Réunis à Addis-Abeba lundi 30 janvier 2012, les chefs d’État et de gouvernement du continent ont étalé leurs désaccords au grand jour. Faute d’avoir pu faire élire la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, Pretoria a empêché la reconduction du Gabonais Jean Ping à la présidence de la Commission de l’Union africaine. Au risque de fragiliser l’organisation. Analyse.
Mode de scrutin, transmission héréditaire du pouvoir… Dans son essai intitulé « Qui t’a fait roi ? » paru en novembre 2011, le juriste Guy Rossatanga-Rignault – par ailleurs conseiller spécial du chef de l’État gabonais – aborde les questions qui fâchent.
Après quatre tours de vote lors du 2e jour du sommet de l’Union africaine (UA) à Addis Abeba, aucun des deux candidats en lice – le Gabonais Jean Ping (sortant) ou la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma – n’a remporté la majorité requise des deux tiers pour être élu président de la Commission de l’UA. En attendant un autre vote, qui se tiendra dans six mois au Malawi, c’est le vice-président de la Commission, le Kenyan Erastus Mwencha, qui occupera le poste par intérim.
Les Égyptiens ont commencé à voter dimanche pour élire la chambre haute (Choura) du parlement, les islamistes comptant retrouver le succès rencontré lors de l’élection de l’Assemblée du peuple, où ils ont raflé les trois quarts des sièges.
Trois primaires, et déjà trois vainqueurs. Les électeurs républicains ne sont pas pressés de désigner leur champion pour affronter Barack Obama lors de l’élection présidentielle américaine de novembre.
Des mois de suspense, de rumeurs et de démentis… Et finalement, le dénouement le 30 janvier. Réunis à Addis-Abeba pour le 18e sommet de l’UA, les chefs d’État du continent doivent y élire le futur président de la Commission. Ce sera le Gabonais Jean Ping (sortant) ou la candidate sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma.
La tournée éclair de la la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, en Afrique illustre la détermination de Washington à contrer l’influence chinoise.
Le tête à tête à Abidjan entre la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et le président ivoirien Alassane Ouattara commence à livrer quelques secrets. Révélations exclusives.
En visite à Abidjan, la secrétaire d’État américaine Hilary Clinton a affiché son optimisme envers la Côte d’Ivoire, et salué un « retour porteur d’espérance à la paix » suite à la crise postélectorale, tout en notant le travail qu’il restait à accomplir pour rétablir le dialogue politique.
Après le Liberia et la Côte d’Ivoire, le Togo. En se rendant ce mardi à Lomé, la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton vient chercher le soutien du Togo sur plusieurs dossiers chauds : celui de la Syrie ou encore celui du nucléaire iranien. Mais la question du trafic de drogue dont le pays est devenu une plaque tournante et la lutte contre le terrorisme seront également au menu des discussions.
Tous les candidats aux primaires républicaines affichent une foi chrétienne à toute épreuve. Mais aucun ne paraît en mesure de rassembler un parti profondément divisé. À quand un sauveur ?
La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton se rend à Abidjan les 16 et 17 janvier, où elle rencontrera Alassane Ouattara et Guillaume Soro. Une visite ayant pour but le développement de la coopération sécuritaire et économique entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis.
Séducteur-né, le patron de la Ceni congolaise, Daniel Ngoy Mulunda, n’est jamais avare de belles paroles, mais elles ne se traduisent pas toujours dans les actes.
Opposition extraparlementaire au Maroc, opérations d’intimidation en Tunisie, percée électorale en Égypte… Quiétistes ou violents, les différents courants de l’islamisme radical, notamment le salafisme, se sentent pousser des ailes.
Au Caire, manifestants et militaires égyptiens ne cessent de s’affronter. Après trois jours de violences, le bilan fait froid dans le dos, au moins 11 morts et 500 blessés sont à déplorer. Récit des événements.
Encore repoussée de 24 heures, l’annonce des résultats complets provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre en RDC ne laisse guère de doute sur la réélection du président sortant Joseph Kabila. Interrogé par jeuneafrique.com, Me Mwila Kayembe, président du Réseau national pour l’observation et la surveillance des élections en RDC (qui dépend de la Mission nationale d’observation électorale), revient sur le rôle de la Ceni, très critiquée par l’opposition congolaise, et sur l’ampleur des fraudes constatées pendant le scrutin. Interview.
Les députés algériens ont voté une loi interdisant à toute personne « responsable de l’exploitation de la religion » ayant pris part à la guerre civile de fonder un parti politique. Objectif : empêcher les islamistes du FIS de revenir par la petite porte en politique.
À Conakry le jeudi 1er décembre, Alassane Ouattara s’est entretenu sur la question de la réconciliation nationale avec son homologue Alpha Condé. Les deux pays ont en commun d’avoir connu des violences meurtrières postélectorales entre fin 2010 et début 2011.
Abdelilah Benkirane, le leader du parti islamiste, rencontre le roi Mohammed VI ce mardi 29 novembre à Midelt. Le roi du Maroc pourrait le nommer Premier ministre.
Après une matinée marquée par des incidents violents en République démocratique du Congo (RDC), les élections législatives et présidentielle du lundi 28 novembre se sont déroulées dans un climat plus serein l’après-midi. Mais de nombreuses rumeurs de fraudes soulèvent déjà les mécontentements. Quant à l’opposant Étienne Tshisekedi, d’abord bloqué par les forces de l’ordre, il a finalement pu voter en fin de journée.
Élue le 27 octobre à la tête du groupe parlementaire d’opposition sud-africain, Lindiwe Mazibuko pourrait aider sa formation à séduire l’électorat noir, traditionnellement fidèle au parti présidentiel.
Alors que 32 millions d’électeurs congolais sont invités à se déplacer dans les bureaux de vote pour élire leurs président et députés lundi 28 novembre, de sérieux troubles ont provoqué la mort de plusieurs personnes dans les régions du Kasaï et du Katanga. Plusieurs bureaux de vote ont également été incendiés dans la ville de Kananga, fief de Tshisekedi. Le bilan des événements à la mi-journée.
Le climat délétère qui règne autour des élections présidentielle et législatives en RDC soulève de vives craintes de violences électorales. Une appréhension particulièrement palpable de l’autre côté du fleuve Congo, à Brazzaville, où l’on craint un afflux massif de réfugiés. Reportage.
Les bureaux de vote pour les élections présidentielle et législatives ont ouvert leurs portes tôt ce matin en RDC. Les problèmes d’organisation s’ajoutent aux risques de violence électorale, au lendemain d’un nouveau face-à face musclé entre l’opposition d’Étienne Tshisekedi (UDPS) et le pouvoir de Joseph Kabila (PPRD).
Le 17 novembre, le Forum des chefs d’entreprises (FCE) doit désigner un nouveau président. Quatre candidats s’opposent : le président sortant, Réda Hamiani, un de ses vice-présidents, Nassim Kerdjoudj et les PDG Hassen Khelifati et Mohamed Baïri. Renouvellement des générations et place de l’entreprise privée en Algérie sont au cœur d’un débat agité.
Inébranlable, le chef de l’État José Eduardo Dos Santos résiste aux protestations des « Indignados » comme aux pressions internes à son parti. Il promet une élection depuis 2008… mais rien ne vient.