Neuf mois après la chute de Ben Ali, la Tunisie s’apprête à vivre, dans la plus grande incertitude, son premier test démocratique avec l’élection de l’Assemblée constituante du 23 octobre. Enjeux, forces en présence, perspectives, écueils… Enquête sur un tournant historique.
Les huit partis légaux sous Ben Ali, ceux qui étaient interdits, et une centaine de nouvelles formations… De cette profusion de postulants à l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne se dégagent six forces principales. Petit tour d’horizon.
L’historien et penseur musulman Mohamed Talbi livre à Jeune Afrique ses impressions sur la révolution tunisienne, à la veille de l’élection d’une Assemblée constituante. Et met en garde contre la tentation islamiste en rappelant que la charia n’a aucun fondement coranique.
L’élection historique de 2008 aux États-Unis semblait de bon augure pour les Africains-Américains. Or, non seulement leur sort ne s’est pas amélioré, mais ils sont les premières victimes de la crise.
Alors que de nombreux Tunisiens ne savent pas encore pour qui voter à la Constituante du 23 octobre, les intégristes islamistes font irruption dans le débat politique. Obligeant les partis à se positionner sur les « valeurs » du modèle de société qu’ils entendent proposer.
Dans un contexte d’activisme parfois violent de groupes salafistes, la commission électorale tunisienne organisait dimanche un vote blanc, sept jours avant l’élection d’une assemblée constituante.
Le parti politique islamiste tunisien Ennahda a condamné samedi toute violence, après l’attaque visant le patron de la chaîne privée Nessma TV. La chaîne parle, quant à elle, d’un « double discours ».
La Haute instance chargée de piloter les réformes électorales en Tunisie se réunissait pour la dernière fois jeudi matin dans la capitale, à deux semaines des élections pour une Assemblée constituante.
Le juriste Leïth Ben Becher décrypte les risques qu’encourt la toute jeune démocratie tunisienne à l’occasion de l’élection de l’Assemblée constituante.
Allemand, Michael Gahler est chef de la mission d’observation électorale de l’Union européenne pour l’élection de la Constituante tunisienne. Son équipe est composée de 150 personnes, qui commencent à se déployer en Tunisie depuis le 23 septembre.
Ghazi Mabrouk vient d’être nommé représentant du Parti démocratique progressiste (PDP) auprès de l’Union européenne (UE). Et espère bien devenir le premier ambassadeur de Tunisie auprès de l’organisme européen.
Alors que l’opposition réclame depuis plusieurs mois le report des élections législatives à 2012, afin de permettre l’introduction de la biométrie, le rapporteur de la Commission électorale a annoncé la tenue du scrutin le 17 décembre 2011.
Après le PJD, plusieurs partis politiques marocains ont répondu présent à l’invitation de Fathia Bennis, qui anime une association marocaine de femmes, Women’s Tribune. Objectif de ces rencontres : dialoguer au sujet des prochaines législatives.
En 2008, Dmitri Medvedev avait succédé à la présidence à Vladimir Poutine, nommé Premier ministre. En 2012, les rôles seront inversés. Un scénario impeccablement réglé. Et une parodie de démocratie.
L’armée, qui dirige l’Égypte depuis la chute en février du président Hosni Moubarak, a accepté samedi d’amender une loi électorale controversée que de nombreux partis ont critiqué menaçant de boycotter les prochaines élections, a indiqué une source militaire à l’AFP.
Le compte à rebours pour l’élection du 23 octobre en Tunisie a commencé samedi avec le lancement officiel de la campagne électorale, à laquelle participent des dizaines de partis et de formations, une première historique après des décennies de dictature et de parti unique.
L’ex-numéro 2 du parti islamiste Ennahda, Abdelfattah Mourou dirigera une liste indépendante à l’élection de l’assemblée constituante en Tunisie, le 23 octobre prochain.
Les premières élections législatives depuis la chute de Hosni Moubarak commenceront le 28 novembre prochain, marquant le début d’un processus électoral chargé au terme duquel l’armée promet le retour à un pouvoir civil.
Mardi matin, les forces de l’ordre ont violemment réprimé les manifestants descendus dans les rues de Conakry. La foule a été dispersée par les gaz lacrymogènes et des affrontements entre policiers et contestataires ont fait au moins deux morts et plusieurs blessés.
Le président guinéen Alpha Condé, dont le régime est accusé par l’opposition de gouverner sans concertation, a demandé dimanche « une relance immédiate du dialogue politique ». Son gouvernement a invité les acteurs politiques à une rencontre dès lundi après-midi.
Vieux routier de la politique zambienne, surnommé le « roi Cobra » pour son parler mordant qui séduit les laissés-pour-compte du boom minier, Michael Sata a remporté l’élection présidentielle en Zambie.
À quelques semaines de l’élection pour une Assemblée constituante tunisienne prévue le 23 octobre, Ajidoo, le comparateur en ligne de produits high-tech, a trouvé une parade pour aider les Tunisiens à voir plus clair parmi les très nombreuses candidatures politiques.