Douze mois après le premier scrutin municipal de l’ère démocratique, Jeune Afrique s’est entretenu avec Mourad Lassoued, maire de la commune méridionale de Nefta, pour faire un premier bilan des changements et blocages constatés après une année d’exercice.
Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis 1994 en Afrique du Sud, arrive en tête des élections législatives, selon des premiers résultats partiels présentés ce jeudi par la Commission électorale indépendante, portant sur près d’un quart des districts du pays.
Les Sud-Africains votaient mercredi pour des élections législatives et régionales dont le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis 1994, devrait encore sortir vainqueur malgré le chômage, la corruption et la pauvreté qui gangrènent le pays.
Le leader des Combattants pour La liberté économique (EFF), a mené une campagne à son image : tonitruante. Si son parti n’a que très peu de chance de remporter la majorité face à une ANC toute puissante, Julius Malema s’est forgé un statut d’incontournable, à coups de diatribes radicales contre des élites corrompues coupables à ses yeux d’avoir creusé les inégalités sociales.
Quatre mois après l’expiration du mandat des députés, la Ceni a fixé la date des élections législatives à fin 2019. L’organisme se donne huit mois pour palier aux défaillances du système électoral. L’opposition, elle, émet des doutes sur la confiance à accorder à ce chronogramme.
L’Assemblée nationale ivoirienne dispose depuis le lundi d’un nouveau bureau entièrement contrôlé par le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, mouvance présidentielle). L’opposition dénonce un « recul démocratique ».
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, chef du Congrès national africain (ANC), a assuré dimanche que la victoire était « certaine » lors des élections générales de mercredi, malgré les « erreurs » commises par son parti.
Le chef du principal parti de l’opposition en Afrique du Sud, Mmusi Maimane, a appelé samedi à « donner une chance au changement » lors des élections générales de mercredi, dans un pays dirigé depuis un quart de siècle par le Congrès national africain (ANC).
Après les grandes tendances données par la Commission électorale nationale autonome (Cena), la Cour constitutionnelle du Bénin a proclamé les résultats officiels jeudi à 20 heures dans un contexte marqué par une nouvelle journée d’échauffourées à Cotonou et de dénonciations d’un scrutin sans les partis d’opposition.
Entre tournée d’« explication » d’un côté et meetings de « désintoxication » de l’autre, la bataille entre Guillaume Soro et le pouvoir d’Alassane Ouattara pour le contrôle du nord de la Côte d’Ivoire semble engagée. Une précampagne sur fond d’attaques souvent personnelles, en vue de la présidentielle de 2020.
Des partisans de l’ancien président Thomas Boni Yayi montaient toujours la garde jeudi matin à chaque entrée de la rue de sa résidence à Cotonou, faisant face à l’armée dans un climat tendu après les violences de la veille. Une femme a succombé à ses blessures, un homme est gravement blessé après avoir été blessé par balles.
De violents heurts ont éclaté à Cotonou quelques heures après l’annonce des premiers résultats des législatives, marquées par un taux d’abstention historique.
La maison de l’ancien chef de l’État béninois, Thomas Boni Yayi, qui avait appelé au boycott des législatives du 28 avril et lancé un ultimatum à Patrice Talon, était encerclée par les forces de l’ordre mercredi. Des heurts ont éclaté.
La Commission électorale nationale autonome (Cena) du Bénin a finalement annoncé, dans la nuit de mardi à mercredi, les résultats préliminaires des élections législatives du 28 avril, marquées par un taux de participation de 22,99%, le plus bas de l’histoire du pays.
Vingt-cinq ans après les premières élections multiraciales en Afrique du Sud, le paysage politique du pays reste dominé par l’ANC. Donné favori aux élections générales du 8 mai prochain, le parti historique de la lutte contre l’apartheid devra néanmoins convaincre sur sa politique économique, un défi loin d’être gagné selon Thierry Vircoulon, spécialiste de l’Afrique australe.
Marquées par l’absence de l’opposition, les élections législatives du 28 avril se sont déroulées dans le calme, malgré quelques incidents signalés dans le nord du pays. L’affluence semble avoir été très faible, et le réseau Internet a été coupé une bonne partie de la journée.
Le Bénin votait dimanche pour élire ses députés lors d’un scrutin où l’opposition n’a pas été autorisée à présenter de candidats. À la mi-journée, très peu d’électeurs s’étaient déplacés.
Les Béninois ont commencé à voter dimanche pour élire leurs 83 députés, un scrutin auquel ne participe pas l’opposition. L’accès aux réseaux sociaux depuis les téléphones mobiles a par ailleurs été suspendu.
La campagne des élections législatives du 28 avril s’est achevée vendredi soir. À Cotonou, en l’absence de l’opposition, la mobilisation n’a pas été au rendez-vous.
Quelque 5 millions de Béninois sont appelés aux urnes, dimanche, pour des élections législatives inédite dans le pays depuis l’avènement du multipartisme : aucune liste d’opposition n’y participe. Au terme d’une campagne qui a vu monter les tensions politiques, les craintes de perturbations du scrutin, voire de violences, sont réelles.
Les parties prenantes au dialogue politique guinéen se réunissent ce vendredi autour des recommandations du rapport d’audit du fichier électoral. Mouvance présidentielle et opposition sont divisées sur la solution à apporter aux différentes anomalies observées. Décryptage.
À dix jours des législatives auxquelles aucune liste d’opposition n’a été autorisée à participer, l’ex-chef de l’État Thomas Boni Yayi est sorti de sa réserve pour demander au président Patrice Talon de « prendre toute la mesure de la gravité de la présente situation », lui demandant d’« arrêter le processus électoral en cours ».
À quelques encablures du scrutin présidentiel de juin prochain en Mauritanie, on connaît mieux les intentions, faute de programmes détaillés, de la majorité des candidats à la magistrature suprême. Les premiers discours, les premiers meetings, ont donné le ton : le débat sur les questions de fond risque d’être chaud et, si l’on n’y prend garde, cacophonique.
À 61 ans, le professeur de droit Kaïs Saïed brigue la présidence de la République tunisienne en tant que candidat indépendant. En attendant le scrutin du 17 novembre, il figure en deuxième position dans les sondages.
Le premier tour de l’élection présidentielle en Mauritanie a été officiellement fixé au samedi 22 juin, et un éventuel second tour au 6 juillet, selon un décret présidentiel relayé par l’agence officielle AMI.
Alors que le pays s’oriente vers des législatives inédites, sans aucune liste de l’opposition, celle-ci dénonce la « poussée dictatoriale » du président Patrice Talon. Mais certains militants dénoncent également le manque de préparation des leaders, les accusant d’avoir prêté le flanc à leur propre exclusion du processus électoral.
Félix Tshisekedi a demandé à la Ceni le report de l’élection du gouverneur de la province du Sankuru. En cause : Lambert Mende, porte-parole des gouvernements de Joseph Kabila, est le seul candidat en lice après l’exclusion de son principal adversaire.
La société belge Semlex a remporté l’appel d’offre pour le renouvellement des Cartes nationales d’identité, précédemment confié à la société française Idemia. L’entreprise a ainsi gagné le marché de la mise en place des cartes biométriques, estimé à 460 milliards de francs CFA.
Le président béninois s’est plié à l’exercice d’un long entretien télévisé, jeudi soir, à la veille de l’ouverture officielle de la campagne pour les législatives du 28 avril, auxquelles aucune liste d’opposition n’a été autorisée à participer.
Après un coude-à-coude jusqu’à la dernière minute entre les deux candidats rivaux, Benny Gantz (centre) a reconnu sa défaite face au vétéran Benyamin Netanyahou, qui se dirige ainsi vers un cinquième mandat. Ofer Zalzberg, analyste politique à l’International Crisis Group, revient sur la « droitisation » du débat politique en Israël.