La mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE) a présenté ce week-end un rapport dénonçant les irrégularités de la campagne pour l’élection présidentielle du 4 mars dernier au Togo. La manifestation de l’opposition prévue aujourd’hui a été interdite par le gouvernement.
De nombreux électeurs se sont rendus aux urnes dimanche pour les deuxièmes élections législatives de l’après Saddam Hussein, malgré les attaques qui ont émaillé le scrutin.
Selon les résultats annoncés par la Ceni pour la présidentielle du 4 mars, le président sortant Faure Gnassingbé est reconduit. Mais le candidat de l’UFC, Jean-Pierre Fabre, arrivé deuxième, conteste cette victoire et appelle à multiplier les manifestations.
D’après les premiers résultats officiels, mais partiels, le président sortant Faure Gnassingbé devance Jean-Pierre Fabre de 150 000 voix. La tension est montée d’un cran en fin d’après-midi à Lomé.
La revendication de la victoire à la présidentielle togolaise du 4 mars par les camps des deux principaux candidats Jean-Claude Fabre (UFC) et Faure Gnassingbé (RPT) a créé la psychose chez les habitants de la capitale. Des résultats partiels et non-officiels donnaient une faible avance à Faure Gnassingbé en fin d’après-midi.
En fin de journée, ce 5 mars, la tension est montée d’un cran et la confusion règne au Togo, même si aucun incident n’a été signalé. Le candidat de l’UFC Jean-Pierre Fabre s’est déclaré vainqueur de la présidentielle du 4 mars, tandis que le RPT du président sortant Faure Gnassingbé, par la bouche de son secrétaire général Solitoki Esso, a fait savoir qu’il condamnait vivement les propos « inacceptables » de l’opposant. Puis le camp présidentiel a déclaré qu’il revendiquait également la victoire.
Les Togolais se sont rendus aux urnes pour élire leur prochain président de la République, le 4 mars. Le dépouillement a commencé dans le calme. Mais la participation au scrutin semble être faible.
Onze membres de l’opposition ivoirienne entrent au gouvernement, venant ainsi compléter la liste établie par le Premier ministre Guillaume Soro le 23 février dernier.
L’élection présidentielle de juin 2010 sera cruciale pour permettre à la Guinée de sortir de la crise politque. La Commission électorale indépendante souhaite que les Guinéens de l’extérieur y prennent part en votant pour leur candidat favori.
L’ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohammed el-Baradei, s’est dit « prêt à être candidat » à l’élection présidentielle égyptienne de 2011, même face au chef de l’Etat Hosni Moubarak, ont rapporté mardi les médias locaux.
La junte qui a pris le pouvoir au Niger lors d’un coup d’Etat la semaine dernière a annoncé lundi que son dirigeant devenait chef de l’Etat le temps d’une « période de transition » et de la création de nouvelles institutions.
La mission de la communauté internationale envoyée à Niamey a affirmé avoir reçu « les garanties nécessaires » de la part de la junte, dimanche 21 février. Cette dernière a annoncé des élections sans toutefois en préciser la date. Mamadou Tandja et sept ministres sont encore détenus selon le Mouvement national pour la société de développement.
La composition du nouveau gouvernement ivoirien n’a toujours pas été révélée, six jours après la double dissolution décidée par Laurent Gbagbo. Le Premier ministre reconduit, Guillaume Soro, poursuivait ses consultations à Yamoussoukro jeudi 18 février. L’opposition, qui a condamné la décision de Laurent Gbagbo, assure que sa position « n’a pas varié ». Les incidents entre manifestants et forces de l’ordre se multiplient dans le pays.
Djiboutienne d’origine somalienne, la vice-présidente de la région Bourgogne s’est engagée en politique après s’être essayée, avec succès, au sport de haut niveau.
Des jeunes de l’opposition ivoirienne ont manifesté mercredi matin à Abidjan contre la dissolution du gouvernement et de la commission électorale par le président Laurent Gbagbo.
Le Premier ministre Guillaume Soro, chargé de composer rapidement un nouveau gouvernement, peut s’appuyer sur les Forces nouvelles. L’ancienne rébellion, dont il est à la tête, l’encourage à poursuivre l’effort de normalisation qui doit mener à une prochaine élection présidentielle.
L’écrivain togolais Kossi Efoui retourne sur les bancs de l’université. Pas comme étudiant mais comme participant à une conférence de deux jours portant sur son oeuvre dramaturgique, qui s’est déroulée à Paris du 12 au 13 février.
Netanyahou veut accorder le droit de vote aux Israéliens résidant à l’étranger. L’opposition et une partie de la majorité dénoncent une entorse aux principes du sionisme.
Le président ivoirien Laurent Gbagbo devait annoncer vendredi soir à la télévision nationale la dissolution du gouvernement et une nouvelle organisation de la commission électorale indépendante (CEI). Il pourrait prendre ses décisions en vertu de l’article 48 de la constitution qui lui donne le droit de prendre des « mesures exceptionnelles » (1).
Ayant appris le blocage des négociations à Ouagadougou jeudi 11 février, le président ivoirien Laurent Gbagbo a téléphoné à son homologue burkinabè, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise. Lors de leur conversation, il a menacé de dissoudre le gouvernement, a appris Jeune Afrique.
Lors du 14e sommet de l’organisation panafricaine (Addis-Abeba, 31 janvier-2 février), le « Guide » libyen a cédé son fauteuil de président en exercice au Malawite Bingu wa Mutharika. Fini les foucades, place à la rigueur. Un autre style s’impose. Et, avec lui, le poids des pays d’Afrique australe.
L’homme fort de Madagascar, Andry Rajoelina, a réaffirmé jeudi sa volonté d’organiser au plus vite des élections pour sortir le pays de la crise politique, annonçant son intention de solliciter en ce sens la Commission européenne pour la démocratie et le droit.