Après l’Assemblée, le Sénat et les assemblées provinciales, les proches de l’ex-président Joseph Kabila ont renforcé mercredi leur contrôle des pouvoirs en RDC en remportant la majorité des postes de gouverneur, renforçant l’encerclement politique du nouveau chef de l’État, Félix Tshisekedi.
La commission électorale a dévoilé mardi les résultats provisoires des élections des députés provinciaux et nationaux dans les circonscriptions de Beni, Butembo et Yumbi, où le scrutin de décembre avait été reporté. Si l’opposition l’a remporté dans les deux premiers territoires, le parti de Kabila a été déclaré vainqueur à Yumbi.
L’ex-Premier ministre mauritanien a annoncé sa candidature à la présidentielle de juin. Face à Mohamed Ould Ghazouani, dauphin du président sortant, il estime avoir le profil idoine pour incarner l’alternance.
Malgré la clameur publique et les appels à la retenue, le gouvernement béninois et les organes de gestion des élections poursuivent inexorablement le processus d’organisation des législatives du 28 avril, pour lesquelles aucune force de l’opposition n’est en lice. Au risque de crisper encore un peu plus un climat politique déjà très tendu.
Le président par intérim algérien Abdelkader Bensalah s’est engagé, mardi dans un discours à la Nation retransmis à la télévision nationale, à organiser dans un délai de 90 jours « un scrutin présidentiel transparent et régulier ».
Interrogé lors d’une conférence de la fondation Mo Ibrahim sur ses intentions sur une éventuelle candidature à un troisième mandat, le président ivoirien a indiqué que sa « décision était presque prise ».
Henri-Thomas Lokondo Yoka, député de Front commun pour le Congo, a présenté dimanche sa candidature au perchoir de l’Assemblée nationale. Le député met ainsi fin au « ticket unique » conduit par Jeannine Mabunda Lioko, qui avait été choisie par l’ancien président et « autorité morale » du FCC, Joseph Kabila.
Les élections législatives anticipées en Israël auront lieu mardi 9 avril, après une violente campagne bousculée par le blocus de la bande de Gaza et les affaires de corruption du Premier ministre Benyamin Netanyahou.
Des manifestations organisées jeudi à l’appel de plusieurs partis de l’opposition béninoise afin de protester contre leur exclusion des élections législatives prévues le 28 avril prochain ont été interdites et dispersées à Cotonou.
Le président comorien Azali Assoumani n’a patienté que quelques heures après la confirmation officielle de sa réélection, mardi, pour reprendre possession de son bureau. Un empressement parfaitement « légal », selon le ministre de l’Intérieur.
Mohamed Bazoum, le puissant ministre nigérien de l’Intérieur, a été investi dimanche candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, au pouvoir) à la présidentielle de 2021 et à laquelle l’actuel président Mahamadou Issoufou ne se présentera pas.
Les électeurs de Beni et Butembo, dans le nord-est de la République démocratique du Congo sous la menace d’Ebola et des groupes armés, ont enfin pu voter dimanche, de même qu’à l’autre bout du pays ceux de Yumbi, théâtre d’un massacre mi-décembre.
Les autorités congolaises ont confirmé la tenue d’élections législatives partielles dimanche dans trois territoires de la République démocratique du Congo, où les scrutins avaient été reportés en décembre pour des raisons sanitaire et sécuritaire.
Le responsable de l’opposition comorienne arrêté jeudi pour avoir contesté la réélection à ses yeux frauduleuse du président Azali Assoumani était toujours entendu vendredi par les gendarmes, a-t-on appris auprès de son entourage.
Le chef de l’État comorien sortant, Azali Assoumani, a été réélu dès le premier tour de l’élection présidentielle avec 60,77 % des suffrages, selon des résultats annoncés mardi soir par la Commission électorale (Ceni) mais rejetés par l’opposition.
Des manifestants de l’opposition ont violemment été dispersés par les forces de l’ordre lundi à Moroni, alors que le petit archipel des Comores attend les résultats du premier tour de l’élection présidentielle. Les adversaires d’Azali Assoumani et la société civile l’accusent d’avoir orchestré une fraude généralisée.
Plus de 300 000 électeurs de l’archipel des Comores ont commencé à voter dimanche pour une élection présidentielle que l’autoritaire sortant Azali Assoumani n’envisage pas de perdre, nourrissant de forts soupçons de fraude chez ses adversaires.
Après quatre mois de blocage, Jacques Ehouo a été élu maire du Plateau par les conseillers municipaux. Il l’a remporté de justesse face à Parfait Kouassi, candidat surprise de son propre parti, le PDCI.
Candidat à sa succession, le président sortant Azali Assoumani est donné grand favori de la présidentielle dont le premier tour se tient dimanche 24 mars. Décryptage des enjeux d’une élection qui semble jouée d’avance.
En décidant de suspendre l’installation des sénateurs, de reporter l’élection des gouverneurs et en réclamant des enquêtes sur les soupçons de corruption, Félix Tshisekedi a frappé un grand coup, lundi. Au risque d’engager un bras de fer avec les partisans de Joseph Kabila, qui tiennent la majorité à l’Assemblée et au Sénat.
Le candidat malheureux à la présidentielle du 23 février au Nigeria, Atiku Abubakar, a déposé lundi une requête en justice pour contester formellement les résultats donnant le président sortant Muhammadu Buhari vainqueur, a annoncé son avocat à la presse.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a confirmé lundi dans un message qu’il prolongerait son 4e mandat au-delà de son terme constitutionnel, le 28 avril, jusqu’à un nouveau scrutin dont la date n’est pas fixée.
Avocat de l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi, Mahamoud Ahamada a été désigné comme le candidat officiel du parti Juwa, qui fera face aux douze autres personnalités en lice à la présidentielle du 24 mars, dont le président Azali Assoumani.
Trois mesures fortes ont été annoncées à l’issue d’une réunion interinstitutionnelle qui s’est tenue ce lundi, à la suite des manifestations contestant les résultats des sénatoriales : la suspension de l’installation des sénateurs élus, le report sine die de l’élection des gouverneurs et l’ouverture d’une enquête sur les soupçons de corruption.
Surnommé affectueusement « Campagnard », le colonel Mohamed Soilihi mise sur une stratégie de proximité avec les Comoriens pour tenter de battre le président Azali Assoumani à la présidentielle du 24 mars.
Trois semaines après l’élection présidentielle, alors que Macky Sall invite à un « dialogue national sans exclusive », l’opposition sénégalaise observe le silence et mûrit sa stratégie en vue des prochaines échéances électorales.
Le ministre mauritanien de la Défense, Mohamed Ould Ghazouani, candidat de la majorité à l’élection présidentielle prévue en juin, a quitté vendredi le gouvernement, quelques jours après que l’opposition a renoncé à une candidature unitaire.
Le Front commun pour le Congo (FCC), coalition dirigée par Joseph Kabila, est largement donné vainqueur des élections sénatoriales du 15 mars, selon des résultats encore provisoires. Une victoire qui lui permet entre autres de poursuivre le président Félix Tshisekedi avec l’article 166 de la Constitution.
La nouvelle Constitution devant donner naissance à un régime semi-présidentiel au Burkina Faso sera bien adoptée par « voie référendaire », a confirmé la commission constitutionnelle après une entrevue avec le président Roch Marc Christian Kaboré.
L’enjeu des élections sénatoriales du 15 mars est de taille pour la plateforme de Tshisekedi et celle de Kabila, puisque le scrutin permettra de remplacer les actuels sénateurs élus depuis 2007. Face aux soupçons de corruption, le président a préféré jouer la carte de l’apaisement.