L’avocat Madické Niang, candidat malheureux à la présidentielle sénégalaise du 24 février, devait démissionner ce matin de son mandat de député. Il coupe ainsi l’herbe sous le pied de son ancienne formation, le PDS, qui venait de demander qu’il soit « automatiquement déchu de son mandat et remplacé ».
Le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) a remporté les élections législatives du 10 mars, selon les résultats provisoires de la Commission nationale des élections (CNE). Mais le parti historique, qui domine la vie politique de la Guinée-Bissau depuis son indépendance, n’a pas obtenu de majorité absolue.
Suite aux élections régionales de samedi 9 mars, la Commission électorale nationale (Inec) a annoncé mardi avoir invalidé les résultats des élections des gouverneurs dans au moins six Etats de la Fédération nigériane pour cause d’irrégularités et de violences, au risque de devoir organiser de nouveaux scrutins.
Dans un message adressé lundi à la nation, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a annoncé qu’il reportait l’élection présidentielle du 18 avril et qu’il ne serait pas candidat à un cinquième mandat.
La Commission nationale des élections en Guinée-Bissau (CNE) proclamera mercredi 13 mars les résultats du scrutin législatif du 10 mars, a annoncé une responsable de la Commission dans une déclaration à la presse.
« Jeune Afrique » revenait cette semaine sur les grandes leçons de la présidentielle. Dans ce cinquième et dernier volet, Bakary Sambe, spécialiste des religions, explique les raisons de la victoire d’Idrissa Seck dans la région de Diourbel, considérée comme le bastion électoral de la confrérie mouride.
Le Nigeria retourne aux urnes samedi pour élire les futurs gouverneurs et représentants des assemblées locales des États, un scrutin où le parti de Muhammadu Buhari espère conforter sa victoire après la présidentielle de fin février.
Ancien fidèle du président Azali Assoumani, Hamidou Karihila est l’un des douze opposants à la présidentielle du 24 mars prochain. Le candidat indépendant souhaite « barrer la route à une dictature ».
La Guinée-Bissau organise dimanche 10 mars des élections législatives, un scrutin décisif pour sortir le pays de l’impasse, notamment depuis le limogeage de l’ancien Premier ministre Domingos Simões Pereira par le président José Mário Vaz, en 2015. Décryptage.
De nombreux Algériens manifestent contre l’idée d’un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika. On les croyait aussi muets que lui, ils démontrent le contraire.
Mouigni Baraka Saïd Soilihi, candidat indépendant à la présidentielle du 24 mars prochain face au président Azali Assoumani, plaide pour un retour à une réforme constitutionnelle, dont il juge la dernière comme étant « dangereuse pour l’unité des Comores ».
« Jeune Afrique » revient cette semaine sur les grandes leçons de la présidentielle. Dans ce quatrième volet, Vincent Foucher, chargé de recherche au CNRS, analyse les raisons de la victoire sans appel d’Ousmane Sonko en Basse-Casamance, région dont il est lui-même originaire.
À mesure que monte la contestation populaire contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, la liste des démissions et défections dans les rangs des pro-pouvoir s’allonge, que ce soit au sein des partis du FLN et du RND, à l’Assemblée nationale ou encore parmi les membres du patronat et du syndicat UGTA.
Non autorisés à participer aux législatives du 28 avril, les partis d’opposition, soutenus par la société civile, continuent de dénoncer une « exclusion préméditée » et favorable au président Patrice Talon.
« Jeune Afrique » revient cette semaine sur les grandes leçons du scrutin. Dans ce troisième volet, Papa Fara Diallo, docteur en sciences politiques, décrypte la situation dans la capitale sénégalaise, où Macky Sall est arrivé en tête, malgré une majorité de votes en faveur des candidats de l’opposition.
L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a annoncé mercredi que les scrutins législatifs et présidentiel en Tunisie se tiendront respectivement les 6 octobre et 10 novembre 2019 (la date de ce dernier a depuis été décalée d’une semaine pour ne pas coïncider avec la fête du Mouled).
Le candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre en République démocratique du Congo, Martin Fayulu, qui se considère comme le « président élu », a annoncé le 6 mars qu’il ne siégerait pas comme député à l’Assemblée nationale.
Aucun parti de l’opposition ne pourra présenter de candidats aux législatives du 28 avril au Bénin, et seuls deux partis soutenant le président Patrice Talon pourront le faire, a annoncé mardi la Commission électorale nationale autonome (Cena). Sept listes avaient été déposées.
Compagnon de route de Mahamadou Issoufou depuis plus de trente ans, le ministre de l’Intérieur doit être désigné, le 31 mars, candidat à sa succession pour la présidentielle de 2021.
Ancien ministre des Affaires étrangères et actuel bâtonnier de l’Ordre des avocats, Ibrahim Ali Mzimba est l’un des douze candidats d’opposition qui affronteront le président comorien, Azali Assoumani, lors du scrutin du 24 mars prochain. Interview.
Du Fouta à la Casamance et de Dakar à Touba, en passant par la diaspora, « Jeune Afrique » revient cette semaine sur les grandes leçons du scrutin dans cinq bastions électoraux où s’est en partie jouée l’élection. Dans ce premier volet, le chercheur Alassane Bèye évoque les résultats pharaoniques de Macky Sall dans la vallée du fleuve Sénégal.
Alors que le médiatique homme d’affaires Rachid Nekkaz était attendu dimanche 3 mars pour déposer son dossier de candidature à l’élection présidentielle, c’est finalement son cousin homonyme qui s’est présenté au Conseil constitutionnel. Un coup de théâtre aussi loufoque qu’inattendu, pour celui dont la précampagne a suscité l’engouement des Algériens.
Dans une lettre lue à la télévision publique et adressée aux rédactions, le président algérien Abdelaziz Bouteflika – dont le directeur de campagne a déposé dans la foulée le dossier de candidature à l’élection du 18 avril – se dit « déterminé à changer le système » et s’engage, s’il est élu pour un cinquième mandat, à organiser un scrutin présidentiel anticipé auquel il ne participerait pas. Jeune Afrique vous propose l’intégralité de son message.
Principal adversaire d’Abdelaziz Bouteflika aux présidentielles de 2004 et 2014, son ancien Premier ministre Ali Benflis a annoncé dimanche qu’il renonçait.
Joseph Kabila a cédé le fauteuil de président à Félix Tshisekedi, mais, fort de ses réseaux, de sa puissance financière et d’une majorité parlementaire, il n’a pas renoncé au pouvoir. Jusqu’à quel point peut-il le conserver ?
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, confronté à une contestation inédite depuis l’annonce de sa candidature à un 5e mandat pour la présidentielle du 18 avril, s’est séparé le 2 marsde son directeur de campagne, son ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal, a rapporté l’agence officielle algérienne APS.
La télévision nationale algérienne a, pour la première fois depuis le début du mouvement de contestation en Algérie, ouvert vendredi son journal par des images des manifestations du jour, mais sans référence au mot d’ordre du refus d’un nouveau mandat du chef de l’État.
Jeudi 28 février, le juge Demba Kandji, président de la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), a rendu publics les résultats provisoires de la présidentielle sénégalaise, qui doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel. Jeune Afrique publie ces résultats, département par département, et revient sur les scores les plus significatifs du scrutin.
Il avait appelé au boycott d’une élection qu’il estimait jouée d’avance, en l’absence de son fils Karim et de Khalifa Sall. Pourtant le taux de participation a été nettement plus élevé qu’en 2012. Une stratégie « kamikaze » forgée quatre ans plus tôt, au climax de l’affaire Karim Wade…
La tension est vive à la veille des élections législatives du 28 avril. Sur les dix partis désireux de se lancer dans la bataille, seulement sept ont déposé leur dossier de candidature, dont quatre de la mouvance présidentielle. Les partis de Thomas Boni Yayi et de Candide Azannaï estiment avoir été écartés du scrutin.