a pris en charge la validation des formations de l’enseignement supérieur privé. Une mesure prolongée de trois années en novembre dernier.
L’African Leadership University accueille des étudiants de tout le continent sur son campus rwandais. Un seul objectif : développer l’autonomisation et l’innovation.
Infrastructures modernes, climat politique apaisé, qualité de vie… Avec sa stratégie de hub éducatif, l’île séduit les grands établissements internationaux comme les étudiants africains.
Cette année encore, le trio de tête du classement Jeune Afrique est entièrement dakarois. Mais une montée en puissance des établissements camerounais est également notable.
Sur le continent, la majorité des business schools ont bien négocié le virage de l’enseignement à distance. Retrouvez le nouveau classement Jeune Afrique des masters des écoles de commerce francophones.
Au terme d’un long processus de certification, ce label américain garantit un encadrement de qualité et permet à ses membres de nouer des partenariats et des échanges internationaux.