La commission chargée d’organiser les prochaines élections en Tunisie va être remaniée en profondeur et élargie pour mieux représenter le pays dans l’ère post-Ben Ali qui s’ouvre.
Pour enrayer la crise postélectorale au Bénin, où Adrien Houngbédji conteste la victoire de Yayi Boni à l’élection présidentielle, les Nations unies appellent à des efforts des acteurs politiques mais aussi à une médiation internationale, si nécessaire.
En optant pour l’élection d’une Constituante, le président par intérim et le gouvernement tunisien provisoire enterrent de facto la Constitution de 1959. Et scellent la fin de l’ancien régime.
Partisan d’un islam progressiste et dépoussiéré, il livre son analyse de la révolution égyptienne et revient sur le rôle que peuvent jouer les Frères musulmans dans un cadre démocratique.
La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a fait escale à Tunis, au cours de sa tournée en Afrique du Nord. Si sa visite n’a pas été bien appréciée par tous, elle a réaffirmé la nécessité pour la Tunisie et l’Égypte de devenir des « modèles du type de démocratie » que Washington souhaite voir émerger.
Fouad Mebazaa, président par intérim de la Tunisie depuis la chute de Ben Ali, vient d’annoncer l’élection, le 24 juillet prochain, d’une Assemblée nationale constituante. Ses membres devront ensuite préparer une nouvelle Constitution qui consacrera la naissance de la deuxième République.
Une des images les plus fortes de la révolution tunisienne aura sans doute été l’arrivée de l’opposant Moncef Marzouki à l’aéroport de Tunis-Carthage, après plusieurs années d’exil en France. Encore sous l’effet de l’euphorie, il raconte à jeuneafrique.com son retour, ses projets et esquisse un état des lieux de la Tunisie révolutionnaire. Interview.
Ex-président du Conseil économique et social gabonais, Louis Gaston Mayila est également l’ancien vice-président du Parti démocratique gabonais (PDG). Aujourd’hui, cet avocat de 64 ans est l’un des fondateurs d’une des deux plus puissantes coalitions de partis d’opposition au Gabon, l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), qui a soutenu la candidature de Pierre Mamboundou à la présidentielle d’août 2009. Il négocie actuellement un accord de gouvernement avec le pouvoir. Interview.
Il n’a pas vraiment le profil pour le poste de ministre de l’Intérieur. Ahmed Friaa fait figure de libéral, mais bon nombre de Tunisiens veulent sa démission. Quelle est sa vision de la révolution tunisienne, de la place des ex-membres du RCD dans l’appareil d’État et de celle des islamistes dans la future démocratie ? Interview.
Parti politique interdit, vexations publiques, emprisonnements injustes… les islamistes tunisiens accueillent le départ de Ben Ali avec soulagement. Et veulent bénéficier des retombées de la révolution politique.
Alors que les décisions du premier Conseil des ministres sont attendues avec impatience par les Tunisiens, le gouvernement est encore en butte à de fortes protestations dans le pays. Quant à la famille Ben Ali, elle a vu ses avoirs gelés par la Suisse et se trouve totalement isolée sur le plan international.
Isolé et acculé, l’ex-président ivoirien a ouvert un autre front : l’opinion africaine contre l’ingérence occidentale. Cette stratégie ne le met à l’abri ni d’une intervention militaire ni d’un étouffement économique. Enquête.
Depuis son accession à l’indépendance, le Tchad a connu une instabilité politique matérialisée par les renversements successifs des chefs de l’État depuis Ngarta Tombalbaye. Les élections générales de 2011 et tout le processus préalable à leur préparation annoncent une nouvelle ère de stabilité.
Législatives en février, présidentielle en avril, locales en juin : le prochain semestre sera un véritable marathon élecoral. Dans le contexte actuel d’ouverture, rien ne semble joué.
C’est à l’ancien syndicaliste, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), qu’incombe la tâche d’organiser les scrutins de 2011. Critiqué de toutes parts, Ngarmadjal Gami ne lâche pas prise.
Une note diplomatique publiée par WikiLeaks révèle que l’année 2000 aurait dû être celle du départ de Robert Mugabe, président du Zimbabwe depuis 1987. Mais aux alléchantes propositions de retraite dorée, il a opposé une fin de non-recevoir.
Des barricades ont été érigées mardi soir à Port-au-Prince où des coups de feu ont été tirés et des débuts d’incendies se sont déclarés dans de petits commerces peu après l’annonce des résultats du premier tour de la présidentielle.
Le parti du président égyptien Hosni Moubarak va contrôler près de 83 % de l’Assemblée après des législatives marquées par des accusations de fraude, renforçant sa domination sur une chambre où les islamistes sont désormais absents et l’opposition laïque reste marginale.
Les Égyptiens votaient dimanche pour le second tour d’élections législatives à l’issue desquelles le parti au pouvoir est assuré de régner sans partage sur l’Assemblée à un an de la présidentielle, face à une opposition qui boycotte le scrutin en dénonçant des fraudes.
Les Frères musulmans et le Wafd ont déclaré qu’ils ne participeraient pas au second tour de élections législatives prévu dimanche, après des fraudes et des violences au premier tour.
Les Égyptiens se mobilisent peu pour les élections législatives, qui devraient sans surprise voir sortir vainqueur le parti au pouvoir. Celui-ci tente de réduire à néant les candidats islamistes. La campagne s’est déroulée dnas un climat de vive tension.
Blaise Compaoré, qui faisait figure de favori, dans ce scrutin présidentiel burkinabè qui n’a pas battu des records de participation, a été largement réélu dès le premier tour.
Le président sortant François Bozizé vient de réclamer à la Commission électorale indépendante de Centrafrique un délai supplémentaire pour le dépôt des dossiers de candidatures à l’élection présidentielle de 2011. Martin Ziguélé, qui avait rejeté le délai initialement imparti, devrait donc pouvoir concourir.
À Conakry et à Pita, en Moyenne-Guinée, deux personnes sont mortes au lendemain de l’annonce des résultats provisoires, affirme l’AFP. Cela porte à quatre le nombre de décès dans des incidents depuis lundi. Cellou Dalein Diallo a dénoncé la « brutalité sauvage » des forces de l’ordre, qu’il accuse de « s’attaquer à une ethnie ».
Dans l’attente d’une proclamation définitive, les résultats partiels du second tour de la présidentielle continuent à tomber. Et les camps des deux candidats multiplient réclamations et exigences.
Retour à la case départ. Le second tour de l’élection présidentielle ivoirienne aura bien lieu le 28 novembre, comme prévu initialement. Et pas le 21 novembre, comme l’avait suggéré le Conseil constitutionnel.