Seuls les résultats de cinq circonscriptions ont été publiés par la commission électorale tunisienne (Isie). Les résultats définitifs sont repoussés à une date indéterminée.
Massivement soutenus par la population, les membres du Conseil suprême des forces armées sont en revanche de plus en plus critiqués par les révolutionnaires égyptiens, qui leur reprochent de s’arroger tous les pouvoirs.
Le parti islamiste Ennahdha s’attend à remporter autour de 30% des suffrages de l’élection de l’Assemblée constituante dont les résultats seront annoncés mardi. Ennahdha se veut rassembleur et tente de rassurer les investisseurs.
Le parti de Rached Ghannouchi, Ennahdha, revendique près de 40 % des voix alors que le dépouillement se poursuit dans les bureaux de vote tunisiens. Les résultats des élections de l’Assemblée constituante seront proclamés mardi 25 octobre.
À l’issue d’une journée de vote marquée par un grand engouement civique – avec une participation estimée à près de 80% -, la fierté nationale et l’ivresse révolutionnaire ont fait basculer la Tunisie dans un climat d’émotion considérable.
Le taux de participation aux premières élections libres en Tunisie « s’approche de 70% », a déclaré dimanche le président de la Commission électorale Kamel Jendoubi deux heures et demi avant la clôture du scrutin prévue à 19H00 (18H00 GMT).
Voici les déclarations des principaux chefs de partis et responsables politiques tunisiens devant les bureaux de vote dimanche en Tunisie, où se déroulent les premières élections libres de l’histoire du pays.
Selon les premières constatations à la mi-journée, les Tunisiens se rendent en masse aux urnes pour l’élection de la Constituante. Les inquiétudes concernant un éventuel faible taux de participation semblent envolées.
Au siège du parti islamiste Ennahdha, dans le quartier d’affaires de Montplaisir, l’agitation politique le dispute à la ferveur religieuse. Les premiers retours quant au taux de participation sur le terrain sont encourageants.
Le numéro deux du Conseil national de transition (CNT), Mahmoud Jibril, a qualifié samedi en Jordanie de quasi mission impossible la reconstruction de la Libye.
Pour les premières élections totalement libres du monde arabe, le 23 octobre, la Tunisie est sous les projecteurs des médias internationaux. Ambiance à quelques heures de l’élection de la Constituante.
Mahmoud Jibril, Premier ministre du Conseil national de transition libyen (CNT), a déclaré samedi que des élections pourraient se tenir d’ici « huit mois maximum » en Libye. Quant au corps de Mouammar Kadhafi, dont les circonstances du décès restent obscures, des responsables à Misrata ont indiqué qu’il ne subirait pas d’autopsie…
« Gens d’Ennahdha, soyez joyeux, avec vigilance ! » Rached Ghannouchi est tout sourire. Pour son dernier grand meeting, le chef du parti islamiste favori du scrutin de dimanche en Tunisie, s’est offert un bain de foule et savoure l’instant.
Le 23 octobre, le monde entier aura les yeux rivés sur la Tunisie pour l’élection de son Assemblée constituante. Dans la dernière ligne droite de la campagne, les partis politiques sont à pied d’oeuvre pour lutter contre l’abstention, tandis que les débats démocratiques fleurissent au coin des rues. Reportage.
La liberté mais aussi la qualité de l’information étant un enjeu fondamental de la démocratie, de jeunes Tunisiens ont monté le site « ch9alek.org ». Objectif : vérifier et recouper les « informations » qui circulent sur le web et les réseaux sociaux, Facebook et Twitter notamment, pour éviter que des rumeurs nocives ne se répandent.
Il y a trois mois, il était presque inconnu. Aujourd’hui, Herman Cain, homme d’affaires ultraconservateur, brigue l’investiture républicaine pour la présidentielle américaine de 2012 et talonne les favoris. Feu de paille ?
À l’ouverture des bureaux de vote jeudi, les Tunisiens de l’étranger se sont déplacés en nombre pour voter à l’élection de l’Assemblée constituante. Ils ont jusqu’à samedi pour participer à ce scrutin historique de la Tunisie post-Ben Ali.
L’élection d’une authentique candidate sociale-démocrate, Shelly Yacimovitch, à la tête du Parti travailliste pourrait rééquilibrer le paysage politique. Et préparer l’alternance.
L’acte deux de la révolution tunisienne se jouera dans le huis clos des isoloirs lors de l’élection de l’Assemblée constituante. Mais 51 % des Tunisiens éprouvent un désintérêt pour la politique et certains d’entre eux ne se rendront pas aux urnes. Une abstention qui met en péril le scrutin du 23 octobre.
Psychologue et anthropologue, militante féministe connue pour ses travaux sur la femme arabe, Lilia Labidi, est l’une des cent femmes les plus influentes du monde arabe, selon la revue Arabian Business. Ministre des Affaires de la Femme depuis le 17 janvier 2011, elle concentre son action sur la participation de la femme dans la prise de décision et sur la valorisation de la femme rurale en Tunisie.
Selon la justice ivoirienne, 49 des 60 militaires inculpés pour des exactions commises lors de la crise postélectorale sont aujourd’hui derrière les barreaux.
Le parti islamiste Ennahdha menace de renverser le gouvernement en cas de fraude lors de l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne prévue le 23 octobre. Il accuse par ailleurs les partis de gauche de vouloir « détruire son mouvement », bien qu’aucun accord officiel n’ait été signé entre les formations progressistes.
Ils ont été des acteurs importants de la révolution tunisienne. Et continuent de l’être, à leur manière. Le point sur les activités de Lina Ben Mhenni, Slim Amamou et Haythem el-Mekki.
De violents affrontements entre les forces du Conseil national de transition (CNT) et fidèles Kadhafistes ont éclaté le mardi 18 octobre à Syrte. La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton est quant à elle arrivée à Tripoli pour une visite surprise.
Kamel Jendoubi a mis tout le monde d’accord en Tunisie. Personne ne conteste son intégrité et son impartialité, des qualités fondamentales pour diriger l’instance chargée d’organiser les élections à l’Assemblé constituante.
Respecter la révolution tunisienne sans tomber dans les règlements de comptes. Le Premier ministre Béji Caïd Essebsi est satisfait de son bilan. De quoi jouer les prolongations ?