Le président Laurent Gbagbo s’est entretenu avec l’opposant Henri Konan Bédié, lundi à Abidjan. La rencontre a donné lieu à une « convergence de points de vue » sur l’organisation des élections et la réunification du pays, d’après le Premier ministre Guillaume Soro, également présent à la réunion.
Les élections municipales organisées dimanche en Tunisie donnent le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti du président Zine el-Abidine Ben Ali, largement vainqueur.
Alors que se profile l’élection présidentielle du 9 août, le chef de l’État rwandais ne veut être comptable que d’une chose : son bilan. Entier, intransigeant, il ne ménage ni ses adversaires ni les bailleurs de conseils de la communauté internationale. Entretien avec un leader pour qui gouvernance rime avec vigilance.
L’opposant centrafricain Martin Ziguélé, Premier ministre de 2001 à 2003 et candidat à la présidentielle reportée à une date non fixée, s’est vu empêcher de prendre son avion de Bangui pour Cotonou par la police samedi soir, a-t-il affirmé.
Ibrahim Babangida, Goodluck Jonathan, Atiku Abubakar… Au sein du Parti démocratique du peuple (PDP, au pouvoir), les candidats potentiels pour la présidentielle de 2011 sont nombreux. Le décès du président Umaru Yar’Adua a donné le signal de départ d’une lutte acharnée pour le pouvoir, sous l’œil plus qu’intéressé de l’ancien chef de l’État, Olusegun Obasanjo.
Répondant aux critiques de l’opposition, le président égyptien l’a défiée en lui demandant de détailler son programme économique. Non sans mettre en garde le pays contre le « chaos » qui résulterait, selon lui, d’une victoire de ses détracteurs aux prochaines élections législatives et présidentielle.
Goodluck Jonathan a prêté serment, jeudi matin, à Abuja. Désormais cinquième président civil de l’histoire du Nigeria, il aura à gérer plusieurs dossier épineux jusqu’à la prochaine élection, prévue en 2011.
Comme on s’y attendait, le Premier ministre togolais, Gilbert Fossoun Houngbo, a remis sa démission au chef de l’État, Faure Gnassingbé. Le président veut composer un nouveau gouvernement « de large ouverture ».
La junte militaire a fixé à un an la durée de la transition, à compter du coup d’État du 18 février 2010, a annoncé le colonel Abdul Karim Goukoye. Elle n’a en revanche pas retenu les dates proposées par le Conseil consultatif.
Les ultraconservateurs du mouvement des Tea Parties invoquent les Pères fondateurs et se déguisent en Benjamin Franklin pour dénoncer le « socialisme » supposé de Barack Obama. Folklore ? Pas seulement.
Le Premier ministre Guillaume Soro et le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bagayoko, ont annoncé la reprise du traitement des contentieux sur les listes électorales à partir du 10 mai. Ce processus, particulièrement sensible, avait provoqué des violences suivies d’une grave crise politique, en février dernier.
Le chef de l’État ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé samedi que les listes électorales controversées seraient nettoyées et a promis l’organisation en 2010 du scrutin présidentiel reporté depuis 2005, alors que le processus électoral est bloqué depuis le début de l’année.
Le président par intérim du Nigeria, Goodluck Jonathan, a pressé mardi toutes les tendances de son Parti démocratique du peuple (PDP) de « serrer les rangs », après l’étalage publique de dissensions au sein de cette formation. Un groupe d’anciens cadres du parti suspendus a fait appel à la justice pour empêcher la tenue d’une réunion du Comité exécutif national.
Presque un an après l’accord de Dakar, les crispations entre le camp du chef de l’État et l’opposition resurgissent et paralysent la vie politique. Les premiers accusent les seconds de « mener une campagne mensongère » et de « raviver la question ethnique ».
L’Union fait la nation (Un) a désigné l’ex-candidat de 2006 pour affronter le président sortant lors du scrutin de 2011. Une menace sérieuse pour Boni Yayi.
Sa relation complexe avec son grand voisin, la disparition de l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh, les suites de l’affaire de l’Arche de Zoé, les scrutins à venir… Le chef de l’État tchadien s’est confié à « Jeune Afrique ».
À quelques heures de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Togo, acquise sous Sylvanus Olympio en 1960, le pays paraît plus divisé que jamais. Dans un climat de vive tension depuis les élections de mars dernier, les festivités s’annoncent modestes et… plurielles.
Le président soudanais Omar el-Béchir a été réélu sans surprise, lors du scrutin qui s’est achevé le 15 avril. Les électeurs du Sud-Soudan, qui doivent se prononcer sur l’autodétermination en janvier 2011, ont réélu l’indépendantiste Salva Kiir à la tête de la région semi-autonome.
La campagne d’inscription sur les listes électorales en vue de la présidentielle du 21 novembre n’a rassemblé que 3,3 millions de personnes, contre les 5 millions attendus par la Ceni.
Les Égyptiens ont découvert un président amaigri, lors de son premier discours depuis une opération chirurgicale. Hosni Moubarak s’est engagé à garantir l’intégrité des prochaines échéances électorales, mais il n’a évoqué la Constitution que pour appeler à son respect. Son principal rival, Mohamed el-Baradei, a fait de la révision de la Loi fondamentale un préalable à une éventuelle candidature.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a été désigné samedi à Bujumbura candidat à sa propre succession pour l’élection présidentielle du 28 juin, à l’issue d’un congrès de son parti, le Conseil pour la défense de la démocratie – Forces de défense de la démocratie (Cndd-FDD).
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a appelé, vendredi à Abidjan, les acteurs de la crise ivoirienne à organiser « rapidement » les élections, sans cesse reportées depuis 2005.
Les résultats du dernier recensement général, réalisé en 2005, ont enfin été publiés le 14 avril. L’opposition conteste ces statistiques et crie à la manipulation électorale.
Un Comité des textes fondamentaux vient d’être nommé par Salou Djibo, le chef de la junte nigérienne au pouvoir. Sa mission : proposer d’ici 45 jours un avant-projet de Constitution, ainsi qu’un nouveau code électoral et une charte des partis politiques.
Quelques jours après la fin des élections multipartites au Soudan, les ex-rebelles sudistes en sont convaincus : Omar el-Béchir envoie l’armée pour bourrer les urnes, alors que le décompte des voix n’est pas encore terminé.