À la tête d’une trentaine de sociétés, Diadié Sankaré, le PDG de la Société africaine d’études et de réalisations (SAER), a l’art de repérer les créneaux porteurs et de réussir dans les affaires. En toute simplicité.
Dans son rapport Africa’s Pulse, la Banque mondiale s’intéresse aux politiques éducatives des pays de la zone subsaharienne et constate que malgré la croissance économique et des investissements de plus en plus importants dans l’éducation, la jeunesse africaine souffre toujours d’un déficit de formation.
Désormais, les étudiants devront débourser 25 000 francs CFA pour chaque année de premier cycle, 50 000 F CFA pour s’inscrire en master 1 et 2 et 75 000 F CFA pour leur doctorat. Une décision prise pour rapprocher les conditions d’étude dans la zone UEMOA, où les différences restent importantes.
Pour Fati N’zi Hassane, l’Afrique, qui comptera 2,5 milliards d’habitants d’ici à 2050, doit dès maintenant trouver des débouchés pour ses nouvelles générations en promouvant une croissance agricole durable grâce aux financements innovants et au secteur privé.
À 24 ans, le geek et dessinateur nigérien est à la tête de MOGMedia Design, une agence spécialisée dans la conception et la réalisation de jeux vidéos, de films d’animation et de bande dessinées, qu’il a créée il y a deux ans.
La production d’engrais bio est encore embryonnaire en Afrique. Et pourtant : le Béninois Gildas Zodome a fondé Bio Phyto Collines sur ce principe et connaît un fort développement continental.
Ils sont de plus en plus nombreux à partir travailler de l’autre côté de la frontière. Si Alger est également confronté au chômage, autorités et employeurs apprécient les profils spécialisés du pays voisin.
Le site de recrutement Africawork, créé au Maroc et depuis présent dans une quinzaine de pays africains, vient de boucler une levée de fonds de 300 000 euros auprès de plusieurs investisseurs. Selon les informations de Jeune Afrique, parmi eux se trouve le fils du « roi du thé » camerounais, Baba Danpullo.
Le taux de chômage s’est établi à 27,7% au premier trimestre 2017, contre 26,5% au dernier trimestre 2016, d’après un rapport de l’agence nationale des statistiques, basée à Pretoria, publié jeudi 1er mai.
Économiste, titulaire de la chaire sur le développement de l’Afrique à la London School of Economics, ce professeur d’origine malawite estime que l’État ne doit pas brider le développement des entreprises non enregistrées mais au contraire les accompagner.
En dix ans, le continent doit créer 122 millions de postes pour ses jeunes. Un défi de taille, mais pas inaccessible si les gouvernements misent sur la transformation du secteur informel et sur plusieurs gisements d’embauches.
Alors que les entreprises peinent à recruter, Niamey veut faire émerger une nouvelle génération plus qualifiée. Un effort rendu possible par l’ouverture de nombreux établissements techniques.
Sur trente-deux hectares, l’Université privée de Marrakech offre une formation multidisciplinaire et d’imposantes infrastructures. Un modèle qu’elle commence à reproduire au sud du Sahara.
Créé en 2001 par le cosmologiste sud-africain Neil Turok, l’Institut africain pour les sciences mathématiques (AIMS) a déjà formé plus de 1 200 étudiants originaires de 42 pays, dont près d’un tiers de femmes.
Les écoles privées, comparables aux meilleures formations internationales se multiplient sur le continent. Pour ces établissements, l’objectif est de permettre aux élèves d’intégrer les meilleures universités du monde, tout en restant accessibles.
Chaque année, ce mathématicien aux allures de dandy donne des cours et des conférences dans plusieurs pays du continent et participe à des conseils scientifiques. Avec beaucoup d’optimisme.
Après la Côte d’Ivoire en février, c’est au tour du Niger, du Burundi, du Congo et du Mali… Semaine après semaine, la liste des pays frappés depuis le début de l’année par des grèves d’étudiants ou de professeurs s’allonge.
La start-up française Nomad Education, spécialisée dans l’éducation mobile à destination des lycéens et étudiants, a développé quatre applications gratuites destinées aux marchés d’Afrique francophone.
Selon une étude du cabinet Morgan Philips, les deux locomotives économiques de l’Afrique de l’Ouest sont sans surprise les deux pays de la région où les fonctions commerciales sont les mieux rétribuées.
C’est dans le monde de la couture sénégalaise que la série l’argent des Africains vous plonge cette semaine. À 30 ans, Birane est couturier à Dakar. En cumulant tous ses revenus, il parvient à toucher chaque mois 340 euros (150 000 francs CFA).
En juin, Mthunzi Mdwaba prendra les fonctions de vice-président du conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail (OIT), une première pour la partie employeurs depuis 1919. L’actuel fondateur de Tzoro IBC, une société de conseil et d’investissement, a été élu à cette fonction fin mars.
Plusieurs dizaines de représentants d’employeurs et de salariés ont fait parvenir au Bureau international du travail, qui tient une réunion ces 6 et 7 avril à son siège de Genève, leurs préconisations pour améliorer le futur de l’emploi sur le continent, encore très informel et précaire.
Jeudi et vendredi, l’Organisation internationale du travail (OIT) présentera les conclusions de deux ans de concertation mondiale sur l’avenir du travail, avec en ligne de mire la redéfinition de son propre rôle de garant de la protection sociale. Quarante pays africains y ont pris part. Analyse des réponses avec Aeneas Chapinga Chuma, haut fonctionnaire onusien et directeur de la zone Afrique de l’OIT.
L’ancien champion du monde d’échecs, le Russe Garry Kasparov, souhaite former à ce jeu un million d’enfants africains en cinq ans, un moyen « peu coûteux et très efficace » pour améliorer les compétences des élèves, selon lui.
La société française, qui offre des formations certifiantes et diplômantes reconnues par les pouvoirs publics en France et en Europe, tout particulièrement dans les métiers du numérique, accélère au Maghreb, où elle a signé des accords avec les agences pour l’emploi. Sur fond de chômage endémique des jeunes Maghrébins, la demande est au rendez-vous.
Le continent ne manque plus de compétences. Mais un jeune diplômé ne devient pas cadre dirigeant en un jour. Pour développer le potentiel de leurs meilleurs éléments, les entreprises les confrontent très tôt à la réalité des plus hautes responsabilités. Le groupe bancaire panafricain porte une grande attention à ses jeunes recrues. Sa directrice du personnel nous livre sa stratégie pour les attirer, les faire évoluer… et les retenir.
Groupe bancaire panafricain aux 18 000 employés et aux 36 filiales, basé à Lomé, Ecobank fait partie de ces grandes entreprises du continent qui ont développé une stratégie de management pour favoriser en leur sein l’émergence de grands talents. Sa directrice des ressources humaines, la Ghanéenne Julie Essiam, également directrice générale de la Fondation Ecobank, nous détaille sa politique.
En Afrique du Sud, cinq banques contrôlent 90% des actifs du pays. Un monopole qui déplaît au Président, lequel pointe le peu de diversité dans le secteur.
Dans la plupart des pays du monde, 40% des travailleurs sont des travailleuses, selon une étude du Pew research center. Les seuls pays qui dépassent la barre des 50% de femmes sur le marché du travail se trouvent en Afrique subsaharienne.